Le parquet de Paris a requis ce mercredi un non-lieu au terme de l’enquête sur la mort en juillet 2016 d’Adama Traoré dans l’enceinte de la gendarmerie de Persan (Val-d’Oise) à la suite de son interpellation par des gendarmes, a appris l’AFP de source proche du dossier.
Cette évolution était attendue, personne n’ayant été mis en examen dans cette affaire, érigée en symbole des violences policières.
La décision finale sur un éventuel non-lieu ou une relance des investigations revient désormais aux juges d’instruction chargés du dossier.
« Au terme d’un réquisitoire particulièrement exhaustif de 71 pages, le parquet a donc conclu, à la lumière des investigations menées, à l’absence de quelque charge que ce soit à l’encontre des gendarmes », se sont félicités dans un communiqué à l’AFP les avocats des gendarmes, Mes Rodolphe Bosselut, Pascal Rouiller et Sandra Chirac-Kollarik.
« On avait le sentiment que la justice était un petit peu prise en otage. Il y avait une forme de pression médiatique qui était maintenue. J’avais bon espoir que le droit et le réel triomphent. Il n’y a pas de violence, il y a eu un emploi de la force qui a été stricte et proportionné », a réagi Me Rodolphe Bosselut sur CNews.
Adama Traoré, un jeune homme noir de 24 ans, est décédé le 19 juillet 2016 dans la caserne de Persan, près de deux heures après son arrestation dans sa ville de Beaumont-sur-Oise au terme d’une course-poursuite, un jour de canicule où la température avait frôlé les 37 °C.
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