Que se passe-t-il donc aux Pays-Bas ? La SNCF locale (Nederlandse Spoorwegenvient) vient d’annoncer qu’elle allait verser des dizaines de millions aux 500 survivants hollandais de la déportation et à leurs milliers de descendants ou proches.
Comme chez nous avec la SNCF, une commission a fait des excuses et des calculs (ça va ensemble) et a conclu qu’elle devait plein d’argent non seulement aux rares déportés encore en vie, mais à leurs proches. C’est là que le bât blesse d’un point de vue du droit. Est-ce une compensation politique, un moyen d’apaiser les associations communautaires agressives sur le sujet ?
Le site franco-russe RT précise les montants des réparations morales :
« L’ancien physiothérapeute de l’équipe de football d’Amsterdam Ajax, Salo Muller, qui a perdu ses deux parents pendant la guerre, militait depuis 2017 pour une indemnisation de la part de la NS. Le montant de l’indemnisation s’élèvera à 15 000 euros pour les survivants de l’Holocauste et entre 5 000 et 7 500 euros pour les enfants nés “avant, pendant ou après la Guerre”, ainsi que pour les veufs et veuves, a déclaré un porte-parole de la NS auprès de l’AFP. Environ cinq à six mille personnes au total “pourraient obtenir l’allocation individuelle”, a-t-il ajouté. »
Une sacrée allocation ! Il est vrai que les descendants de déportés ont beaucoup souffert de la Shoah, leurs parents étant assez choqués en revenant des camps de concentration allemands placés en Allemagne et en Pologne. À ce sujet, les Polonais disent en avoir marre de payer et ils le font savoir aux autorités sionistes. Il y a un mois et demi, à Varsovie, ils étaient des milliers à manifester contre la restitution des biens juifs. Effectivement, si on restitue tout ce que l’Histoire a piqué aux uns et aux autres, on n’a pas fini de remonter le Temps.
Naturellement, cette manif a provoqué l’ire de la presse juive qui a hurlé à la « Shoah le retour ». On a retrouvé au sujet des réparations un grand entretien de Serge Klarsfeld, l’homme qui milite depuis longtemps pour accuser la France de crimes contre l’humanité.
Le journaliste : « Est-ce qu’on pourrait dire un mot de quelque chose peut-être pour vous qui est moins important, c’est la question des réparations économiques... »
Serge Klarsfeld : « Oui là j’ai beaucoup travaillé sur la question. Elle ne m’intéresse pas beaucoup, je vais vous dire franchement, parce que si les juifs avaient été volés, ce serait un drame et pas une tragédie. Donc c’est une perte, il faut qu’elle soit réparée c’est certain, mais quand je vois de grands articles sur un tableau qui a été volé mais quand on me refuse d’évoquer la mémoire d’un enfant juif qui a été assassiné, y a quand même une différence de traitement qui est naturelle sans doute, mais qui ne me satisfait pas. »
Sur le sujet des réparations éternelles, on a retrouvé un document étrange dans le journal Le Parisien en date du 22 octobre 2001 :
Pour ceux qui ignorent ce point d’l’Histoire, voici une conférence sur le camp de transit néerlandais de Westerbork d’où ont été déportés plus de 100 000 juifs hollandais :