Ben si, on sait très bien ! Monsieur Mbala Mbala s’est dégonflé ! Le patron a traité le sujet en trois phrases, en fin du premier fil, consacré à cette annonce. Tout était dit, avant nos centaines de posts, et pas mal de contorsions pour certains camarades, qui acceptent mal cette sortie en eau-de-boudin, de quelqu’un qui nous était fort sympathique, sans doute un peu trop sur-évalué. Il demeure un grand comique, rien de plus, rien de moins.

Juste pour l’exercice intellectuel, essayez donc de comparer "le pardon" de Monsieur Mbala Mbala, et celui que Jean-Paul II accorda autrefois à celui qui avait tenté de l’assassiner sur la place Saint-Pierre...Deux univers différents (je dis ça pour nos amis cathos, un peu enclins à tout mélanger).

« Ben si, on sait très bien ! Monsieur Mbala Mbala s’est dégonflé ! Le patron a traité le sujet en trois phrases »
Ben non vous ne savez pas très bien, et de loin ! « Le patron » (sic), n’a pas « traité » le sujet en trois phrases, il l’a évoqué succinctement et de manière prudente et en aucun cas de manière aussi catégorique que vous. Vous jugez sévèrement et de manière condescendante quelqu’un qui en a sans doute fait plus que vous. Il mérite le respect, même s’il n’a pas le vôtre, qui soit dit en passant n’a pas forcément grande valeur.

@Monsieur Eric

Je ne comprends pas très bien pourquoi vous me reprochez de parler d’A.S. comme "le patron", c’est ainsi qu’il est très souvent mentionné ici, manière de parler de lui en lui manifestant notre affection, notre gratitude de nous accueillir sur son site, et notre respect (ah oui, c’est vrai que le mien "n’a pas (forcément) grande valeur"...merci pour cette bassesse gratuite !).

Maintenant sur le fond, l’annonce étant sortie, le patron a fait une mise-au-point claire, nette, et précise, avant tout le monde, sans attendre "prudemment" pour voir comment ça tournerait ! Ce n’était pas succinct non plus, c’était plus exactement synthétique, comme à son habitude.

Il a parlé de "faute", que vous faut-il de plus, Monsieur Eric ?

(je ne sais pas très bien pourquoi vous me "cherchez", après les centaines de posts rédigés sur les trois fils consacrés à cette pitoyable sortie de Dieudonné, dont de très nombreux bien plus virulents que le mien)

Libre à vous d’y voir de la bassesse à défaut d’autre chose mais c’est votre affaire. Il est inutile de donner du « monsieur », mon prénom suffit. De même je ne vous cherche pas, donc arrêtez de jouer à la victime au seul motif de l’expression d’un désaccord.
Pour le reste le « patron » a parlé de faute mais surtout il a dit que cela lui « paraissait être une double erreur » (ce qui a priori n’est pas une formulation catégorique mais laisse la porte ouverte) et de plus il a parlé d’incompréhension ce qui est aussi une forme de prudence. Il n’aurait par exemple jamais employé le terme de « pitoyable » s’agissant d’un compagnon de route (même à distance) qui en a pris courageusement plein la gueule depuis plus de vingt ans en continuant à faire rire dans Peter les plombs ni verser dans l’aigreur ou autre. Si vous voulez donc prendre exemple, il serait plus sensé pour vous de lever un peu le pied. Vous êtes bien intransigeant quand il s’agit des autres et à l’inverse bien fragile quand il s’agit de vous. J’ajoute également que « le patron » s’est tu depuis et attend prudemment de voir l’évolution de tout ceci avant de s’exprimer à nouveau, ce dont beaucoup ici devraient s’inspirer. Les premières impressions étaient légitimement déstabilisantes et surprenantes, mais on peut s’interroger, exprimer des désaccords et des craintes sans réagir pour autant de manière aussi excessive et tranchée (d’autant que l’on n’a pas assez d’éléments pour ça, loin s’en faut).

@Savez-vous, Eric, ce qui m’a ouvert les yeux sur la demande de pardon de Dieudonné ? C’est lorsque me sont revenus en mémoire les détails de celui qu’avait accordé Jean-Paul II à l’individu qui avait tenté de l’assassiner sur la place Saint-Pierre, en lui tirant dessus, ce qui ne le tua point mais lui infligea de terribles souffrances, jusqu’à la fin de sa vie. Il ira jusqu’à la cellule de cet homme, qui l’implorait, pour lui accorder son pardon. On imagine (de loin, et d’en bas) l’intensité de la scène...

