Clémentine Autain (@Clem_Autain) : "Il y a une différence des sexes dans la façon dont nous consommons de la viande" pic.twitter.com/DsjF9hh6Tr
— BFMTV (@BFMTV) August 29, 2022
À gauche, on assume pas. Alors on change les mots. Par exemple, on remplace « détruire » par « déconstruire ». Ça passe mieux dans l’esprit handicapé des pacifistes. Du coup, Sandrine la verte peut se pavaner sur les plateaux télés en se vantant de vivre avec un homme déconstruit.
Un homme déconstruit, c’est un mec qui ne regarde pas les matchs de foot avec sa bière à la main en gueulant des propos homophobes contre l’arbitre. À la place, il engage un débat sociétal avec sa compagne sur le dernier document d’Arte consacré à la place de la femme noire asiatique lesbienne borgne dans les westerns spaghetti. Tout en grignotant son tofu agrémenté de trois tagliatelles sauce bolognaise végane (c’est à dire sans viande et sans tomates qui ont poussé à l’aide de fumier, donc en gros une sauce de merde avec des protéines de sojas). Débat qui n’en est pas un puisque, quoi qu’il arrive, il donnera raison à sa femme.
À gauche, on a aussi Clémentine la rouge. Rouge parce que de gauche. C’est écrit dans sa fiche Wikipédia, juste avant son histoire de viol par un homme armé... Du coup, comme elle voulait devenir féministe institutionnelle, elle avait là le diplôme pour accéder rapidement à des postes sympas, du genre que t’as plus besoin de bosser pour payer le loyer.
Mais Clémentine a la même passion que Sandrine pour l’homme soja. Ce qui met les deux éco-féministes un peu en concurrence. C’est vrai que l’homme soja n’est pas un adepte du viol, du moins dans le sens du violeur, ni un amateur de belles nanas. Aucun risque. Le problème, c’est que, quand Sandrine dit une connerie, Clémentine se sent obligée d’enfoncer le clou. Histoire de montrer que c’est elle encore la « leadeuse » (ou l’hideuse ?) du féminisme de gauche, sans trop tomber non plus sur sa collègue car il faut faire croire à la fameuse solidarité féminine (de gauche).
Donc le dernier thème inventé par nos deux olibrius (dois-je féminiser ce mot ?) concerne la consommation de viande par les hommes, jugée inégalitaire. En gros, si les hommes mangent plus de viande, c’est par virilisme. Donc c’est la faute au patriarcat.
Oui, les hommes mangent plus de viande. Mais ça marche aussi pour les autres aliments puisqu’un homme mange en moyenne deux fois plus qu’une femme (je ne parle pas des hommes sojas, du coup ce n’est pas très inclusif). En tenant compte de la masse musculaire, un homme a besoin de nettement plus de protéines qu’une femme. Demandez des précisions au maître cheikh Delavier, il vous donnera en prime un cours sur les zététiciens, des espèces de mutants entre l’homme soja et le geek de World of Warcraft. On sait pas trop d’où ça sort et on veut pas trop savoir.
Et que les écolos urbains ne nous sortent pas la blague du réchauffement climatique provoqué par la consommation de viande des mâles dominateurs. Si on prend en compte les produits cosmétiques, les fringues, les serviettes hygiéniques et autres tampons, la pilule, le chocolat au lait et les glaces qui sont des produits transformés, on peut évaluer la pollution générée dans une vie par une nana supérieure à celle de dix hommes. Bon, je n’ai pas de source, c’est une logique viriliste pleine de bon sens.
Une fois de plus on entre dans le combat de la gauche contre les bouffeurs de viande. « Iels » veulent nous déconstruire en homme soja. Il est vraiment temps de remettre les choses à leur place : l’Église au centre du village et la femme à la cuisine !
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