Egalité et Réconciliation
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Un site Internet pour rendre hommage aux soldats de la 1ère Armée française

Formée en Afrique du Nord, l’Armée B, qui deviendra plus tard la Première Armée française, sous les ordres du maréchal de Lattre de Tassigny, a joué un rôle déterminant dans la Libération de la France, au cours de la Seconde Guerre Mondiale.

En près de 9 mois, et depuis le débarquement en Provence, le 15 août 1944, la Première Armée française a libéré le tiers du territoire métropolitain, poursuivi son effort jusqu’en Allemagne, avec la prise de Stuttgart et d’Ulm, vaincu les 19e et 24e armées allemandes et fait 180.000 prisonniers. Ce parcours permettra à son chef, sur instruction du général de Gaulle, de signer, au nom de la France, l’acte de capitulation du IIIe Reich, à Berlin.

« Si l’avenir s’ouvrait devant la France, c’est parce que les soldats de la Première Armée française avaient combattu », écrira plus tard l’homme de l’appel du 18 juin 1940.

Environ 400.000 hommes ont servi dans les rangs de la 1ère Armée. Et il est estimé que 17.000 d’entre eux ont perdu la vie et que 41.000 autres ont été blessés. Afin de leur rendre hommage et d’oeuvrer au devoir de mémoire, le groupement départemental de la Gironde de l’association Rhin et Danube a mis en ligne un site Internet consacré à l’épopée de « l’armée de Lattre ».

Plusieurs publications en ligne ont déjà évoqué l’histoire de la Première Armée. C’est notamment le cas du site de la Fondation du Maréchal de Lattre de Tassigny. Mais la force de celui du groupement départemental Rhin et Danube de la Gironde, intitulée « L’extraordinaire épopée de la 1ère Armée française », repose sur les nombreux témoignages, désormais disponibles au plus grand nombre. Cette somme est complétée par des fiches biographiques ainsi que par une partie très intéressante concernant les matériels utilisés par les soldats de la 1ère Armée.

L’idée de réaliser un tel site a été proposée il y a un an par le colonel René Massonnat, un ancien de la 1ère Armée et du Corps expéditionnaire français en Indochine. Trois personnes l’ont ensuite réalisé : le général (2S) René Auvin, président de la section Rhin et Danube du bassin d’Arcachon et le colonel René Massonnat pour la rédation des textes ainsi que Noël Couraigne, un journaliste, qui a effectué la mise en pages.

Pour avoir une idée de ce qu’ont accompli ces soldats de la 1ère Armée, le mieux est de citer leur chef. « Mes petits gars, ils ont été merveilleux. Je pouvais tout leur demander. Jamais armée n’a connu pareil enthousiasme ni montré plus de discipline intellectuelle. La victoire de Freudenstadt et son exploitation dans trois directions divergentes est quelque chose d’unique. Il fallait des soldats sensationnels pour oser cela. Et pourtant ce sont des petits Français comme les autres. Il y a 10 mois, ils ne savaient rien ! » a ainsi écrit le maréchal de Lattre de Tassigny.

Pour en savoir plus :

L’adresse du site « L’extraordinaire épopée de la 1ère Armée française » : http://rhin-et-danube.fr/

 






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2 Commentaires

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  • 17.000 morts c’était 10 minutes sur le front de l’Est, mdr.

     

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    • #85618

      N’importe quoi, Bibi...
      Quant vous parlez du front de l’Est, vous voulez parler de la Wehrmacht ou de l’Armée Rouge ?
      J’ignore le chiffre pour l’Armée Rouge mais pour la Wehrmacht la moyenne des morts à l’est c’était 30 000 morts par mois (soit 1000 par jour, soit en gros 15 morts en 10 minutes). Rien à voir avec 17 000 morts en 10 minutes, ni d’un coté ni de l’autre... meme en supposant que les soviétiques aient eu 10 fois plus de pertes, ça ne ferait que 150 morts en 10 minutes, soit mille fois moins que ce que vous racontez...

      A ma connaissance les seuls à avoir réussi l’exploit d’avoir dans les 17 000 morts en 10 minutes c’est les Anglais lors de la bataille de la Somme en 1916, lorsque leurs crétins de généraux eurent la fabuleuse idée de lancer l’attaque en faisant marcher l’infanterie au pas, sous le feu des mitrailleuses allemandes et des obus !