S’il est permis de donner un avis, cela n’enlève rien à la qualité de la recherche sur le travail d’E Chouard.
Je pense que si on en reste à l’analyse, simpliste, que les banquiers sont des salauds et les dirigeants des ripoux, ce qui parfois peut être vrai, on ne va pas plus loin que l’opinion de ma grand mère.
La première chose qu’on remarque c’est que toute l’économie mondiale est touchée par la crise, donc tous les dirigeants du monde sont des ripoux ?
Si on veut comprendre ce qui se passe, il faut faire l’historique du capitalisme, certes il y eu de par le passé des crises, des faillites, le capitalisme s’est toujours relevé.
Aujourd’hui c’est complètement différent, ce que l’on voit sous nos yeux c’est son agonie qui n’est que la phase terminale d’une crise qui a déjà commencé depuis le19ème.
Le capitalisme rencontre une contradiction majeure, il ne produit plus assez de survaleur.
plus il gagne en gain de productivité et plus il se détruit.
Le capitalisme a pu pendant les 30 glorieuses (période de main d’oeuvre de masse) apporter la prospérité, cela n’a été que de courte durée.
Quand la robotique a été de plus en plus introduite du fait de la concurrence, dans la fabrication automobile par exemple, la crise n’a pas tardé et ce malgré une productivité accrue, plus de voiture mais moins de valeur.
Une fois qu’on analyse ce qu’est la valeur, comment elle se calcule, valeur d’usage, travail concret, travail abstrait, on touche le coeur du problème.
En effet, à quoi sert de délocaliser une fabrique à partir du moment où on remplace la quasi totalité des ouvriers ?
On observe que malgré la robotique on va toujours rechercher de la main d’oeuvre et qu’à partir du moment où dans les pays émergeant, les ouvriers sont remplacés par des machines, du fait de la concurrence la crise fait son apparition cela est notoire par exemple dans le textile.
Pour surmonter la crise, le capital a été obligé de faire un saut vers le marché boursier et ce dès les années 80, au moment même des faillites et de l’introduction de la robotique de manière sensible.
La bourse n’est que le pari sur un travail futur, puisque dans la réalité concrète il n’est plus possible de réaliser de survaleur sur le travail concret, on invente un travail futur fictif.
Sans parler des dommages environnementaux.
Il faut sortir de ce système déjà à l’agonie tâche très complexe.
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