En pleine préparation de la Troisième Guerre mondiale, dans une période de déglingue économique et sociale inédite avec effondrement de notre production et de nos exportations, et en attendant le crash financier promis par le mage Attali, qui vient de se faire rouler dans la farine russe, le gouvernement, toujours très en phase avec le réel, vient de décider de mettre le paquet contre les discriminations qui toucheraient les gays et les trans. On ne voit pas trop où elles sont, vu que les LGBT ont tous les droits possibles et imaginables, mais il faut faire confiance à la sincérité de nos dirigeants.
« Un changement en profondeur des mentalités doit s’opérer dans toutes les strates de notre société », souhaite Isabelle Lonvis-Rome [La gonzesse de la photo qui ressemble à Laetitia Hallyday, NDLR]. Lundi, la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Diversité, présente le nouveau plan 2023-2026 du gouvernement pour lutter contre la haine envers les personnes homosexuelles et trans. (Le Figaro)
On rappelle que les gays sont une minorité (disons 1 % de la population), qu’ils sont libres et surprotégés en France, et que le nombre de trans se compte sur les doigts de la main. Mais ça ne fait rien, le gouvernement Macron-Borne a une tendresse pour les minorités sexuelles qui se matérialise en avantages pas très républicains.
On n’a jamais entendu parler de discriminations anti-Gilets jaunes ou anti-antivax, par exemple, qui n’ont pas touché un rond de l’État, bien au contraire : ils ont été vilipendés par les médias aux ordres, frappés par la police politique et dépossédés (par l’inflation et les licenciements).
Le gouvernement LGBT lance donc un énième plan d’aide aux LGBT, ce qui fait un peu préférence communautaire et discrimination à l’aide budgétaire, mais c’est normal : l’hétéro moyen, lui, ne connaît pas la souffrance. Au contraire, c’est visiblement lui qui est à l’origine de la haine anti-LGBT.
Concrètement, pour ce grand plan 2023-2026, les policiers seront mieux formés pour ne pas taper sur des gays, alors qu’ils peuvent tabasser les hétéros qui manifestent, sans aucun problème avec l’IGPN. Pour ce qui concerne l’école, les familles homoparentales disposeront d’un formulaire inclusif. C’est quoi ce truc ?
Avant de répondre à cette question légitime, on découvre que le pays va être couvert de cendres, pardon, de centres LGBT, deux par région : c’est l’objectif 2027. On verra probablement surgir de terre des statues en hommages aux personnes LGBT assassinées (il y en a très peu), qui remplaceront les croix chrétiennes et les monuments aux morts français de 1914-1918. Les millions de morts et de blessés devront laisser la place aux vraies victimes qui souffrent.
Pour se justifier, le gouvernement se fonde sur une augmentation (de 28 %) des agressions contre les personnes LGBT, soit une tous les deux jours. Mais le ministère, écrit Le Figaro, estime que 80 % des victimes ne portent pas plainte. On appelle ça le chiffre noir des violences anti-LGBT. Il est évidemment extensible à souhait.
Passons au nouveau formulaire à l’école : ce document permettra d’officialiser les familles à deux pères ou deux mères. Voilà. Mais ce sont surtout les mômes qui vont se prendre une augmentation de la propagande en pleine gueule.
Le clip gouvernemental contre les phobies (sauf la phobie scolaire)
Hicham, en (phase) terminale : « Je me suis engagé contre toutes les formes de discriminations et plus ciblé contre les LGBT-phobies, contre l’homophobie, la transphobie, parce que c’est super important. »
Dernier point : la formation des policiers et gendarmes. Alors qu’ils ont fort à faire avec les émeutes explosives et la délinquance quotidienne, les FDO devront suivre des sessions de 2 heures 30 organisées par FLAG !, l’association LGBT+ des agents des ministères de l’Intérieur et de la Justice. Découvrons ici l’importance de ce machin (subventionné) pour le peuple français :
Enfin, les supporters qui crient des bêtises pas très LGBT-friendly dans les stades seront durement punis. Les auteurs de ces slogans ou chants seront exclus de stade. Isabelle Rome ne plaisante pas : le foot français sera LGBT ou ne sera pas.
Un policier devant l’IGPN pour propos homophobes lors d’une arrestation...
On notera que pendant l’insurrection des Gilets jaunes (2018-2019), malgré l’extrême violence de la répression décidée par l’Intérieur (Castaner-Lallement), sur 400 saisines, 378 enquêtes ont été diligentées, 17 policiers ont été incriminés, et 2 propositions de sanctions ont été retenues. Vous avez bien lu.
C’est-à-dire qu’un policier qui dit des gros mots pendant une interpellation de délinquant a plus de chances de passer en conseil de discipline qu’un collègue qui éborgne un manifestant de la cause sociale. C’est clair pour tout le monde ?
On conseille donc, sans faire de l’humour noir, aux Gilets jaunes qui manifesteront à nouveau de se déclarer devant les CRS comme appartenant à la communauté LGBT.