Pour sa « rencontre avec la banlieue », Jean-Luc Mélenchon avait choisi hier après-midi le quartier très sensible de la Grande-Borne à Grigny (Essonne). Une visite « à domicile », puisque la ville est gérée depuis toujours par le Parti communiste, membre de la coalition des partis regroupés dans le Front de gauche.
Le déplacement avait été organisé en deux temps : une discussion avec un petit groupe de citoyens locaux, puis un grand meeting devant 2000 personnes (5000 selon le Front de gauche), dans un stade à moitié rempli.
De la cité, Jean-Luc Mélenchon n’aura vu que ses équipements sportifs : la visite initialement prévue au bas des barres HLM a été annulée vendredi.
La séance d’échanges avec les « vrais habitants de la cité bigarrée de la Grande-Borne » n’a donc pas eu vraiment lieu, faute de spontanéité : les interlocuteurs, sélectionnés à l’avance, avaient beau se déclarer « simples habitants de Grigny », ils ont systématiquement applaudi à tout rompre le nom des élus communistes présents, y compris les moins connus !
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