C’est carrément la Semaine sainte, la dernière ayant été gâchée à dessein par un incendie : Ruquier en délicatesse sur France 2, Moix dans les choux israéliens, Bruel accusé d’exhibitionnisme en Corse, et Balkany sous les verrous de la Santé. On peut vous dire qu’à la Rédac, on a débouché une bouteille d’eau pétillante ! Mais ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas de se réjouir des ennuis de deux personnalités (Ruquier et Moix comptent pour du beur), qui plus est de confession juive, ce qui est extrêmement risqué.
Non, ce qui nous gêne, c’est l’impunité qui profite à une communauté qui a TOUS les droits pendant que les Français, TOUS les autres Français, sont astreints à une règle de plus en plus rigoureuse. C’est ça qui est insupportable. Et TOUS les Français le pensent, le savent, mais ne le disent pas comme nous, parce qu’ils ont peur des coups. Nous, les coups, ça nous connaît, on est un peu les enfants martyrs du Système. Autre chose que Moix qui, si on l’écoute, a été déporté dans son enfance dans un camp nazi familial...
- Yann, alors très jeune, se tient bien planqué au 2e rang un peu au milieu
D’abord, on n’est pas censés savoir que Balkany & Bruel sont juifs. Mais, attendez, notre stagiaire nous fait de grands signes : Bruel aurait participé à des soirées de dons pour les Israéliens pauvres (les Gilets jaunes de là-bas), et Balkany a déclaré, lors de son procès, « la spoliation, nous et ma communauté, nous savons ce que c’est ».
Alors là attention, parce que dans une phrase, la spoliation, c’est comme la sodomie, ça peut avoir un sens actif et un sens passif. Du coup, on ne sait pas si Patrick (Balkany, pas Bruel) veut parler de sa communauté qui aurait spolié des gens – et si c’est le cas, qui ? – ou s’il veut parler de sa communauté qui aurait été spoliée.
Mais dans ce cas aussi, par qui ? Vous voyez, on n’est pas sortis de l’auberge israélienne, restons plutôt en France, où les choses sont plus simples.
Cette semaine, à Paris, c’est la grève des métros. Les rames qui restent au dépôt sont solidaires des cheminots du rail souterrain qui luttent pour ne pas travailler jusqu’à 120 ans.
Le Figaro, toujours en pointe quand il s’agit de social, nous apprend que les agents de la RATP (Reste Assis T’es Payé, disaient les jaloux) bénéficient d’un « régime spécial ». Ici, premier avertissement : régime spécial, c’est Sonderbehandlung, ou traitement spécial, de sinistre mémoire. Les nazis éliminaient ainsi leurs ennemis, en utilisant cet euphémisme. Si vous allez en Allemagne (pays boudé par le tourisme depuis 75 ans), et si vous entendez « Sonderbehandlung », fuyez !
Voyons voir ce que balance Le Fig sur les fonctionnaires du sous-sol…
À la RATP, 42 000 salariés au statut peuvent partir à 57 ans, et même à 52 ans pour les roulants et travailleurs en souterrain, selon le haut-commissariat à la Réforme des retraites. En 2017, l’âge conjoncturel de départ à la retraite (celui auquel les agents liquident dans les faits leurs droits) était de 55,7 ans à la RATP, contre 63 ans dans le privé, et plus de 61 ans dans le public, indique la Cour des comptes dans un rapport de juillet dernier. « Or le maintien de ces départs précoces ne se justifie pas par des écarts significatifs d’espérance de vie à 60 ans, âge auquel 89,9 % des salariés de la RATP sont à la retraite », notent les magistrats financiers.
Voyons maintenant combien touchent ces coquins de Morlocks :
Outre un départ précoce, le régime assure une pension élevée. Pour les nouveaux retraités de 2017, la pension brute moyenne en équivalent carrière complète s’élève à 3 705 euros mensuels à la RATP, contre 2 206 euros pour un fonctionnaire d’État, note la Cour des comptes. Comparés aux anciens salariés du secteur privé des transports, les retraités de la RATP ont une pension supérieure de 24 %. Quant au taux de remplacement (part du dernier salaire touchée en arrivant à la retraite), il atteint le niveau record de 88 % à la RATP, contre 75 % en moyenne dans le public et 50 % dans le privé.
Punaise des bois ! 3 700 balles à la retraite, les mecs peuvent partir à Ibiza avec ça, gober des ecstas en écoutant du David Guetta toute la nuit, le mec qui achète ses tubes à des créateurs obscurs pour en faire une montagne de fric en signant 100 % des droits – la méthode Gainsbourg – tout en augmentant sa dollarisation en collant des pubs pour Renault dans ses clips mondialistes… On a l’air de jalouser, comme ça, mais nous, chez E&R, on a la convention collective la plus balaise du marché. Après 40 ans de maison (2007-2047), et la participation qu’on touche – merci de Gaulle – à l’image des caissières d’Auchan, on sera riches, riches ! Même Filoche devrait nous applaudir.
Tiens, qu’est-ce qu’il devient, l’inspecteur du travail à la retraite qui a léché les pieds du lobby en se frappant le cœur pour ne pas se faire traiter de facho après avoir relayé un de nos montages photo ?
