Alain Soral est le Président de l’Association Égalité et Réconciliation C’est un essayiste. Il a écrit dix livres, parmi lesquels le dernier sorti intitulé « Comprendre l’Empire ».
Nous commencerons par une question ouverte, qui en quelque sorte retrace votre parcours politique. Vous avez été inscrit au Parti Communiste Français, puis vous êtes passé au Front National de Jean Marie Le Pen. Enfin en 2007 vous avez quitté le FN pour fonder l’association Égalité & Réconciliation. Votre cheval de bataille est la critique du système français : le statu quo politique qui sévit dans votre Pays.
Parlez nous de façon plus vaste de vos choix, de votre vécu.
Oui, tout ce que vous avez dit est vrai. Je suis un homme des années soixante-dix. Je suis né à la fin des années 50, pendant la période gaulliste. Cela signifie que j’ai vécu l’époque hippie et pour cette raison je suis une personne qui a fréquenté les milieux d’extrême-gauche même si pendant ma jeunesse je ne me suis jamais véritablement intéressé à la politique. Peu à peu, à force de lire des livres, j’ai commencé à comprendre la critique marxiste du monde libéral. Pour cela je pourrais me définir comme ayant été un jeune d’extrême-gauche qui s’intéressait uniquement aux analyses pertinentes du marxisme. Je me suis inscrit au Parti Communiste Français très tard, en 1991, alors que l’Union Soviétique s’était déjà écroulée. Auparavant j’étais un simple sympathisant. J’y suis resté jusqu’en 1997, m’étant alors rendu compte que le parti n’était ni communiste ni révolutionnaire, du fait qu’il s’était définitivement allié à ce que j’appelle la « seconde gauche », c’est-à-dire le « libéralisme libertaire ».
J’ai écrit plusieurs livres, et ensuite j’ai décidé de me rapprocher, et ceci de façon officielle, du Front National. Le système l’interdisait, je l’ai donc fait, par provocation. Je n’y suis resté qu’un an car il y a incompatibilité entre ma personnalité et ce type de structures. Aujourd’hui je suis stigmatisé (pour ainsi dire à vie) pour avoir été au Front. Assez étrangement, on ne rappelle jamais le fait que j’ai été sept ans au Parti Communiste. Quoi qu’il en soit, je suis fier de cela. Mon objectif était de faire tomber les murs, de passer outre les catégories qui nous sont imposées par le système : ce sont les murs qui nous dominent. Il s’agit d’un système de diabolisation que je refuse fermement.
Je me suis éloigné du Front National, comme je vous l’ai dit auparavant, car il s’agit d’un parti politique qui a pour objectif de recueillir un consensus électoral. De ce fait, il entre dans le système démocratique. Moi, ce qui m’intéresse c’est la métapolitique, la formation, le travail en communauté. Je suis davantage un « provocateur », davantage un artiste… je n’avais donc pas ma place aux côtés de Marine Le Pen. Dans l’entourage de Marine Le Pen, il ne peut y avoir que des techniciens, des conseillers. Donc j’ai préféré m’éloigner pour ne pas nuire au parti. Je n’ai jamais attaqué le Front National depuis que j’en suis parti, contrairement à beaucoup d’autres qui n’y trouvent pas leur place et qui s’en vont en crachant dessus.
Ma ligne politique n’est pas la même que celle du Front, étant donné que je tends la main aux musulmans. Ceci est certainement lié à mon expérience personnelle. J’ai vécu en « banlieue », d’un point de vue social je suis un déclassé et j’ai fréquenté beaucoup de jeunes maghrébins étant professeur de boxe.
J’ai une sensibilité particulière concernant les musulmans et je pense que pour lutter contre le mondialisme, de nature judaïco-protestante, il ne faut pas tomber dans le « choc des civilisations ». J’ai voulu tendre la main à une résistance musulmane qui se construit peu à peu, que ce soit chez les chiites mais aussi chez certains sunnites. C’est cela ma ligne politique, ce n’est pas exactement celle du Front National. Je peux aussi les comprendre étant donné qu’ils veulent accéder à l’Élysée. Égalité&Réconciliation a, quant à elle, en revanche une ligne avant-gardiste. Nous ne sommes pas en quête de suffrages.
