On sait tous qu’une faiblesse coupable dans le CV d’une personnalité médiatico-politique peut lui valoir soit des ennuis avec la justice, soit un blanchiment – mais assorti de manipulation – par des forces occultes. Rochebin, Val, Valls, Morandini, Dechavanne, Macron, Lang, tous à des degrés divers souffrent de ce problème.

L’empressement avec lequel Darius Rochebin a choisi le camp ukrainien depuis le premier jour de la guerre, le 22 février 2022, trouve peut-être son explication dans sa page Wikipédia. Certains liens ne sont pas prouvés entre une faiblesse coupable et un positionnement politique de toute évidence contre-productif, mais ce schéma se retrouve souvent dans les médias et la politique.

Autre exemple, la prise de pouvoir de Philippe Val dans la presse satirique d’extrême gauche en 1992 et jusqu’à 2009 : en 17 ans, le chansonnier va transformer un canard anar en brûlot sioniste islamophobe. On connaît la suite. Soutenu par la compagne du président de l’époque, Carla Bruni, qui le bombardera à la tête de France Inter, où il sera choyé par Jean-Luc Hees, Val est directement lié au pouvoir, et au pouvoir profond.

La différence avec Rochebin, c’est que Wikipédia ne parle pas de son dossier, sur lequel une journaliste désormais connue a travaillé au début des années 2000. Peut-être y a-t-il un rapport entre ce contenu des RG (à l’époque, pas encore la DGSI) et son revirement politique à 180 degrés. Ce n’est qu’une hypothèse.

Autrement dit, des hommes coupables de crimes ou délits, entre autres sexuels, sont placés ou maintenus en poste parce que tenus. Ceci explique qu’on trouve, dans nos médias, des inamovibles qui ont pourtant de sacrées casseroles au cul. Mieux vaut un bon larbin pour faire le sale boulot, un type qui ne peut rien vous refuser, qu’un travailleur compétent et droit. En journalisme, par exemple, l’enquêteur honnête est la bête noire des directions ! C’est pour ça qu’on les retrouve tous un jour ou l’autre en free lance, et s’ils en ont les moyens, ils créent leur propre structure.
Dans une rédaction dont la colonne vertébrale remonte jusqu’à l’État ou un grand groupe industriel, la vérité est injouable.

Tout le monde ici a suivi la carrière de Rochebin depuis qu’il est arrivé en France, débarqué de Suisse, et débarqué dans tous les sens du terme. Un beau cadeau que nos voisins nous ont fait. Sur LCI, Rochebin a multiplié les mensonges, les contre-vérités et les délires à un niveau tel, qu’on se demande s’il ne nous passe pas un message, comme un otage qui parlerait librement en apparence, mais dont on ne verrait pas le flingue sur la tempe, hors champ.

Jouer la guerre, manipuler l’opinion pour lui faire avaler une guerre contre la Russie, c’était la mission de ce type, jusqu’à ce que l’horrible nouvelle tombe : le combo russo-américain veut faire la paix. Et même si Le Figaro, qui a lui aussi choisi le camp de la guerre Europe-Russie, mais pour des raisons bien industrielles (le Rafale de la maison mère Dassault), nous explique que les Russes sont exsangues, qu’ils n’ont plus d’hommes ni de chars, on sent un problème monstre de narratif bidon qui arrive sur le mur du réel.
Le 25 février 2025, le journal de droite envoie ce titre, qui est le mantra de toute la presse française que ce soit en 2022, 2023 ou 2024 !

À l’horizon 2026, la Russie pourrait ainsi faire face à « des pertes intenables à moyen et long terme » de chars et de blindés, estime l’ISW. Le coût en la matière est colossal depuis le début de la guerre. Selon la plateforme Oryx, qui recense les pertes des deux camps en s’appuyant sur les preuves visuelles, Moscou a perdu au moins 11 908 véhicules blindés depuis le 24 février 2022, dont 3 773 chars d’assaut. L’état-major ukrainien estime même avoir détruit ou endommagé 3 689 chars, 8 956 blindés et 13 050 systèmes d’artillerie sur la seule année 2024. Moins optimiste, l’Institut international pour les études stratégiques (IISS), un centre de réflexion britannique, évoque les chiffres de 1 400 chars, 3 700 blindés et 1 326 systèmes d’artillerie (tractés ou automoteurs) pour 2024.

Conclusion de l’article qu’on croirait dicté par l’OTAN ou Kiev :

Même dans les scénarios les plus optimistes, la Russie ne produit et ne répare pas autant de chars qu’elle en perd. […] Certains analystes prévoient que la Russie sera à court d’équipements soviétiques d’ici la fin de l’année 2025 ou le début de l’année 2026 », écrit l’ISW.

Comprendre en creux que si l’OTAN et l’Europe se retroussent les manches, en poursuivant cette horrible guerre, dans un an la Russie est à genoux. Ce que l’article ne dit pas, c’est ce que l’OTAN, qui équipe l’armée ukrainienne depuis le début, a laissé sur le champ de bataille... Et ce que la Commission de Bruxelles a volé aux 450 millions d’Européens pour financer ce massacre.

La nouvelle stratégie, depuis le lâchage américain, consiste donc à parier sur l’effondrement industriel russe. C’est ce que ce couillon de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie en fuite, voulait vendre aux Français.

Pour en revenir au sujet central, le chantage au CV ou à la casserole, ne pas en conclure que tous ceux qui racontent des salades dans les médias sont tenus : certains sont d’authentiques idiots, ou soumis à leur hiérarchie, qui, elle, travaille de concert avec le pouvoir, qu’il soit visible ou profond. Il n’y a pas de liberté de la presse en France, le quatrième pouvoir est une illusion pour veaux.

Il faudra un vrai journaliste pour dénoncer le faux journalisme
de Rochebin face à Netanyahou