Alain de Benoist est un néo païen et en cela il ne comprend rien à ce qui transcende l’individualité (l’individualisme étant une idéologie)
Si vous croyez que l’individualisme est le produit de cette spiritualité communautaire ET universelle a-monothéiste qu’est le paganisme, vous commencez votre démonstration de travers.
"L’individualisme païen" c’est simplement le non-rejet du corps (terrestre) de la sphère du divin.
L’individualisme est effectivement une idéologie (et une praxis), mais qui plonge ses racines davantage dans l’héritage biblique vétéro-testamentaire qu’évangélique.
Pour filer à mon tour une métaphore botanique, je dirais que si le mosaïsme est la racine de l’individualisme, le Christianisme en est le tronc.
Pour les branches, l’humanisme post-renaissance et l’Eglise réformée.
Quant aux fruits, nous le savons, ils sont indigestes.
Si le Droit prend sa source dans l’individuel (...) ou dans le Collectif (...), on est toujours dans le subjectif, l’individuel, l’ethnique ou le national.
Il vous est vraiment indispensable de séparer le divin du subjectif, de l’individuel, de l’ethnique et du national ? Mais alors... Il n’y a pas de divin dans l’homme ?
Le Christianisme, contrairement à ce qu’il avance, (...) prône une doctrine qui s’appuie sur une révélation(...), et toute révélation est transcendante et universelle !
Accordez-lui au moins, du haut de votre autorité, de savoir que la religion chrétienne "s’appuie" sur la révélation des Evangiles.
Mais par égard pour Jésus Christ, ne défendez pas le message chrétien en occultant ce qui en fait la grandeur : le dieu qui se fait homme pour libérer de la faute, marque du Père, c’est la divinité réconciliant le ciel et la terre, l’esprit et la matière, l’homme et la femme, la vie et la mort.
Le Christ est venu pour libérer les hommes de la culpabilité, imprimée par Yahvé.
Il dit : vous n’êtes plus coupables et par conséquent vous n’avez plus besoin de Loi. L’amour rend la Loi inutile car il est la loi naturelle du coeur.
C’est cela, accomplir la promesse. Si le juif aime tant le pouvoir, c’est de ne pas assez aimer l’homme.
L’amour dont parle le Christ, c’est celui de la Vie, donc aussi de la nature et de l’homme.
Et s’il dit "amour du Père", puisque le Fils est aussi le Père, cela fait de l’homme un objet d’amour pour lui-même.
L’amour de soi-même en tant qu’homme est la condition de l’amour du prochain.
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