C’est toujours le même débat : faut-il parler de son adversaire idéologique ? En pratique, la question ne se pose pas, tant le « populisme », le « fascisme » ou le « nazisme » fascinent les journalistes et agents de la sphère médiatique mainstream (propagandasphère). Ils ne peuvent s’empêcher d’en parler et ce, pour une simple et unique raison : c’est leur raison d’être.
L’antiracisme, l’antifascisme, l’antinazisme, c’est l’indécrottable socle de leur « pensée ». C’est pour ça qu’ils se trompent autant, qu’ils ne comprennent pas les gens (le peuple, les sans-grade, les petits, les nobody) et qu’ils sont voués à la disparition. Non pas physique mais idéologique.
C’est d’ailleurs un peu ce qu’il se passe en ce moment, avec la fin de l’antiracisme socialo-sioniste, avec un « racisme » ou un « fascisme » qui ne font plus peur à personne. Non que les Français soient devenus des racistes ou des fascistes assumés, mais ils ont tout simplement compris, par millions – 11 millions pour être exacts – qu’on les manipulait avec cette peur. Cela n’empêche pas la danseuse un peu chérote du banquier Pigasse de toujours faire la même chorégraphie, qui n’intéresse plus personne. Le public a déserté depuis longtemps cette presse perdue, écartelée entre les injonctions désastreuses du pouvoir profond, et les aspirations légitimes du peuple.
Henry de Lesquen, déclaré fasciste, raciste et nazi dans un même sac, peut dire merci aux agents du Système déguisés en journalistes.
Comment Henry de Lesquen est devenu l’emblème
des jeunes d’extrême droite sur Internet ?
C’est le titre choisi par Pigasse Hebdo. Qui commence ainsi :
Difficile de savoir si Henry de Lesquen est un personnage de fiction ou si l’ancien élu versaillais, condamné en 2016 à 15 000 euros d’amende pour « injures publiques, provocation à la haine raciale et contestation de crimes contre l’humanité », est sérieux. La question hante sans doute chaque personne ayant déjà parcouru ses vidéos, et signale que le politicien a en fait tout compris à Internet.
Lesquen remercie ici les jeunes qui relayent son idéologie :
« Il faut casser un par un les codes du politiquement incorrect »
Heureusement, le Système peut compter sur l’inénarrable Tristan Mendès-France, que nous avons déjà épinglé, incapable de faire face à une très complaisante intervieweuse de France Inter sans lire ses notes, qui explique aux Inrocks, en tant que « spécialiste du numérique et co-auteur de l’ouvrage “Une tradition de la haine : figures autour de l’extrême droite” »,
« Il me semble assez évident que ses community managers viennent de forums comme jeuxvideo.com. C’est difficile à prouver, mais lorsqu’on regarde par exemple les vignettes de ses vidéos youtube, on retrouve toutes les marques de cette culture virtuelle : les lunettes noires, Pepe The Frog… »
Voici la vicéo concoctée par des « jeunes » qui fait suite à l’altercation entre Lesquen et le rappeur Cortex :
Nous sommes en plein clash essentialiste, exactement ce que cherchent les sorciers du Système (voir l’affaire Théo, l’affaire Traoré). Mais ça marche, car une frange de la population, excédée par les exactions racistes ou antiracistes des uns et des autres, est sensible à cette communication.
Une communication primaire qui appelle quand même une information, ou une réinformation. Le combat pour l’élévation du niveau de conscience ne fait que commencer. Il faudra un jour que les lesquénistes et les cortexistes fassent la paix et comprennent toute la rouerie du conflit triangulé, dont ils sont les victimes. Puisqu’ils se neutralisent pour les besoins de l’oligarchie.