J’ai l’impression de voir la version occidentale du débat ougandais que vous aviez mis en ligne sur le site il y a quelques mois ; la dimension « fruits et légumes » en moins. Et le problème que j’ai avec ce genre de séquence, c’est qu’il y a toujours ce parfum de frivole qui flotte dans l’air et qui fait que je n’arrive pas à prendre au sérieux les discours, d’une part ; et ceux qui les tiennent, d’autre part, par ricochet.
Ceci dit, c’est peut-être le signe que le LGBT a achevé d’exciter tout le monde. On a un journaliste hétéro qui se dit « allié de la communauté » - apogée du lamentable - et, de l’autre côté, un sportif un peu bourru, plus sympathique, certes, mais qui donne l’impression de s’amuser plus qu’autre chose. On sent presque un soupçon de jubilation dans sa contre-attaque.
Or, la propagande trans, notamment dans les écoles, ne devrait pas être un sujet de rigolade. Elle doit être éradiquée de l’espace public et sans la moindre pitié. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille manquer de respect aux individus adultes qui se trouvent être dans cette configuration « monsieur-madame ». Ce qui ne veut pas dire qu’il faille interdire de chambrer non plus, qu’on soit bien d’accord.
Pareil, le mot « gay » n’aurait jamais dû supplanter le mot « homosexuel » à moins de vouloir souligner la différence entre les homos discrets, non militants, et les homos communautaires et agressifs. Mais là, malheureusement, à part Alain Soral et quelques esprits raffinés à la marge, personne ne semble vouloir faire cette différence - alors qu’on devrait tous la faire.
Il semblerait, enfin, que l’homosexualité, dans l’esprit des gens, soit désormais définitivement et inconsciemment associée à la problématique trans, alors que les deux phénomènes sont quand-même radicalement différents. Et ceux qui, intellectuellement, inconsciemment, font un mélange de tout ce petit monde-là ne se rendent pas compte qu’ils sont les victimes - et les idiots utiles - de ce que le LGBT cherchait à faire : c’est-à-dire l’amalgame des marginalités contre la majorité, jusque dans les esprits de ceux qui y sont pourtant étrangers.
De mon côté, je continue à écrire sur ce sujet en privé en espérant être publié un jour d’une manière ou d’une autre. Parce que j’ai l’impression que personne ne souhaite vraiment faire le boulot jusqu’au bout sur la question LGBT et sur ses dégâts irréversibles infligés aux esprits de tous bords - gauche et droite, à la marge et dans la norme.
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