Parvenez-vous à convaincre ces Français d’origine musulmane qui vivent ici depuis des années ?
Je parviens à convaincre une partie d’entre eux. Je convaincs les meilleurs. À É&R, un tiers des associés est originaire de la gauche. Il s’agit de personnes qui ont compris la fausseté politique de ces courants-là. Un autre tiers est composé de nationalistes. Enfin, le dernier tiers est composé de Français d’origine musulmane qui ont compris que le respect des musulmans passera par leur ascension économique et sociale. Et que cette ascension ne pourra se faire qu’en dépassant la névrose qui a été fabriquée par la gauche française. Ils ont empêché ces personnes, qui viennent de nos ex-colonies, d’aimer la France. Le système a voulu qu’ils ne s’intègrent pas réellement. Ils sont considérés comme des idiots utiles aussi bien par la droite que par la gauche, car ils ont les éléments pour être une force de déstabilisation au sein de notre pays.
Si on analyse les rapports de classe, ils ne servent même pas à la lutte de classe. Par conséquent, pendant des années, ils ont été considérés comme des « harkis ». On voit aujourd’hui Jean Luc Mélenchon poursuivre dans cette voie de manipulation. Comme l’a d’ailleurs toujours fait le Parti Socialiste en créant des associations comme « SOS Racisme », associations qui – je l’affirme sans peur – ont toujours été pilotées par des juifs sionistes, comme Julien Dray ou Harlem Désir, deux personnages qui ne sont pas des fils d’immigrés.
Mon combat est difficile, mais il apporte beaucoup de satisfactions, parce que souvent ça fonctionne assez bien, contrairement à ce que disent les médias. Si vous assistez à mes conférences, ces trois réalités (ex-militants de gauche, nationalistes et musulmans) fonctionnent très bien ensemble car ils résistent ensemble au mondialisme, et ils adhèrent à un projet français de réconciliation pour l’avenir, avec l’idée – très bien expliquée par François Asselineau – que la France est un pays qui au cours de son histoire a toujours lutté contre tous les empires. La France a un destin, confirmé par son passé, qui consiste à résister aux impérialismes.
Et chaque fois que la France a échoué, c’est justement quand elle a voulu devenir un Empire, il suffit de penser à Napoléon, ou à la Troisième République et son colonialisme. Soit elle a échoué politiquement, soit elle un connu une période de déshonneur moral.
Tout cela est très intéressant, car à travers vos analyses vous expliquez que lorsqu’on parle d’économie, le Front National est le parti le plus à gauche de tous...
Oui bien sûr. Le nom que j’ai choisi pour l’association, Égalité & Réconciliation, signifie l’égalité dans la réconciliation et la réconciliation dans l’égalité. Notre slogan est « droite des valeurs et gauche du travail ». Cela s’inscrit dans la vision de Georges Sorel, de Berth, dans la vision de Pierre-Joseph Proudhon et également de Rousseau – si on le lit correctement – car sa lecture est une lecture progressiste qui critique le progressisme du courant des Lumières ; elle est en même temps traditionnelle mais qui ne tombe pas dans la réaction. Sa Révolution est une Révolution conservatrice. Pour cela nous sommes pour une droite des valeurs et une gauche du travail, c’est cela la définition parfaite de notre activité transversale et nous refusons les catégories officielles de la droite et de la gauche.
Effectivement, à travers cette analyse il est vrai que Marine Le Pen est la plus à gauche sur le plan de l’économie. Il faut toutefois comprendre qu’il existe aujourd’hui en France deux droites et deux gauches. Il y a une gauche sociale qui défend les travailleurs mais aussi une gauche « sociétale », libertaire, qui se manifeste à travers l’arrogance de classe et la tutelle des privilèges de la bourgeoisie de gauche, de la nouvelle bourgeoisie. Et de l’autre côté nous avons une droite libérale qui correspond à la droite soumise au Nouvel Ordre Mondial. Et nous avons par ailleurs une droite morale de résistance, une droite traditionaliste.