Non vraiment, on n’est pas dans cette atmosphère, avec les déclarations de Dieudonné, qui semble plutôt ébaucher un nouveau sketch. Vous pouvez mettre le curseur où vous voulez : trahison, légèreté, lassitude, intérêt matériel...peu importe mais ne me vendez pas la noblesse de la repentance viscérale, presque vitale, et assumée : je suis incapable de gober ça mais si ce scénario vous convient, je n’y vois aucun inconvénient.

Puisque visiblement vous n’appréciez pas que l’on parle ainsi du "patron", je dirai simplement que ce n’est pas le qualificatif de "prudent" qui me vient spontanément à l’esprît, lorsque je pense à celui qui ne s’est jamais planqué, ni (qu’il) "attend prudemment de voir l’évolution de tout ceci avant de s’exprimer à nouveau", comme vous dîtes.

En tant que chef, leader, Alain a immédiatement réagi, avec hauteur et dignité, sans accabler un ex-compagnon de route mais il est allé droit-au-but, comme il fait toujours.

Libre à vous de tergiverser, et faire dans le relativisme : rien ne pourra masquer la vérité : Dieudonné s’est bel-et-bien débandé.

Il vous « semble », comme beaucoup. Je passe votre premier paragraphe étrange sur ce qui vous aurait ouvert les yeux, qui étaient donc fermés avant.
Je ne suis pas du tout partisan de relativiser pour relativiser car ce n’est en effet pas une fin en soi, simplement je relativise quand j’estime qu’il y a des raisons pour cela et donc lieu de le faire. Je ne me fais pas de scénario au-delà et laisse ça aux nombreux amateurs, simplement je juge nécessaire de tenir compte d’un maximum de choses plutôt que d’un élément au détriment du reste. Enfin vous pouvez bien parler du « patron » de la manière qui vous plait, je revenais juste sur ses propos pour dire qu’il était plus prudent que vous. Et quand je dis qu’il attend de voir comment les choses évoluent pour se prononcer à nouveau, c’est un fait et en aucun cas une opinion ou reproche puisqu’au contraire il a parfaitement raison de ne pas surréagir comme beaucoup trop le font négativement depuis quelques jours maintenant. Car il sait ce que cet artiste a accompli sur un temps assez long et en tient compte dans sa manière d’aborder les choses, ce dont pas mal d’excités feraient bien de s’inspirer.

@Eric

Vous n’aimez pas non plus que j’écrive "il me semble"...Décidément ! Alors je dirai que je suis sûr que vous trouverez les réponses aux thèmes que vous soulevez, dans le texte complémentaire à son interview à Israel Magazine que Monsieur Mbala Mbala a cru bon de pondre, reproduit ici même "Téchouva suite", et si merveilleusement illustré par la Rédaction d’E&R (bravo au camarade qui a pêché cette perle) de cet ex-libris littéraire du fulgurant Léon Bloy : "Quand on a chié dans son froc, on peut pisser dedans" !

Pour le reste, rassurez-vous, cher Eric, j’avais "ouvert les yeux" dès ma première lecture de l’affaire. Le souvenir du visage de Jean-Paul II pénétrant dans la prison de son bourreau, qui a du presque rencontrer le Christ ce jour-là, m’assura que mon intuition était la bonne mais vous savez, ne croyez pas que j’aie de l’animosité pour Dieudonné. Peut-être même eût-t-il réussi à me faire vraiment rire enfin, si je n’avais songé aux..."effets secondaires" (ça vous convient ce petit emprunt au chapître Plandémie ?) désastreux de ses déclarations inconséquentes.

Encore une fois il ne s’agit pas de j’aime/j’aime pas mais du sens des mots. Décidément ! Vous ne remettez pas en cause mes propos mais continuez simplement sur votre lancée. Par ailleurs il est inutile de m’inviter à prendre connaissance de ce qu’écrit E&R puisqu’on s’y trouve tous les deux et que vous ne m’apprenez rien (sans parler du fait qu’il ne s’agit pas des tables de la loi), comme il est tout aussi inutile de revenir à votre « exemple » précédent. J’aurai au moins appris de source sûre que vous avez ouvert les yeux.

Messieurs,

Puis-je vous inviter à vous interpardonner mutuellement et à vous transpardonner par-delà vos divergences.

À défaut, que celui qui est certain d’avoir raison, prenne l’initiative d’offrir son pardon.

À défaut, que l’offensé demande pardon à l’offenseur.

@ Indirectement grâce à Monsieur Mbala Mbala, je suis (enfin) mort de rire, en vous lisant, ProtégeonslaPalestine, et vous remercie d’être notre témoin au cours de cette petite passe d’armes entre Eric et moi, que j’imaginais secrète, lovée dans un fil remontant à plusieurs jours, et qui ne risquerait point d’être pesante, sauf aux lecteurs qui tomberaient dessus par hasard.

