Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Quand l’Éducation nationale se pique de soigner nos enfants

La campagne de vaccination contre les papillomavirus sera lancée très prochainement dans les collèges, pour les élèves de 5e. Les parents ont déjà reçu des documents destinés à recueillir leur consentement.

 

Le 28 février dernier, depuis Jarnac, Emmanuel Macron annonçait une campagne de vaccination « généralisée » dans les collèges contre le papillomavirus à la rentrée 2023. Le ministère de la Santé et de la Prévention prévoit une vaccination à hauteur de 30 % au sein des établissements scolaires. Pour les enfants qui se feront vacciner au collège, l’opération sera gratuite (donc au frais du contribuable). Dans le dépliant transmis à tous les parents d’élèves de 5e, on nous rappelle que cette vaccination « sûre et efficace », permet de lutter contre les HPV, des infections sexuellement transmissibles qui peuvent dégénérer en cancers (col de l’utérus principalement).

Cependant, aucune mention n’est faite concernant les potentiels effets secondaires du Gardasil 9 de Sanofi à 115,84 euros l’unité. D’ailleurs, le nom du vaccin n’est même pas cité.

Pourtant, l’ANSM rapporte un risque accru de développer le syndrome de Guillain Barré. Bien sûr, il n’y a pas à s’inquiéter, car les cas graves pouvant conduire à une paralysie quasi complète sont très rares. Idem pour les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. La médiatisation de « possibles cas d’événements indésirables » avait freiné l’élargissement de la couverture vaccinale, ce que regrette la Haute Autorité de santé. Après avoir enquêté sur ces risques, la HAS conclut que ces effets secondaires n’ont pas été « corroborés par des études comparables menées dans plusieurs pays » [1]. Inutile, donc, d’en informer les parents : leur « consentement libre et éclairé » pourrait en être affecté. En fin de compte, c’est la fameuse balance bénéfice-risque qui prime. Or, on ne sait réellement pourquoi, mais elle penche toujours du côté bénéfice pour Big-Pharma et systématiquement du côté risque pour les traitements peu onéreux ou dangereusement naturels. Ainsi, les risques induits par la vaccination anti-covid ont été considérés comme minimes. Franchement, si à 12 ans on n’a pas sa myocardite, on a raté sa vie.

On se souviendra avec profit de la campagne de vaccination contre l’hépatite B, lancée dans les collèges en 1994 par le ministre de la santé de l’époque, Philippe Douste-Blazy, puis de son interruption en 1998 suite à l’apparition de cas de sclérose en plaque [2]. (voir le bonus ci-dessous)

Plus généralement, il semble que lorsqu’une institution ne sait plus faire bien ce qui relève de sa mission première, elle a tendance à prétendre à d’autres missions afin de dissimuler son échec qui la rend de facto inutile, voire nuisible. C’est ce que fait l’Éducation nationale. N’ayant plus la capacité d’édifier intellectuellement les enfants dont elle a la charge, elle multiplie les annonces tous azimuts : vaccination, éducation sexuelle, lutte contre le harcèlement (cheval de bataille de Brigitte), laïcisme, numéros verts, abaya, inclusion, identité de genre…

 

 

 

Une fois que l’on met de côté toute cette agitation communicationnelle, que reste-t-il de l’Éducation nationale ?

En ce qui concerne l’apprentissage et le développement des facultés intellectuelles, c’est-à-dire le but même de l’éducation, le « collège pour tous », mis en place par la loi Haby en 1975, est devenu un temple de la pensée unique dont la seule préoccupation est de fournir des cohortes toujours plus denses d’élèves aux idées courtes mais aux études longues. Alors qu’environ 30 % des élèves [3] s’inscrivent dans un parcours professionnel au sortir de la classe de 3e, le collège unique ne propose, au cours des quatre années durant lesquelles les jeunes y useront leur fond de culotte, aucune formation professionnelle conséquente. Comme si « l’intelligence de la main », pour reprendre l’expression de Raffarin (qui lui a au moins celle du ventre), était à bannir. Or, l’habileté de l’esprit appelle la dextérité du corps.

