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Les HLM s’inquiètent d’une éventuelle fin du Crédit Immobilier de France

L’Union sociale pour l’habitat (USH), qui regroupe les organismes HLM, s’est inquiétée lundi d’une éventuelle mise en extinction des activités du Crédit Immobilier de France (CIF) qui pourrait mettre en péril le financement de l’accession sociale à la propriété.

Le mouvement HLM prend note, dans un communiqué, de la décision de l’Etat d’accorder une garantie au CIF et est attentif à la gestion du devenir de l’ensemble du réseau des sociétés d’accession sociale à la propriété, membres de l’USH et dont le CIF est une composante.

L’USH affirme qu’elle estime absolument nécessaire que les fonds propres accumulés par ces sociétés soient utilisés dans le domaine de l’accession sociale, et plus généralement du logement social.

La garantie de l’Etat au CIF - plus de 20 milliards d’euros selon des sources gouvernementales - n’affectera pas les contribuables, a assuré dimanche le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, estimant que le système financier français est globalement solide. Il s’exprimait au lendemain de l’annonce de ce sauvetage, le premier depuis celui de Dexia.

En contrepartie, l’établissement ne produira plus de nouveaux crédits et s’acheminera donc vers l’extinction car son modèle financier ne permettra pas à la banque de poursuivre ses activités, selon Bercy. C’est une exigence de la Commission européenne qui doit donner son accord à ce plan de garantie publique.

L’USH souligne que si l’établissement était géré en extinction, cela se traduirait, au-delà même du sort des 2.500 salariés, par une très forte réduction de l’activité en France de prêts à l’accession sociale.

A l’heure où les banques demandent à leurs clients des apports personnels que les ménages modestes ne sont pas en mesure de mobiliser, et réduisent la durée de leurs prêts, la situation ainsi créée pose un problème politique et social, affirme le mouvement HLM qui regroupe 800 organismes.

L’ancien PDG du CIF Claude Sadoun, contraint à la démission, était le président de l’Union d’économie sociale pour l’accession à la propriété et, de droit, un des cinq vice-présidents de l’USH.

 






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4 Commentaires

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  • Voyons ! Les banques privées ne vont quand même pas laisser passer cette manne que représente le prêt immobilier aux pauvres. Et puis lutter contre le social c’est aussi lutter contre le communisme. Donc, ça fait d’une pierre deux coups.
    Franchement, je vous le dis : heureusement que l’UE existe.

     

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  • #214622

    le rouleau compresseur de la paupérisation continue son avancée...

     

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  • #215036

    L’État accorde une garantie au CIF : on taxe donc les contribuables (l’Etat s’endette un peu plus aux frais du contribuable) pour renflouer le CIF, afin que celui-ci puisse accorder des prêts aux mêmes contribuables, prêts qu’ils devront rembourser avec intérêts bien sûr.

    Avec le parachute doré (1.5 million ) de l’ex-PDG, ça fait une triple quenelle pour le contribuable emprunteur, une double quenelle pour le contribuable locataire.

     

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    • #215372
      Le Septembre 2012 à 00:12 par lumpenproletariat
      Les HLM s’inquiètent d’une éventuelle fin du Crédit Immobilier de (...)

      Il y a une 4éme quenelle car le locataire prolo pourra attendre longtemps pour obtenir son crédit et quitter son quartier pourri ou ça tire à la Kalachnikov.
      Mais s’il fait preuve d’un brin d’imagination et qu’il a quelques économies pour s’acheter un terrain à la campagne pour espérer y vivre par exemple dans une yourte ou un truc alternatif, là c’est le citoyen "libre" qui prendra une cinquième quenelle en apprenant que c’est interdit depuis la loi loppsi 2.