J’avais justement décidé de lui laisser le dernier mot, sachant qu’il aime toujours l’avoir mais puisque vous m’en donnez l’occasion, je concluerai en lui préconisant amicalement de se garder de tomber dans le camp des Tièdes, à force de ratiocinations : on a vite fait de glisser dans ce qu’évoquait Léon Bloy, pour ceux qui tâchent le fond de leurs pantalons, ce qui n’est jamais bon signe en temps de guerre !

Bien à vous deux, à plus tard,

Ne confondez pas mesure et divergences argumentées avec tiédeur. Si tous les avis tranchés étaient pertinents, ça se saurait. Sinon vous pouvez aussi boire de l’eau fraîche, ça peut aider à rafraîchir les idées quand elles sont quelque peu échauffées. Une dernière chose : je n’ai aucun problème à ne pas avoir le dernier mot (ce n’est pas une fin en soi) et si j’insiste c’est pour des raisons positives, à savoir de réel désaccord. Mais libre à chacun évidemment d’y voir autre chose.

@ProtegeonslaPalestine, vous faites bien d’introduire votre commentaire en parlant de ce qu’il vous semble dans la mesure où effectivement il s’agit d’impression pour ne pas dire de l’œuvre d’imagination. Je ne vois nul bloc monolithique et encore moins qui serait à gracier (je n’en ai ni le pouvoir ni la volonté) mais au contraire un homme sur lequel certains ont peut-être surinvesti mais qui reste, malgré ses très grandes qualités, un homme.
C’est donc vous qui vous trompez en faisant comme si un homme parfait avait existé et qu’il avait disparu à la faveur d’un événement. Cet homme fantasmé n’a pas disparu pas plus qu’il aurait viré sa cuti puisqu’il ne peut tout simplement pas avoir existé.
Pour le reste il ne « bénéficie » pas de ma « prévenance » qui ne change de toute manière rien à rien mais il a simplement le respect qu’il mérite pour ce qu’il a accompli et qui demeurera.
« Vous êtes amoureux d’un souvenir. »
Désolé mais là c’est juste ridicule.

Pas forcément
il était un peu sorti des radars, il faisait plus de grosse provoc comme dans le temps
il pense peut-être avoir fait le tour de la question, et comme il va pas faire éternellement des sketchs sur la SHOAH spécifiquement (même en tant que dissident, ça peut lasser..), il se dit : "à quoi bon continuer à essuyer les plâtres alors que je sais que je vais parler d’autre chose désormais" ?

Il ne s’est jamais vu (ni présenté) comme le chevalier blanc qui dédiait sa vie à une cause nationale. Même si c’est vrai qu’il était un peu vache avec ses collègues qui se dépantalonnaient (ce sera le plus dur à assumer désormais), j’ai toujours pris cette "méchanceté" pour du théâtre, une continuation de son sketch. Dieudo ne sait pas être sérieux ; Il a surement continué à fréquenter pas mal de gens, longtemps, malgré le fait qu’il leur rentrait dedans dans ses petites capsules (semoun, bigard..)

C’est un métisse plus camerounais que franco, et qui s’est lancé dans une aventure par orgueil et esprit de combat. Passé deux décennies, la disparition de plusieurs frères de lutte, il ne voit plus trop l’intérêt d’insister, l’essentiel étant derrière lui.

Mes seuls reproches : le fait que, même dans cette démarche, il manque d’humilité et de naturel, et qu’il continue à jouer la comédie, malmener la logique, et s’emparer du Christ n’importe comment pour ses affaires. Ou du moins, si personne n’y croyait, peut-être n’y prêterais-je pas plus attention. Mais quand je lis tous les commentateurs ici-même qui prennent au sérieux cette clownerie et y décèlent un saut mystique...
comme le cas Trump précédemment, cette affaire a effectivement le don de révéler le niveau de chacun...

Alors effectivement vous n’avez pas vue la même vidéo. Car il n’apparait nullement plus "libre que jamais". Et quand bien même vous auriez ce sentiment (manquant cruellement d’objectivité), il faut être stupide pour croire que c’est de la liberté.
Je vous renvois aux célébrités de la téléréalité qui vous parleront de liberté dans ces cas là, et comment ça finit à la fin.

Même impression pour moi.
C’est Dieudo quand même. Il est pas né de la dernière pluie.

Il a rien a gagné si ce n’est que de se faire promener en laisse, les fesses à l’air, pour lécher des fions de plateau tv en plateau tv en amusant la galerie...

Apès tout ce qu’il a dénoncé à juste titre et ce qui lui a arrivé jusqu’à aujourd’hui, ça n’aurait aucun sens !

On attend les demandes d’explications que ne vont pas tarder à lui demander certains joyeux lurons du camp de l’avant-garde républicaine avec la question fatale qui a pulvérisé Monsieur Chouard...