Pour s’en convaincre, il suffirait de demander à des francs-maçons, dont l’influence au sein de l’Éducation nationale n’est pas à démontrer, de se servir d’une truelle. Ils seraient bien incapables de bâtir le moindre mur, fût-il en parpaings. N’ayant que le chaos comme seul modus operandi, ils ne font qu’usurper le nom et les qualités des véritables maçons, bâtisseurs de cathédrales, maîtres d’un savoir qui, par l’alliance de la tête et de la main, sous l’égide du cœur, générait l’harmonie des formes.

En définitive, l’Éducation nationale préfère produire des intellectuels bons à rien pour le peuple, mais qui s’avèrent être des idiots utiles pour le pouvoir. Le passage par l’école publique est devenu un droit de cuissage idéologique qu’une pseudo-élite, progressiste par amoralité, exerce sur la progéniture d’une population paupérisée et maintenue à tout prix à l’écart de toute forme d’indépendance.

Alors qu’un nouveau rapport de l’organisme France Stratégie, dépendant du Premier ministre, montre que les inégalités se renforcent tout au long du parcours scolaire des jeunes Français et que la réussite dépend plus que jamais du capital [4], on ne peut s’empêcher de penser qu’il y aurait, au fond, tellement mieux à faire pour l’Éducation nationale que de jouer au docteur.

Hyacinthe Maringot

 

 

Bonus : en janvier 1997, le magazine Sciences et Avenir consacrait un article à l’hépatite B et à la dramatisation du message ayant poussé la population à se faire vacciner pour s’en protéger ; un article qui comportait le petit encadré suivant :

L’habile stratégie d’un labo

Alain Aufrère, responsable « Relations et communication scientifique » pour les vaccins et la médecine du voyage au sein des laboratoires SmithKline Beecham :

« Dès 1988, nous avons commencé à sensibiliser les expers européens de l’OMS [Organisation mondiale de la santé] à la question de l’hépatite B. De 1988 à 1991, nous avons financé des études épidémiologiques sur le sujet pour créer un consensus scientifique sur le fait que cette hépatite était un problème majeur de santé publique. Avec succès puisqu’en 1991, l’OMS a émis de nouvelles recommandations en matière de vaccination contre l’hépatite B.
En France, nous avons eu la chance de tomber sur Philippe Douste-Blazy, un ministre de la Santé dynamique. Nous sommes allés le voir et il a compris du premier coup qu’il y avait un problème de santé publique. Cela n’a pas été le cas avec l’Allemagne et la Grande-Bretagne. L’hépatite B, les Britanniques n’en démordent pas : ils disent ne pas connaître… Ailleurs comme au Bénélux, il s’agit d’abord d’une question de manque d’argent. Une campagne de vaccination de cette taille coûte une fortune.
Et puis il faut trouver le ministre qui amorcera le mouvement. En 1994, en France, nous avions décroché le marché de la vaccination en milieu scolaire. Quand un enfant se fait vacciner en sixième, sa mère pense à faire vacciner ses autres enfants par son médecin traitant et puis elle se dit pourquoi pas moi et mon mari ? »

Notes

[1] https://www.apmnews.com/freestory/1... hpv-aux-garcons-d-ici-l-ete-2020-%28ministere%29

[2] https://www.lemonde.fr/archives/art... scolaires-de-vaccination-contre-l-hepatite-b_3695439_1819218.html

[3] Hors 3e prépa-pro et SEGPA (https://cache.media.eduscol.educati... 017_DGESCO_1038263.pdf)

[4] https://www.strategie.gouv.fr/publi...

