Sur ordre du député UDI Meyer Habib, le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone a annoncé le 4 mai dernier qu’il déposerait plainte suite à la diffusion sur Internet d’une photo de deux jeunes garçons faisant une « quenelle » dans l’hémicycle du Palais Bourbon.
Diffusée le 24 avril sur la page Facebook officielle de Dieudonné, cette photo de deux jeunes gens faisant une « quenelle » à l’Assemblée nationale n’a pas du tout plu au franco-israélien Meyer Habib, pour qui le geste antisystème popularisé par Dieudonné, un bras dirigé vers le bas l’autre posée sur l’épaule, n’est qu’un avatar du « salut nazi ».
Vigilant, celui que le député PS Jean Glavany considère comme « le représentant du Likoud en France » a donc tiré la sonnette d’alarme, et dénoncé les deux hommes à Claude Bartolone, le président socialiste de l’Assemblée nationale.
Claude Bartolone, membre du groupe d’amitié France-Israël et surnommé « le chef du gang Fabius », s’est exécuté et a immédiatement assuré souhaiter que « des suites judiciaires appropriées puissent être prises à l’encontre des auteurs de ce geste et de ceux qui le diffusent ». Sur quelle base juridique, précisément ?