Il y a quelques jours, l’agence américaine Standard & Poor’s (S&P) a abaissé de deux crans, après l’avoir déjà fait en janvier, la note de solvabilité financière de l’Espagne, de A à BBB+. Motivation de cette décision : inquiétude de la récession qui complique ses objectifs budgétaires.
Quelle découverte !
Dans cette logique, les banquiers américains hyper diplômés écrivent que la nouvelle note de l’Espagne est “négative”, ce qui signifie que Standard & Poor’s, l’un des instruments du cartel bancaire, sera encore utilisé pour matraquer les Espagnols !
Aujourd’hui, Trader Noé à qui nous avons demandé de suivre l’évolution du Titanic bancaire espagnol SANTANDER, nous écrit :
« Si on casse 4,40 €, il y a un danger : la spéculation va arriver et pousser vers 3,50 € ».
Traduction de toutes ces magouilles financières ayant pour but de faire sauter ce verrou qu’est l’Etat-nation (dixit baron de Rothschild) au moyen de la dette, surgonflée grâce à la spéculation sur les intérêts de cette même dette, spéculation nourrie essentiellement à partir de la City, et amplifiée par les dégradations successives des agences de notation,… ce sont les populations qui trinquent.
Fin 2011, en Espagne, le taux de chômage atteignait 22,85 % ; à la fin du premier trimestre 2012, il y avait près de 5,7 millions de chômeurs, soit un taux de 24,44 %. Et tout cela va continuer pour le petit bonheur des spéculateurs… travaillant pour des gens mieux organisés, rêvant de Nouvel Ordre Mondial érigé sur les cendres des Etats nations…
N’oublions pas que l’Espagne est la quatrième économie de la zone euro. Avec ces nouvelles, le programme budgétaire n’est plus dans les clous ! Pire, non seulement on ne va pas respecter le calendrier de la réduction de la dette, mais “nous percevons une probabilité croissante que l’Etat espagnol doive fournir un soutien budgétaire supplémentaire au secteur bancaire”, explique le document publié par Standard & Poor’s…
Le secteur bancaire espagnol s’est pris la première tempête de 2008 avec le plongeon de l’immobilier. Et maintenant vient une autre tempête, plus consistante… qui grossit et appartient à une autre « catégorie ». Les météorologues du cartel bancaire expliquent en gros qu’elle est en cours de transformation…