Bon à savoir :
Publiée dans LeReflet, édition du 28 avril 2007
La violence n’est pas que féminine.
(Le journal a fait une erreur en publiant le titre qui devait se lire "La violence n’est pas que masculine" )
À la journaliste Véronique Asselin,
J’ai lu avec intérêt votre article "La violence n’est pas que physique" dans l’édition du 21 avril. Mon travail comme bénévole m’a confirmé que beaucoup d’hommes, de pères en particulier, sont victimes de harcèlement psychologique de la part de leur conjointe. Certains subissent aussi des agressions physiques. Sujet tabou par excellence !
Malheureusement, les gars qui sont ainsi victimes ne peuvent compter que sur de rares organismes pauvres comme Job comme le nôtre. Notre budget de 2006 était de 5000$, alors que l’Égide a reçu 155 607$ en subventions, possède trois postes permanents à près de 40 000$ chacun et a un actif financier de 442 550$...
Je paye de ma poche mes accompagnements de pères détruits psychologiquement devant les tribunaux. Le mois passé, j’ai aidé un père ruiné, au bord du suicide, que l’avocate refuse de continuer à défendre car il n’a plus d’argent pour la payer. Une femme n’a qu’à communiquer avec la police pour envoyer un père derrière les barreaux.
Il y en a par centaines au Québec qui vivent un tel drame. Les rares organismes d’aide aux hommes violentés n’ont droit à aucune subvention. Le pédagogue retraité que je suis en a vu de toutes les couleurs en ce qui concerne la violence subtile de mères à l’endroit de leurs enfants et qui ont chassé le père. Qui en parle ?
Jean-Pierre Gagnon,
bénévole pour L’Après-rupture
point d’aide Beloeil
http://www.lapresrupture.qc.ca/Jean...
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