À Yvan
L’exemple athénien est bien trop loin pour avoir une chance d’être considéré comme une preuve crédible par la majorité. D’autant plus que, d’une part, il n’est pas question de le transposer mais seulement d’en prendre certains principes, et que d’autre part, Athènes est par de nombreux aspects un exemple à ne pas suivre (perversion démagogique, etc.).
Pour moi, cet exemple athénien est un socle fondamental, un point d’appui solide, nécessaire, mais pas suffisant pour donner le sentiment d’une preuve à la majorité d’aujourd’hui.
Pour la création d’un État parallèle, il faut d’abord penser à sa protection, c-à-d à son autonomie. On revient à l’approche G5G et à l’esprit initial de la BAD. Donc, en tête de la feuille de route, il devrait y avoir :
création d’un réseau d’agriculteurs dont les pratiques les rendent indépendants ;
création de caisses pour la solidarité et l’indépendance vis à vis des banques ;
création d’une base de données des compétences des adhérents au projet.
Après quoi, il faudra siphonner les rôles de l’État en place, jusqu’à lui ôter toute légitimité :
création d’un ministère de l’éducation (profs en retraite, utilisation d’Internet, etc.) ;
création d’un ministère de l’industrie : création d’entreprises, d’emplois ;
etc ...
Sur la base d’une séquence de ce style, il faut se doter des institutions nécessaires, en commençant par l’assemblée constituante, etc., tel que l’expose Étienne.
La feuille de route finale consiste donc :
1 : à fixer une charte fondatrice, dans l’esprit du programme du CNR (http://fr.wikisource.org/wiki/Progr...), et reprenant par exemple la hiérarchie que j’ai exposée plus haut ;
2 : puis à dérouler la feuille de route d’Étienne.