On ne peut que saluer leur initiative qui va a priori dans le sens inverse de ce qu’ils prônaient. Ils font le boulot à notre place, se mettent dans la peau de la plupart des gens qui vivent dans et prêt des villes aujourd’hui et qui n’auront jamais les moyens de construire une BAD idéale, et tentent de trouver des pistes et des solutions.
Quelles que soient les limites matérielles (il y en a toujours et il y en aura toujours, cet argument ne vaut rien de la part des contradicteurs), l’imagination, l’organisation, bref, tout ce qui peut faire ressortir nos qualités humaines est ici recherché, analysé et mis en valeur.
C’est aussi une forme d’auto-critique car m’intéressant au sujet depuis que Michel Drac l’ a "co-" mis en avant, plusieurs éléments me semble en effet critiquable dans la seule et pure démarche du "survivalisme" à l’américaine qui recoupe, comme dans tout concept, plusieurs tendances.
La confrontation entre un Volwest, dont la situation ne correspond en rien à ce qu’il peut arriver en France ou en Europe et Piero San Girogio ne peut qu’ouvrir de nouvelles perspectives.
Le survivalisme n’est pour beaucoup qu’un passe-temps, il faut bien le dire, comme pour d’autres le camping, à un niveau juste plus poussé. Il suffit de parcourir certains forums internet pour s’en rendre compte, bien que ceux qui y participent ne représentent pas forcément TOUS les survivalistes.
De plus, Michel Drac et Piero San Giorgio précisent bien qu’en fait, et je les rejoint totalement, ce concept n’est que le début d’autre chose, une première mais incontournable étape, car comme ils se plaisent eux-même à le rappeler (clin d’oeil à Franck Abed), quand on est mort, on ne peut pas faire grand-chose....
J’espère que ces points seront abordés car ils vont permettre de développer cette pensée, de l’adapter à la situation que nous vivons (qui vit au milieu des forêts du Nevada sans une maison à dix kilomètres à la ronde ? personne... Clin d’oeil à Volwest...).
En conclusion, et même si je reprends hélas la novlangue des gauchistes, étant rarement optimiste, je trouve qu’il existe déjà suffisamment peu d’initiatives auxquelles se raccrocher pour pouvoir dire : vive toutes les personnes qui contribuent à faire bouger les lignes et à avancer.
Répondre à ce message