La blague du réchauffement prend de l’ampleur en été. C’est normal, chez nous, en France, l’été est chaud. C’est une tradition nationale, surtout dans le sud, là où les gens sont handicapés par un accent, sûrement un effet de la chaleur. D’ailleurs, les sudistes sont souvent exagérateurs, encore un effet de la chaleur.

Normalement, le réchauffement qui monte de l’Afrique (la faute des migrants qui nous apportent le soleil ?) devrait toucher les Parisiens, puis les Lillois, qui parleront un jour tous le marseillais, et qui mentiront sur tout ou presque : la taille des poissons qu’ils pêchent (s’il en reste), la beauté des femmes (ou des hommes) qu’ils pécho, les exploits qu’ils accomplissent, par exemple gagner une Ligue des Champions en l’achetant à un Cavaliere.

C’est donc tout naturellement que la presse corrompue s’empresse de surligner au stabilo rouge les vaguelettes de chaleur du mois de juillet, pour les transformer en tsunamis de suffocation. On a ainsi eu droit à la manchette terrible des « 62 000 morts de la chaleur en 2022 ». On se dit merde, y en a eu quatre fois plus que pendant la canicule 2003 et on nous a rien dit ?

Oui mais c’est le body count de toute l’Europe. Bientôt on va inclure les lézards morts dans le désert de Gobi et celui de Mojave. La presse commence donc à tricher à mort sur les cartes, qui sont toutes passées au orange et au rouge, il n’y a plus de jaune, et encore moins de vert ou de bleu. C’est l’effet réchauffiste, une surchauffe de l’information-Système.

La comique d’EELV, Sandrine Rousseau, a sorti sa mitraillette à vannes et tiré à balles réelles sur la carte de l’Espagne, devenue rouge pivoine : inutile de dire que le parti qu’elle représente a encore marqué des points de crédibilité.

On rappelle quand même qu’on peut être écolo dans l’âme et pas forcément idiot, ou menteur. Et à propos des décès prétendument surnuméraires de juillet 2022, comme le dit la dame d’Europe 1 dans la vidéo de l’étage du dessus, il ne faut pas oublier le facteur injection : beaucoup de malheureux sont morts d’avoir été piqués par la paire Leyen-Breton, qui a braqué 71 milliards dans les caisses de l’UE pour les refiler à des margoulins multicondamnés.

Peu à peu, en trichotant ici et là, en sortant des chiffres du contexte, en intoxiquant les crédules épuisés par les psychoses récurrentes, en calculant des moyennes impossibles, les agents en charge du mensonge généralisé en sont presque arrivés à la stat des 50 degrés qui a été annoncée pour 2050, à Paris et ailleurs. Il va sans dire qu’à 50 degrés, y a plus personne qui respire.

Ça nous rappelle l’autre tordu de Bill Gates qui avait tablé sur 10 millions de morts du covid, et à force de tripatouiller les actes de décès, ses employés de l’OMS ont fini par dire et voilà, simillon. Le chiffre officiel étant de 6,88 millions, la presse plus royaliste que le roi des menteurs lâchant carrément du 15 millions.

Tous les jours, on est assaillis de notifs sur nos portables avec des « alerte orange » sur tel ou tel département, des orages terribles avec du pipi de chat en guise de pluie torrentielle, des « avis de tempête » avec des vents de 26 km/h, et on déconne pas, alors que pour nous, un orage terrible, c’est quand on est à 2 600 mètres, en montagne, la tête dans un nuage menaçant, et que les éclairs tabassent de partout.

Une tempête, pour nous, c’est du 100-120 km/h dans un camping, avec les tentes qui s’envolent et les campeurs qui courent comme des dératés vers l’accueil pour se planquer, ayant tout perdu. La force de la nature, elle est là.

Ce reportage fait dans le souriant parce qu’en 2018, on n’en était pas encore à inventer du 50 degrés à Paris et du 60 en Espagne. Aujourd’hui, c’est le cas. Cette inflation dans le délire, avec une intention bien décroissante derrière, bien financière, bien mondialiste, bien attalienne, nous rappelle ces chefs des oblasts de l’URSS des années 30 qui truquaient les chiffres de la production agricole ou industrielle pour coller au plan quinquennal et ne pas froisser Staline.

Quelque part, on les comprend, vu le peu de tolérance du personnage. Mais à l’arrivée, tout s’est pété la gueule, et en vrai. On appellera ça l’inflation socialiste. L’inflation capitaliste ne vaut pas mieux, évidemment, avec sa dévalorisation salariale permanente, parallèle à l’hyperinflation du profit. L’inflation des températures, ce serait-y pas pour faire oublier la dure inflation décidée par l’oligarchie racketteuse, qui jette des millions de familles pauvres dans la misère ?

Et dans l’hémisphère sud, où c’est bien sûr l’hiver ?

• En Antarctique : pour la première fois de la saison, la température est descendue sous les moins 80. Et on parle température de l’air...
• Il a fait froid en Australie, où certaines stations ont connu des records de température, mais pas ceux qui intéressent Sandrine Rousseau.
• Il a neigé en Afrique du Sud. Ça c’est déjà vu, mais c’est quand même rare. La dernière fois, c’était il y a onze ans…