Hum... plusieurs chose me déplaisent dans ces propos :
1) ce qu’il décrit sur les retraites n’est pas très sérieux...
il omet le fait que ponctionner de plus en plus les cotisants fini par étouffer salariés et entreprises.
Ces dernières, soumises à une forte concurrence (car oui, nous sommes mondialisés, c’est aussi un fait) finissent par crever ou se taillent (ce qui pour la France revient au même)...
donc le troupeau sur lequel on prélève les ressources deviendra d’autant plus maigre qu’il faudra le traire toujours davantage.
2) Les théories sur lesquelles il s’appuie diabolisent l’épargne... or, l’épargne, l’effort et donc la morale sont indissociables.
L’idée de distribution d’argent généraliserait le parasitisme... parasitisme des pauvres, certes, mais qui ne s’oppose pas à celui des riches... il ne ferait que s’y ajouter.
Notre société, déjà pas très bien en point, deviendrait alors définitivement une loque.
J’aurais préféré qu’il se focalise sur 3 points :
Faire de la création monétaire une prérogative de la seule force publique...
L’investissement public par cette création monétaire...
Interdire, à la rigueur encadrer, l’usure (pour des banques publiques, donc).
Quand à fustiger la démocratie représentative pour y substituer le tirage au sort... cher Etienne, les banquiers s’occuperaient des heureux élus comme ils s’occupent de nos députés et ministres... ça leur serait encore plus simple...
Le fond du problème est qu’en démocratie, le 4e pouvoir ("L’Information") est fondamentalement le plus fort... et il est tenu par le 5e pouvoir ( la Banque, qui tient tous les autres aussi d’ailleurs)...
La question est de savoir pour combien de temps encore : Internet pourrait être la quenelle du siècle... les gens de moins de 30 ans regardent de moins en moins la télé et vont s’informer sur la toile... irrémédiablement, les générations à venir seront moins manipulables.
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