Troisième partie :
N’ayons pas peur des mots ; Rousseau s’est permis un regard dilettantiste sur sa société de l’époque, sans pour autant user de sévérité sur les réelles causes des déviances inhumanistes...
Soyons clairs, sa société, comme celle qui nous gouverne de nos jours, passe par le crible des intelligences masculines, c’est-à-dire des intelligences à la conscience limitée, puisque par nature, le masculin ne peut contacter physiologiquement sa Conscience qu’après quarante ans... et encore, si ce masculin a eû la chance d’avoir des parents ouverts à l’évolution d’un fils, sinon, comme pour l’ensemble des membres du genre, le soi-disant homme ne raisonnera qu’avec son système intellectuel, autrement dit : en restant sourd à sa Conscience parce que non-connecté.
Il convient d’ouvrir les yeux sur le Réel de la Vie et de ses Lois, en commençant par se demander où se cache notre Conscience, et ce qui la compose. Autant le féminin baigne, du fait de sa nature magnétique, dans la Conscience dès sa première respiration, autant le masculin se détache de cette Conscience par la poussée de testostérone à sa naissance, ce qui a pour vertu de générer un vide chez l’homme qu’il cherchera toute sa vie à combler pour se sentir quelqu’un... soit en se toisant par la compétition, soit en inventant des outils ou des artifices pour se sentir être. C’est là une Loi naturelle de Vie, et non une maladie ou une tare quelconque. Il s’agirait d’ouvrir les yeux sur les qualités des genres, en acceptant que, par nature, l’homme soit un dégénéré de femme, afin qu’il soit dans sa fonction de Créateur et non de gestionnaire. La gestion est de l’ordre de la Conscience puisqu’elle a comme curseur obligatoire : les conséquences des actes.
Cette Conscience liée à l’état de nature n’existant pas chez l’homme, celui-ci a inventé l’état civil, la justice, etc. selon sa raison intellectuelle, ce qui lui donne une trame, un support pour compenser ce vide... et il s’invente de soi-disant lois qui ne sont que des règles intellectuelles générées par une Assemblée Législative de ’’Masques et de Fantômes’’ comme les nommait Victor-Hugo.
Même à notre époque, la nature des genres n’est pas connue... Où allons-nous ?...