Le 26 avril 1986, une explosion se produit à la centrale de nucléaire de Tchernobyl (Ukraine), et cause la plus grande catastrophe du nucléaire civil. Le combustible nucléaire brûle pendant plus de dix jours et rejette des radioéléments qui se déplacent, y compris en France.
Le 26 avril 1986 dans la centrale Lénine proche de Tchernobyl, le quatrième réacteur explose au cours d’un test. Pendant des jours, il dégage des quantités énormes de produits radioactifs dans l’atmosphère. Cet accident, dont la cause est un défaut de conception du réacteur, est le plus grave accident nucléaire jamais répertorié.
Une ville morte
Il s’agit du premier accident classé au niveau 7 sur l’échelle internationale des événements nucléaires (INES), il n’en existe à ce jour qu’un autre qui est la catastrophe de Fukushima au Japon en 2011.
À Tchernobyl ce n’est que le 14 mai que la fusion sera enfin arrêtée, après avoir déversé sur le réacteur des milliers de tonnes de plomb et de sable. Entre-temps, 116 000 habitants sont évacués de la ville de Pripiat qui devient une ville morte. Ils n’y retourneront jamais. Après la fusion, un sarcophage est construit pour isoler le réacteur.
Mais la contamination de l’environnement a été gigantesque. Au total, 5 millions de personnes vivent dans une zone contaminée de 200 000 km² à cheval sur la Biélorussie, la Russie et l’Ukraine. Et le nuage de Tchernobyl touche d’autres pays, dont la France.
Un bilan qui divise toujours
Combien de personnes ont été victimes des conséquences sanitaires de Tchernobyl ? Aucun bilan ne met tout le monde d’accord, et cette question est l’objet de vifs débats notamment entre pros et anti-nucléaire. Pour l’ONU, 4 000 personnes ont été tuées par les radiations.
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