Quatorze ans après ce titre prémonitoire, Comprendre l’Empire, on dirait bien que le monde va vers la révolte de nations, contre le mondialisme, ou l’Empire. La mondialisation, quasi inévitable, s’est accompagnée d’un mondialisme qui n’était qu’idéologique, et donc évitable.
Si la mondialisation a changé la donne économiquement, du fin fond de la Chine jusque dans nos territoires les plus perdus de la République, le mondialisme s’est immiscé dans les sociétés occidentales, rongeant ses structures traditionnelles comme un acide. Les Soros, les Gates, les Fauci ont été les artisans de cette démolition programmée, qui fait curieusement suite à celle des tours du 11 Septembre. Si la mondialisation a changé nos vies, à l’instar de l’essor industriel au milieu du XIXe siècle, le mondialisme s’est occupé de changer l’individu, pour en faire un nouvel esclave. Les démocraties ont gardé leur nom, mais à l’intérieur, elles étaient vérolées, rongées par le virus mondialiste, qu’on appelle aujourd’hui le wokisme.
Et après deux décennies de ce régime, il semble que les peuples occidentaux commencent à comprendre la donne. On détruit leur foyer, leurs habitudes, leur boulot, leurs traditions, leur couple, leur famille, jusqu’à leurs enfants. L’attaque n’est pas éclair, ce n’est pas une blitzkrieg, mais une attaque lente, sournoise, souterraine. Depuis que les premières pierres de la maison France commencent à tomber, avec Notre-Dame en tête de file, une prise de conscience s’opère : si les gauchistes ont applaudi la destruction du symbole catholique, d’autres ont saisi la menace. Quelque chose s’attaque à la France, à la France éternelle, et à ce qui a fait la France. Une entité veut détruire le génie français, ou la spécificité française, pour rester sobre.
On ne va pas réécrire ici le livre prophétique sorti en 2011, simplement montrer que nous sommes visiblement en train de passer à une phase de résistance mondiale au mondialisme. Petit tour d’horizon de la traduction politique de ce réveil.
Quoi qu’on pense de ces individus, la montée progressive au pouvoir depuis 2000 des Trump, Poutine, Xi, Bolsonaro, Milei, Meloni, Haider, Orbán ou Fico, fait collectivement sens. Ce sont, malgré les outrances du président argentin, des libéraux nationalistes. Les prochains à venir seront sans doute des Marine, des Weidel ou des Georgescu, mais l’effet de dominos est certain, évidemment impulsé par l’Amérique. On a vu une première vague euronationaliste se lever après la première élection de Trump en 2016 (avec la tournée européenne de son éminence grise Steve Bannon), mais elle a été absorbée par les systèmes en place, dont c’est presque l’unique fonction : empêcher l’arrivée au pouvoir dans nos démocraties vermoulues de véritables défenseurs de la nation.
À l’orée de cette année 2025 lourde de changements et de dangers, on voit l’Autriche basculer dans le nationalisme – on aurait pu dire l’extrême droite mais ça signifie simplement antigauchisme – avec le Kickl en pole position pour former une majorité, alors qu’il y a encore trois mois, même en tête des législatives, le FPÖ n’avait pas d’allié pour gouverner. Idem en France avec une Macronie à l’agonie, et le Système, soit le pouvoir profond, qui est prêt à donner les rênes du pays au RN. À un RN sous contrôle, diront les râleurs, oui mais c’est ça ou rien, c’est-à-dire la gauche avec Mélenchon. On le voit, dans les pays concernés par ce basculement, désormais inévitable vers un néonationalisme, la question israélienne reste décisive. Pour l’instant, peu de pays se reconstruisent ou veulent se reconstruire sur un nationalisme national et non pas sioniste. C’est particulièrement le cas en France où, sans trancher dans le sens israélite, un parti, même majoritaire comme le RN, ne peut accéder au pouvoir. Après, une fois au pouvoir, il peut tout se passer. Certains rêvent d’une taqiyâ de Marine et ses lieutenants…
Dans ce jeu de dominos, on peut compter sur Elon Musk, l’exécuteur de Trump, pour renverser les régimes démocratiques pourris. Il a fait la France, il fait désormais l’Angleterre. Quand c’était les démocrates américains qui mettaient toute l’Europe à leur botte, ça ne gênait pas notre presse aux ordres. S’appuyant sur le scandale pédocriminel de Telford, Musk a balayé le Premier ministre britannique.
Les Français antinationalistes ou européistes ont compris : les trumpistes sont entrés en guerre contre eux et leur pouvoir honni par 450 millions d’Européens. Loiseau, européiste radicale et hystérique s’il en est, tente de réveiller les foules :
Elon Musk a complètement perdu les pédales. L’homme le plus riche du monde est un irresponsable. https://t.co/Tox41vBbRS
— Nathalie Loiseau (@NathalieLoiseau) January 6, 2025
Bien au contraire : Musk s’attaque à la racine du mondialisme, en ciblant la paire Soros-Gates. Fauci, lui, est déjà écarté ; quant à Schwab, il est mal en point.
« Les milliardaires George Soros et Bill Gates se sont immiscés dans la politique européenne pendant des décennies, dépensant des sommes colossales pour influencer les élections. Ils encourageaient l’ouverture des frontières et le transfert du pouvoir des gouvernements nationaux vers des organisations supranationales. Merkel et Macron n’y voyaient aucun inconvénient. »
« George Soros a dépensé des milliards pour créer le cauchemar des faux demandeurs d’asile qui détruit l’Amérique et l’Europe. »
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Alexis Poulain l’affirme :
Quand Elon Musk est accusé “d’ingérence” en France, demandez-vous pourquoi ces mêmes critiques restent silencieux face à Soros chez Macron, Bill Gates à l’OMS, ou les oligarques français qui façonnent présidents et politiques. pic.twitter.com/294Siz9yy0— Sined Warrior (@SinedWarrior) January 7, 2025
Bonus géorgien réjouissant
Le président du Parlement géorgien Shalva Papuashvili : « Je ne vais pas m’immiscer dans les affaires intérieures de la France, mais étant donné que 61 % des Français soutiennent la démission du président Macron et que 50 % souhaitent la dissolution de l’Assemblée nationale, de nouvelles élections pourraient être une bonne solution pour résoudre le conflit politique. »