Il y a encore des gens qui croient que le tandem Biden/Harris a gagné à la régulière l’élection présidentielle américaine. Si, si, ne riez pas. Et qui croient même qu’ils l’ont fait grâce à leurs idées « progressistes » face au vieux macho réac raciste et populiste qu’est Trump, soutenu par des néo-nazis (même si c’est Biden qui a un lourd passé de citations racistes derrière lui et si c’est encore Biden qui a trempé avec son fils junkie Hunter dans le coup d’État néo-nazi de 2014 en Ukraine).
Ce sont les mêmes qui soutiendront encore que les réunions de campagne désertes de Biden prouvaient juste le caractère responsable de ses électeurs en pleine pandémie covidienne, tandis que la foule rassemblée par Trump à chacun de ses déplacements était le signe du fanatisme de ces extrémistes incapables de s’incliner devant la Science et ses grand-prêtres, ayant déclaré la nécessité des règles de distanciation sociale.
Pourtant, de plus en plus de monde voit bien que quelque chose ne tourne pas rond à la présidence des USA, ne serait-ce qu’en raison du nombre d’avis négatifs recueillis par chaque vidéo publiée sur la chaîne YouTube de la Maison-Blanche, toujours largement supérieur au nombre d’avis positifs. Étonnant pour un président triomphalement élu ayant pulvérisé les records de voix !
Oui mais… c’est en réalité bien pire que cela.
Des internautes attentifs ont remarqué que les comptages des votes négatifs avaient tendance à redescendre régulièrement ; il est certes possible pour tout un chacun de changer un vote initialement négatif en vote positif, mais le caractère systématique de ces « purges » d’avis défavorables avait, à l’œil nu, un aspect éminemment suspect. C’est alors qu’une jeune informaticienne, Zoe Phin, décida d’écrire un petit programme pour collecter automatiquement les statistiques de toutes les vidéos publiées par la Maison-Blanche (nombre de vues, « likes » et « dislikes ») au cours du temps, toutes les 80 secondes pendant 24h.
Le résultat est sans appel et, présenté sous forme de graphiques, assez hilarant. Que des gens puissent être confortablement payés pour faire ce genre de triche digne d’un cancre d’école primaire, et qu’ils puissent le faire en espérant que cela ne se verra pas, en dit long sur la « qualité » du personnel politique en question.
Je vous propose ci-dessous la traduction de son article, qui à la rigueur pourrait s’en passer (c’est très visuel), mais j’ai pitié pour les allergiques à l’anglais.
J’ai vu des captures d’écran de YouTube modifiant les préférences des vidéos de la Maison-Blanche. J’ai décidé de faire moi-même une analyse approfondie. J’ai écrit un script pour vérifier les statistiques vidéo toutes les 80 secondes pendant 24 heures – pour toutes les vidéos sur la chaîne YouTube de la Maison-Blanche.
Les données collectées sont archivées ici et ici. Le format est « CSV » séparé par des espaces, comme suit :
Voici un exemple de la manipulation la plus flagrante :
Certaines vidéos ont été supprimées en quelques minutes !
Le total des mentions « J’aime » (likes) + « Je n’aime pas » (dislikes) était supérieur au nombre de vues dans certains cas. Bien que cela semble impossible, YouTube met à jour les vues plus lentement, de sorte qu’elles ne reflètent pas les vues réelles du moment. Par exemple :
Il est donc possible que les « likes » et les « dislikes » s’accumulent alors que les vues restent les mêmes. Mais finalement, le nombre de vues rattrape son retard pour mieux coller à la réalité.
L’enregistrement de toutes les suppressions de « dislikes » est archivé à cette adresse : https://pastebin.com/raw/F4ELDc4R.
130 000 « dislikes » ont été supprimés en 24h !
Et c’est pour le président américain le plus populaire de tous les temps !
Enjoy – Zoe
Mise à jour :
Le fuseau horaire des graphiques correspond à l’UTC (Londres). Avez-vous remarqué l’énorme baisse à 06h00 (01h00 de l’Est des États-Unis) ? La plupart des travailleurs s’endorment à ce moment-là. Coïncidence ? Je crois que non.
Code wh.sh :
Pour lancer le programme :
Collecter les données :
Compter les suppressions de « dislikes » :
Tracer des graphiques :
La guerre actuelle, qui est mondiale, est bien une guerre de l’information. Une guerre que le peuple, à terme (« We The People », pour reprendre les termes de la Constitution américaine) ne peut que gagner, car une infime minorité de tricheurs, même très bien payés, ne peut rien face à l’intelligence collective d’une humanité en train de s’éveiller. Ce qui ne signifie pas que tous les humains sont intelligents et vertueux, mais qu’il en existe un nombre largement suffisant pour que, lorsqu’ils sont connectés entre eux, ils démasquent aux yeux de tous les menteurs et tricheurs.
L’information descendante, c’est fini.