Aujourd’hui le pouvoir est fondé sur une alliance entre la droite libérale et la gauche libertaire. J’appelle cela le « libéralisme-libertaire ». Il est identifiable à des personnes comme Daniel Cohn-Bendit, qui sont nées politiquement après mai 68. Ces personnes ont détruit De Gaulle. Elles se sont alliées à la droite patronale qui s’opposait aux réformes sociales de De Gaulle, et à l’extrême-gauche libertaire qui elle au contraire s’opposait à la figure réactionnaire du « Général ». Cette alliance « libérale-libertaire » existe en France depuis mai 68 et nous luttons contre ce mensonge parfaitement incarné en la personne de Bernard-Henri Levy. Nous disons que pour résister contre cette union sacrée et secrète, il faut produire l’alliance inverse, soit la gauche du travail qui à l’époque était incarnée par le Parti Communiste Français jusqu’à Georges Marchais, et la droite traditionnelle, la droite des valeurs, qui est incarnée par une partie du Front National.
Cette alliance, nous essayons de la construire car le système essaye par tous les moyens de nous en empêcher par la fabrication de l’anti-fascisme et de l’anti-nazisme institutionnel.
Vous considérez le bilan présidentiel de Nicolas Sarkozy comme catastrophique. Pour quelles raisons ?
Vous devez bien comprendre que Nicolas Sarkozy a fait le travail qu’on lui a dit de faire. Il a été soutenu et conditionné par les Américains, par les sionistes, par le patronat en tant que classe. Tous ces courants s’inscrivent dans le milieu de l’oligarchie.
L’oligarchie est une union formée autour d’intérêts. Et Sarkozy a fait en cinq ans ce pour quoi il a été payé : détruire le peu qu’il reste du Gaullisme – soit comme je vous l’ai dit, la dernière poche de résistance. Il a détruit le Quai d’Orsay, soit la politique extérieure philo-arabe qui avait permis de trouver un équilibre avec le Proche-Orient, politique qui n’était pas totalement soumise au diktat sioniste. Pour la détruire il a coopté Bernard Kouchner, un sioniste américain, masquant la manœuvre comme étant une « ouverture à gauche ». Il ne s’agit nullement d’une ouverture à gauche. En réalité il s’agit d’une alliance implicite avec l’atlantisme.
Il a détruit l’État Social gaulliste, qui était le fils du CNR, le Comité National de la Résistance au lendemain de la seconde guerre mondiale. La raison de cela c’est que la France est en retard sur l’Angleterre de Thatcher. Comme l’explique bien Emmanuel Todd. Nous sommes un pays égalitaire avec une grande tradition socialiste. On ne peut pas rapidement exporter comme cela a été le cas en Angleterre, qui est un pays de tradition inégalitaire et monarchique, un modèle néo libéral. Enfin, Nicolas Sarkozy a encore renforcé l’union entre la droite libérale et la gauche libertaire par son mariage avec Carla Bruni.
Ce travail de destruction lui a fait perdre de la crédibilité auprès des électeurs et il est logique qu’il ait perdu en matière de consensus. Il est difficile qu’il soit réélu après avoir mené une telle politique anti-française, mais vous devez savoir qu’avec tout cet argent Nicolas Sarkozy pourra demain aller aux États-Unis. Et il remboursera en même temps qui l’a financé pour sa campagne électorale de 2007.
De ce fait, tel que vous parlez de cette union libérale-libertaire, si François Hollande est élu le 6 mai cela signifiera donc que cela ne changera rien ?
