Thomas Guénolé : « Moi je suis d’origine ashkenaze (...) je suis un cosmopolite assumé, cosmopolite et xénophile », la discussion aurait dû s’arrêter là. Parce que débattre scientifiquement sur le lien éventuel entre immigration et délinquance nécessite l’absence de conflits d’intérêts. Le petit bolchevik à lunettes, qui porte sur lui – physiquement : le crâne chauve, la barbichette et les petites lunettes rondes – à la fois toute la bureaucratie soviétique, la science lyssenkiste et l’intolérance khmer, n’a aucune légitimité pour nous parler de sentiment d’appartenance, de lien charnel avec la Patrie.
Même si l’on peut lui concéder qu’il est venu débattre avec un ennemi politique et qu’il a évité l’insulte directe, ce genre de petit bureaucrate universitaire – largement payé par nos impôts tout au long de sa carrière – est difficile à suivre tellement ses airs doctes de rond-de-cuir gonflé de sa supériorité morale le transforme en tête à claque.
Et c’est bien sûr au nom de cette supériorité morale qu’il tente de nous démontrer, avec toujours les mêmes démonstrations pseudo-scientifiques, qu’il faut naturellement interdire le Rassemblement national. Encore un tour de passe-passe – d’aucuns diraient de pilpoul – pour nous interdire encore quelque chose au nom de la Démocratie ou de la Liberté. Comme dirait l’autre, plus con tu meurs !