Le contrat de Bourla/Pfizer est loin d’être le plus gros contrat de la Commission européenne. D’ailleurs cette fameuse Commission se dispense de rendre des comptes, qui sont validés par la Cour des comptes, dont personne ne lit les rapports, ni même ceux de l’OLAF spécialement chargée de lutter contre la fraude budgétaire, qui ruisselle à travers tous les niveaux administratifs irrigués par Bruxelles. On en finirait pas de lister toutes les mafias arrosées par la Commission qui adore acheter l’adhésion à ses programmes de changement, en graissant la patte des intermédiaires politiques ou économiques. Le budget Covid de relance/soutien de l’économie et le budget du « green Deal » de F. Zimmermann sont très supérieurs au budget alloué à l’achat des vaccins stricto sensu. D’ailleurs Marine Lepen aurait pu les décortiquer face à Macron dans son débat pitoyable, qui était visiblement arrangé d’avance.
On pourrait aussi citer le budget de création d’infrastructures dédiées aux véhicules électriques, dont les « giga factories » destinées à la production de batteries, notamment celles à hydrogène. Le plus bizarre est que personne ne s’interroge sur les sources de financement devant ces budgets faramineux, qui dépassent de loin des ressources propres de la Commission. Et pour cause, puisque le recours au financement de marché par l’émission de dettes par la Commission apparaîtrait au grand jour, ce qui permettrait de lever le voile sur l’endettement européen garanti par les Etats-membres de la zone euro, qui vivent eux-mêmes sous perfusion des marchés. Quand on jouit des avantages inégalés d’une monnaie de marché, notamment dans le recyclage de la monnaie crédit alloué par les banques en monnaie dette de marché achetés par les investisseurs, on ne s’amuse pas à cracher dans la soupe. On critique à la marge,, mais pour le reste, on ira pas jusqu’à compromettre la poule aux œufs d’or, qui fait vivre tout le système, à commencer par le PE. Et puis, la Commission non contente de tirer sur des ressources qu’elle n’a pas, finance derechef un futur Etat-membre ukrainien, dont elle subventionne les finances publiques, à coups de un milliard par mois, en plus des aides américaines et des organisations internationales, en oubliant au passage les anciennes dettes et en promettant de financer la reconstruction, lorsque la guerre aura pris fin. Tant qu’on y est, autant prévoir la reconfiguration de la Fédération de Russie, dont on commence à évoquer la dissolution.
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