L’EMPIRE
Dans certains cercles, certains milieux introduits
Se décident la perte ou le salut
C’est selon leur humeur, leur état d’esprit
Certes, la fin eux aussi les guettent
Juste retour de l’infamie
Mais avant que le temps ne les arrêtent
Combien encore voleront-ils de vies ?
Que le vent les emportent,
Qu’il nous venge en quelque sorte,
C’est tout les anges que j’exhorte
Les bons génies à la lampe
Que j’invoque quand je frottes
Hissez haut le drapeau de la justice
Portez plus haut que l’oriflamme du malheur
Soufflent d’un élan porteur ces mots propices
Il me semble, il nous semble qu’a sonné l’heure
/
Tout vos discours vides, dangereux plus qu’il n’y parait
Vecteurs pour vos âmes cupides,
Moteur à vos projets en panne, désuets
Impuissance, disproportion de nos missives
Révolution de papier, mais jusqu’à ce que vie s’ensuive
Contre grès, contre vents, contre vous, toujours le combat à jamais
Le torrent déferlant de nos larmes les noient
Pour le bien de tous, c’est sans dire, ça va de soi
Car pour un seul de nous qui s’en tire, leur passe entre les doigts
C’est des milliers d’autres qui expirent, pire, crois moi.
Pas plus qu’une plume, pas plus qu’un papillon d’un jour,
La vie dans la balance du négoce, ne pèse pas bien lourd
Ceux qui se traînent l’enclume connaissent le prix de leur séjour
Pas de paresse pour la malchance, précoce est la mort en retour
/
C’en est trop, c’est en est assez, vieux glaciers
Sur vos trônes fiduciers
Assis, confortables matelas de liasses
État bourré, de tas et de tas de billets
Griffonnés à la pointe de nos incisives
Ciselées, empoisonnées
Donnent du sens à nos complaintes vives
Enfance chiffonnée, innocence emprisonnée
Le poids de leur fautes, de leur erreurs
Pesant d’avantage que l’Atlas
Lourdes, lourdes sur leurs épaules coupables
Mauvais apôtres, petit rois censeurs qu’on les écrasent
Qu’il sachent que nos âmes restent sourdent aux mirages
Dont-ils nous accablent
Quand vous coriphez, vous nous amusez
Escogriffes, bouffons qui font que la donne est faussée
Osez, contre vos ruses usées aller, overdosées
Vos excuses donnent la nausée !
Répondre à ce message