— Gerard Filoche (@gerardfiloche) September 12, 2019
Eh bien ce bon vieux Gégé-la-Pétoche, il nous prépare une Fête de l’Huma de folie avec Noiriel et Ruffin.
Ruffin, on connaît : c’est le Iznogoud de LFI qui rêve de prendre la place de Méluche, qui tonne contre les grands patrons, la Banque et tous les méchants du libéralisme mais qui a voté Macron le 7 mai 2017, allez comprendre… C’est comme si nous on bossait chez E&R en étant inscrits à la Grande Loge Nationale du Grand Orient de la Paix Universelle des Frères la Truelle en Costume à la Con (la GLNGOPUFTCC).
Noiriel, c’est le dernier régiment envoyé par la gauche intellectuelle pour contrer l’influence de Zemmour dans la population, on va revenir sur ce zèbre mais dans un autre article, car on sera plutôt dans le tragique que dans le comique.
Dans les années 30, les communistes n’avaient pas le droit de faire partie d’une de ces sectes laïques, relire Hindi, et en ce sens ils rejoignaient les fascistes qui eux ont fait le ménage pendant la « divine surprise ». Là on sent que nos jeunes lecteurs vont un peu lâcher la rampe mais c’est pas grave, il faut qu’ils souffrent un peu du cervelet. Même une rubrique légère doit avoir ses grumeaux.
À propos de grumeaux, ces trucs qu’on repère dans la soupe ou dans la purée qui n’ont pas été suffisamment broyés et qu’on a du mal à avaler, on nous a envoyé une photo assez incroyable.
Oui, la Suisse (qui est un peu française) a sa colonelle transgenre, champions du monde, ouaiiis, super, crocorico. On ne sait pas ce que ça donne avec les soldats, les officiers et les sous-offs, mais on parie que la meuf va être inattaquable. D’un point de vue sociétal, s’entend. Bon, ça nous choque un peu mais on doit retarder. Pourtant on a des potes pédés et trans, eh oui, et même de sacrées folles, mais des folles marrantes, de la mégafiotte accro au rôti de veau qui vous racontent des trucs hilarants de derrière les faggots, mais pas dans l’armée. Il s’agit quand même de défendre la civilisation contre les Russes !
« Ne dites jamais acquis social, dîtes conquis social pour bien montrer que les choses ne sont jamais acquises mais qu’elles sont conquises » (Croizat)
On parlait d’années 30 et d’armée, de social et de travail, ça tombe bien parce que le Croizat, inconnu au bataillon, nous a laissé un héritage insensé.
Le moindre employé d’une TPE familiale à Mortroux au fin fond de la Creuse bénéficie des avantages arrachés au patronat par ce visionnaire, y a pas d’autre mot.
Ce petit métallo coco de 13 ans qui a fini ministre du Travail dans le CNR a transformé sa souffrance en conscience, comme Jésus, même si le mec de Nazareth n’était pas coco.
Quoique, un peu quand même sur les bords. Il a bien fait chier l’oligarchie de l’époque, qui n’a pas apprécié le traitement : « sépulcres blanchis », « hypocrites », « serpents », « gens de peu de foi », « assassins des prophètes », tout y est passé. Et encore, on suppose que les apôtres ont édulcoré le propos parce que ça devait plutôt être du « fils de pute bourgeois grand format », « sanhédrin de chiottes », « marchands de merde », « enculés de faux croyants », et autres joyeusetés.
Ça nous gêne profondément d’écrire de telles insanités, croyez-le, et ce qu’on entend à l’église aujourd’hui ne doit pas être modernisé, non, on n’est pas partisans d’un Vatican 3 – c’est pas écrit pape François ici – mais il est bon de revenir à la racine des choses, un peu comme le punk rock est venu mettre un terme aux excès du rock symphonico-progressif, dit aussi rock poussif, dans les années 70’.
Toujours, dans l’Histoire, vient le moment du grand coup de balai.
Et en ce moment, on sent que ça frémit pas mal du côté du manche, mais c’est le peuple qui commence à vouloir le tenir. Et il n’a pas toujours conscience de ce pouvoir ultime. On voit des idoles tomber, des lobbies qui serrent les fesses (d’autres qui les desserrent), on vit une époque formidable, pour reprendre la formule de Reiser. Alors évidemment, ça peut basculer dans le gore, mais c’est pendant les phases d’accélération tectonique que l’Histoire fait bouger la politique, les masses, les classes, et parfois, la hiérarchie sociale se retrouve cul par-dessus tête.
Exemple, les bolcheviques en 1919 : une bande de bâtards déchaînés et conscientisés met la main sur l’Eurasie ! D’accord, on a lu Sutton, la révolution a été un peu soutenue par les milieux d’affaires « new-yorkais » qui voulaient dégager le Tsar, jugé pas assez « américanophile », et par les « intellectuels » de l’époque, qui ont d’ailleurs assez mal fini avec Staline.
Parfois, en Histoire, il ne faut pas tergiverser, il faut foncer, à la Alexandre le Grand.
« Droit au but », devise de l’OM. Mais pas contre son camp, hein. L’avenir est de l’autre côté de la barrière.
Police police ! Ouvrez le péage ! pic.twitter.com/QoWtCjZAqx
— Abzu [ matricule 15 666 ] (@15Abzu) September 12, 2019