François Hollande sera élu, car le système bipartite fait la promotion de l’alternance. Nous vivons dans une dictature néo-libérale, une dictature subtile. Ce qu’il adviendra c’est ce que nous appelons « l’auto-alternance ». On change de Président de temps en temps, une fois à gauche, une fois à droite, comme aux États-Unis. À part quelques différences de type « sociétal », ils partagent les mêmes idées et portent le même projet.
Je pense que le système veut la victoire de Hollande afin de ne pas faire comprendre aux Français que la démocratie réelle n’existe pas. De cette façon, l’oligarchie qui aspire à un gouvernement mondial pourra poursuivre sa route en toute tranquillité, sans rencontrer d’obstacles. Hollande ne tiendra pas une seule des promesses qu’il a faites au monde du travail - en effet c’est lui qui devrait en théorie représenter les travailleurs et le patronat – car il sera attaqué par la finance sur les questions sociales. Il sera en particulier contraint de précariser le travail. Et il cédera à toutes leurs volontés, tout en faisant semblant de s’y opposer avec les syndicats orchestrés par Mélenchon. De la même façon que les choses se sont passées pour les retraites. Ils feront descendre quelques personnes dans les rues, mais au final cela ne mènera à rien. Mélenchon est déjà programmé pour faire le chien qui aboie mais ne mord pas.
Ce qui va arriver en France c’est une situation à l’espagnole, puis après à la grecque. La France est un pays riche et pour le déstabiliser il doit être dépouillé de ses richesses économiques et sociales. C’est l’unique moyen de créer le chaos.
Cependant, avant le premier tour de la présidentielle, vous avez encouragé vos lecteurs et auditeurs à voter Marine Le Pen. Pourquoi ?
Marine Le Pen est un chef de parti politique. Je suis un avant-gardiste, j’ai une position radicale. Quand on est candidat à la présidentielle, il faut adopter un comportement différent. Marine Le Pen est sans aucun doute le moins pire des candidats. Jouer les radicaux sans concessions est un jeu dangereux dans le système français car il vous mène à un résultat stérile. Le système adore la radicalité des politiques. Ils ont toujours préféré Abou Nidal (payé entre autre par les sionistes) à Yasser Arafat. Le système est très agacé par le vote Marine Le Pen parce qu’elle ne se montre pas assez radicale. J’ai donc encouragé à voter pour elle afin qu’elle réalise un pourcentage important. Ma position est totalement cohérente, si on se met à penser comme pense le système. Un comportement immature consisterait à appeler à l’abstentionnisme, sous le prétexte que Marine Le Pen ne serait pas assez anti-mondialiste, anti-sioniste etc.
Marine Le Pen tient un discours tout à fait sérieux sur les questions économiques, sociales ou géopolitiques. Elle tient un discours de résistance au mondialisme. Elle est dans l’erreur quant à sa lecture un peu confuse de l’Islam du fait qu’elle confond l’islamisme avec l’Islam du quotidien. Mais d’un point de vue électoral c’est compréhensible parce que cela lui assure davantage de « clients ». Je reconnais volontiers avoir voté Marine Le Pen et je trouve dommage qu’elle ne soit pas arrivée au second tour.
Parlons maintenant de votre livre. Qu’entendez-vous aujourd’hui par le terme « Empire » ?
Disons qu’auparavant j’avais déjà parlé de l’Empire, comme américano-sioniste, judaïco-protestant et thalassocratique. On peut donc le définir à travers la géopolitique, à travers le système financier, à travers l’union de diverses nations, comme idéologie, comme religion. Toutefois pour être plus précis, je reprends le sous-titre de mon livre « demain la gouvernance globale ou la révolte des nations ? ». Je peux définir l’Empire comme un projet visant à la « gouvernance mondiale » ce qui signifie une gestion mondialisée de la politique qui se prétend scientifique. Elle fait allusion à la rationalité et au scientisme économique, c’est pour cela que je parle de gouvernance globale et non pas de gouvernement mondial. La gouvernance va encore plus loin, comme si il y avait une conception Orwellienne de l’idéologie. Un projet de longue date qui se met en place selon la stratégie du Cheval de Troie.