Voir aussi, sur E&R :

 
 






Alerter

39 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #3249525
    Le 22 septembre 2023 à 04:15 par anonyme
    Quand l’Éducation nationale se pique de soigner nos enfants

    Après avoir réussi à imposer un masque aux gosses, "tout passe" comme dirait Edouard Philippe ! De l’interdiction d’un vêtement (l’abaya) jusqu’à nimporte quelle inoculation, en passant par des cours de cul !

     

    Répondre à ce message

  • #3249553
    Le 22 septembre 2023 à 06:22 par Louis joseph
    Quand l’Éducation nationale se pique de soigner nos enfants

    Encore une fois il y a lieu de dénoncer la démarche sournoise , vicieuse perverse des femelles féministes.Vacciner les mecs contre une maladie qui ne touche principalement que l’utérus.Il y a LA HAINE et le sadisme qui inspire , guide cette démarche sexiste .Et puis il faut aussi prendre en compte l’enrichissement , les profits des laboratoires et les funestes intentions de ceux qui les représentent,actionnaires compris.

     

    Répondre à ce message

  • #3249576
    Le 22 septembre 2023 à 07:19 par Tim
    Quand l’Éducation nationale se pique de soigner nos enfants

    Véridique : dès la primaire, il y a maintenant des "cours" ou "modules" sur "les médias" où vos enfants apprennent, accrochez-vous, qu’il y a la liberté d’expression en France, et qu’en Russie, il y a de la propagande qui manipule les gens.

     

    Répondre à ce message

  • #3249627
    Le 22 septembre 2023 à 09:35 par Thémistoclès
    Quand l’Éducation nationale se pique de soigner nos enfants

    Je suggère d’autres moyens d’action :
    - ) piquouser à l’entrée des stades,
    - ) piquouser dans les théâtres et cinémas,
    - ) piquouser dans le métro,
    - ) piquouser dans la rue,
    - ) piquouser dans chaque domicile.

    Alors, bientôt, il n’y aura plus de maladies ... parce qu’il n’y aura plus de gens !

     

    Répondre à ce message

  • #3249629
    Le 22 septembre 2023 à 09:45 par Robert le Pieux
    Quand l’Éducation nationale se pique de soigner nos enfants

    Merci à Yacinthe Maringot pour cet article qui fait mouche à chaque phrase !
    "A chacun son métier..." ( Il faut faire le métier qu’on a appris si on ne veut pas être incompétent ; plus généralement, mieux vaut faire ce qu’on maîtrise !)
    Or, plus personne n’est à sa place, chacun se mêle de tout et n’importe quoi, le chaos à tous les niveaux.pour brouiller les pistes et ne pas remonter aux tireurs de ficelles.
    Il y a vraiment de quoi perdre la tête !
    Quant à l’école à la maison, comme pour le reste, (G.J, mouvements sociaux) la solidarité s’impose ! Cela demande des efforts d’organisation qui rebute beaucoup de parents "largués" dans la jungle de la nouvelle société qui n’ a plus rien à voir avec l’État Providence d’avant 68.
    Depuis, tout se paye au prix fort, et si vous n’avez pas les moyens d’accéder au "meilleur"(selon les critères à la mode) il faut changer de paradigme et s’entraider, se regrouper entre personnes partageant les mêmes valeurs.
    Fuir les grandes villes, échanger les bons plans, éduquer ses enfants au lieu de les livrer aux pédagogistes qui pullulent dans les institutions vérolées, les médias et chez le voisin abruti qui croit encore au "progrès".
    Partager le plus d’activités avec eux (bricolage, sport de plein air, visites du patrimoine, pêche) au lieu d’abdiquer devant les pièges de la technologie.

     

    Répondre à ce message

  • #3249704
    Le 22 septembre 2023 à 11:27 par Cedu15
    Quand l’Éducation nationale se pique de soigner nos enfants

    J’ai eu ce prospectus pour la vaccination HPV dans le cartable de mon fils et effectivement c’est un tissu de mensonges et de propagande. Entre autre, il y est écrit qu’en Australie où les gosses sont vaccinés depuis une dizaine d’années, il y a une baisse des cancers dû aux papillomavirus. A croire de nombreux jeunes adultes austraiens ont un cancer mais que ce vaccin est en train de les sauver !

