Inaugurant ce matin même, 21 septembre, un mémorial de la Shoah à Drancy, le président de la République François Hollande, après avoir évoqué le lieu "d’un crime abominable", a notamment déploré que "Drancy a été gardé par des gendarmes français..."
Nous ne pouvons pas ne pas réagir devant une telle mauvaise foi. En mai 1992, dans un article intitulé "A propos de l’arrêt Touvier, l’affaire des ’juifs bruns’ " le professeur Faurisson avait longuement évoqué "L’affaire de Drancy" dont nous nous bornerons à citer ci-après un très court extrait, invitant nos correspondants que ce camp intéresse à se reporter aux "Ecrits révisionnistes (1974-1998)" du Professeur (se renseigner auprès d’Akribeia, 45/3 route de Vourles, 69230 St Genis-Laval).
"Progressivement, les juifs élimineront les autorités françaises et s’empareront des leviers de commande du camp de Drancy ; ils traiteront directement avec les AA (autorités allemandes) et il s’ensuivra une étonnante collaboration dont Aloïs Brunner, en particulier, ne pourra que se féliciter.
Drancy comptera successivement sept commandants juifs : le tricoteur Asken, qui sera libéré en novembre 1942 avec les grands malades ; Max Blanor ; François Montel ; Georges Kohn, de mai 1942 à juin 1943 ; Robert Félix Blum ; Georges Schmidt ; Oscar Reich et Emmanuel Langberg. Le Bureau des effectifs est juif ; il établit notamment les listes de déportation.
Le personnel juif se répartit en une trentaine de services. Une police juive et un tribunal juif s’installent. Une prison est sous la garde et la responsabilité de juifs.
Le 24 octobre 1942 sont créés les M.S., c’est-à-dire les membres du service de surveillance. Les cadres juifs portent un brassard blanc et les policiers juifs un brassard rouge ; trois brigades sont formées avec, pour chacune, un brigadier et sept hommes. Ces autorités juives peuvent au besoin faire appel aux gendarmes français qui, eux, gardent l’enceinte du camp.
Des juifs sont, par d’autres juifs, mis à l’amende ou tondus à la suite d’une décision affichée du tribunal juif présidé par Pierre Masse et Paul Léon. Ils peuvent être inscrits sur la prochaine liste de déportés. Les juifs eux-mêmes en viennent à parler de "Milice sémitique" ou de "Gestapolack".
Quand Robert Félix Blum constituera son directoire, on pourra dire : "Le ministère Blum II est constitué" par allusion au ministère constitué par Léon Blum en 1936. Les permissions ou les libérations peuvent dépendre du CDP (Chef de la police juive).
On crée des "missionnaires", c’est-à-dire un corps de juifs chargés d’aller trouver, à l’extérieur du camp, les familles d’internés et de les convaincre d’aller rejoindre volontairement les internés à Drancy ; ces "missionnaires" sont aussi appelés familièrement des "rabatteurs" ou des "piqueurs".
René Bousquet, responsable de la police de Vichy, apprend la nouvelle et s’indigne auprès d’Oberg de pareilles méthodes (On comprend ici qu’un procès Bousquet risquerait de conduire à bien des révélations). (...) La suite est tout aussi instructive..."