Comme c’est le cas de l’Union Européenne, qui sert à unifier l’Amérique du Nord dans une optique qui soit mondiale. Pierre Hillard explique très bien cette thèse. En somme, l’Union Européenne, qui à l’origine est une idée gaulliste, de résistance franco-allemande contre les anglo-américains, s’est soumise avec la chute de Charles De Gaulle. L’Angleterre est entrée juste après, et elle s’est révélée telle qu’elle était : le Cheval de Troie des États Unis. Et donc l’U.E n’a servi qu’à soumettre 27 nations au joug atlantiste et impérial. On nous fait croire que ces mégastructures supranationales sont indépendantes, mais au contraire elles facilitent la soumission.
Autre point important : l’Empire vit aux États Unis mais ce ne sont pas les États-Unis parce que 99% des Américains subissent cette arrogance au même titre que nous. Ces « think tanks » mondialistes travaillent à ce projet, qui n’a rien de démocratique. L’exemple du Traité de Lisbonne est évident. Le peuple a dit « non » et ils l’ont fait approuver par la voie parlementaire. Par la signature du Traité de Maastricht, ils n’ont même pas demandé au peuple quelle était son opinion.
En Grèce, il y avait une volonté de faire un référendum et ils l’ont empêché. Et ce processus de mondialisation ne se met pas en place seulement en trichant, mais également à travers la violence du monde financier. Wall Street et la City sont le cœur de l’Empire et l’hégémonie via la Banque (avec un B majuscule) se perpétue grâce à la monnaie. On crée un chaos économique afin de placer des techniciens au sein des gouvernements européens. En général pris chez Goldman Sachs. On a pu le voir en Italie comme en Grèce.
Il est sûr que ce processus mondialiste est piloté à partir des États-Unis. Il suffit de se rappeler de Bush père quand il disait « nous voulons créer un nouvel ordre mondial. Et les juifs comme je les appelle « talmudo-sionistes » représentent bien souvent les élites de cette oligarchie. Que ce soit à Washington ou dans d’autres parties du monde. Tout cela bénéficie bien évidemment de l’accompagnement des grands complexes mondialistes : le complexe militaro-industriel, le complexe pharmaceutique, agro-alimentaire et bien entendu économico-financier (la Réserve Fédérale Américaine, le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale).
Cette oligarchie est au sommet de la pyramide. Les personnalités qui la composent sont liées à une myriade d’intérêts économiques. L’Empire a créé une sorte d’esclavage moderne des peuples. Lesquels sont liés à une généralisation du salariat qui reste en même temps précaire. L’Empire est la gouvernance globale. Ou son avènement viendra sous peu ou alors il échouera. Mais s’il venait à échouer, ce serait une époque de chaos et de violence. La révolte des nations est donc fondamentale en ce moment historique.
Mon livre est totalement boycotté par les médias français. Je ne suis plus invité à la télévision depuis plusieurs années. Vous savez la « police de la pensée » est un des instruments de l’hégémonie de cette oligarchie, surtout en France. Cela s’appelle la « démocratie d’opinion et de marché ». Ou plutôt la démocratie dominée par l’argent. Les persécutions se mettent tout d’abord en place par la diabolisation. Puis elle prend la forme pénale et judiciaire, elle peut devenir économique, avec le fisc qui déboule chez vous. La persécution peut également être physique : j’ai été agressé, j’ai été plusieurs fois menacé de mort. Aujourd’hui, les personnes comme moi ne passent plus à la télévision si elles sont invitées. Nous avons créé un contre média via internet. Et cela fonctionne. Je vous donne un exemple. Dieudonné est le comique qui a vendu le plus de tickets d’entrée dans tout le pays et mon livre est devenu un best seller en France. 34 000 exemplaires vendus en 14 mois. Et je ne cesse de le faire réimprimer.
Alain Soral je vous remercie infiniment d’avoir bien voulu accepter cette rencontre avec Rinascita.