     

    Répondre à ce message

    • #3249753
      Le Septembre 2023 à 12:54 par Rachid
      Quand l’Éducation nationale se pique de soigner nos enfants

      L’Âge médian au diagnostic du cancer du col de l’utérus en 2023 : 55 ans. Ceci pour la France je suppose à peu près la même stat en Australie.

      Comment pourrait-on dès-lors constater une baisse de ces cancers qui serait la conséquence d’une vaccination accrue de jeunes de 15 ans, 10 ans après le début de la campagne ?

       
  • #3249757
    Le 22 septembre 2023 à 12:58 par L’affranchi
    Quand l’Éducation nationale se pique de soigner nos enfants

    Avant l’Éducation nationale s’appelait l’Instruction publique.
    C’est à l’école d’instruire nos enfants, aux parents de les éduquer.
    Reprenant une pensée d’Alain Escada

     

    Répondre à ce message

    • #3250107
      Le Septembre 2023 à 04:21 par Vincent Lecailloux
      Quand l’Éducation nationale se pique de soigner nos enfants

      Ça n’est pas de Escada.
      Soral en a parler il y a déjà longtemps, les JRE le disaient déjà en 2014, Marion Sigaut et Claire Collombi aussi, tout un tas d’intervenants de E&R aussi pendant l’épisode théorie du genre de Najate Vallau-Belkassem, l’abbé Rioult idem et un des premiers à en avoir discuter me semble que c’est JMLP... bref ! tout le monde d’un peu censé
      Amicalement

       
  • #3250025
    Le 22 septembre 2023 à 21:13 par Karim
    Quand l’Éducation nationale se pique de soigner nos enfants

    Je le dit et redit, l’école a pris la place de l’église, l’Etat a pris la place de Dieu et satan la place de Jésus.

     

    Répondre à ce message

  • #3250050
    Le 22 septembre 2023 à 22:20 par Celes
    Quand l’Éducation nationale se pique de soigner nos enfants

    Le vaccin HPV est inutile chez la fille vierge de 17 ans ou plus, puisque son endocol (épithélium unistratifié vulnérable au virus) est rentré dans l’utérus car son vagin est fini de se former, et inutile chez la fille non vierge puisqu’elle a déjà été contaminée par le HPV.

    Quant aux garçons, il ne sert qu’à empêcher le cancer de l’anus en se faisant sodomiser pour les garçons qui deviendront homosexuels.

    Quand on sait cela, on comprend que l’indication de ce vaccin est très limitée, et que tout ça c’est avant tout une question de pognon.

     

    Répondre à ce message

  • #3250316
    Le 23 septembre 2023 à 11:06 par il est sérieux lui ?
    Quand l’Éducation nationale se pique de soigner nos enfants

    Avant de se vacciner, utiliser sa tête. A moins d’être un chien attardé et pervers, je doute que tu choppes pas le papillomavirus comme ça, ça sort pas de nulle part, comme le Sida.

    Donc avant de s’injecter de truc dans les veines, faut que ces "choses" arrêtent de s’en caler dans le fiac.

    Le plus inquiétant si ta gamine revient avec ça, c’est pas la maladie, c’est comment elle l’a choppé... et surtout qu’est-ce qu’elle va encore réussir à emmagasiner dans sa culotte comme moles de bactéries. Il y en a certains et certaines, c’est des fosses septiques sur pattes tellement ils rassemblent tous les échantillons du vivant entre leurs cuisses sales et rougies (et c’est un signe ça aussi, les rougeurs c’est fait pour les mains des travailleurs, s’il y en a ailleurs, c’est pas bon signe).

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents