Ils vident chaque jour leur haine sur les patriotes tout en étant payés par les patriotes. Il n’y a que sur France Inter en particulier et sur le service public audiovisuel en général qu’on voit ça. La France est le pays de tous les possibles. « Impossible pas français », disait Napoléon, « Tout est possible », affirmait Morandini. Et c’est bien dommage.
Pour Daniel Morin, en gros un journaliste doit être de gauche, sinon c’est un nazi. Morin, c’est l’inamovible amuseur de la tranche matinale de France inter qui ne fait rire que les gens de son camp, ce qui est un exploit. C’est pour ça que la station antifrançaise rebaptisée par nos soins AntiFrance Inter l’a conservé. Il est vrai qu’ailleurs, dans le privé, il n’aurait pas sa place : trop lourd, trop partial, trop faible.
Ses jeux de mots fatigants, son débit monotone, ses idées bloquées en mai 1968 font de lui le divertisseur idéal qui ne fera jamais de vagues : il conspue la droite, conchie l’extrême droite et surtout, armé d’un courage sans nom, il écrase de ses gros jeux de mots pénibles tout ce qui ressemble à une résurgence de la Bête immonde.
Les agents déblanchissants
Lui et son collègue François Morel font la paire : nantis d’un bagage politique limité, ils évoluent avec assurance dans la Maison de la Radio financée par une redevance extorquée à des Français... qui ne les apprécient pas dans leur écrasante majorité. Un tour de passe-passe rendu possible par la domination culturelle de la gauche dans une France qui renoue avec son nationalisme.
Inconscients de ce changement, et du danger qui en découle – perte d’emploi, énervement dû à des chroniques humiliant un peuple déjà en colère – ces deux propagandistes continuent de seriner le catéchisme gauchiste à des troupes de profs qui ne votent déjà plus socialiste, et qui se sont rabattus sur un Mélenchon qui a un peu ajusté le logiciel.
C’est la dernière arnaque de la gauche qui cherche, malgré le réel, à reconstituer ses troupes dissoutes par le libéralisme en marche, un libéralisme qu’elle a libéré en 1983 contre le peuple et ses intérêts. Depuis, c’est l’avalanche de mauvaises nouvelles, la fin du souverainisme, l’immigration inutile, nuisible et massive, et la démolition contrôlée, comme les jumelles new-yorkaises, de la liberté d’expression.
Après l’antiracisme, le national-sionisme
Au milieu de ces interdits de penser et de dire, il ne peut rester que des traîtres à l’oreillette branchée sur le pouvoir qui font le sale boulot de mentir aux gens, malgré les évidences et les cris des Français : ouvrons les frontières, achetons des bébés, pornocratisons les enfants, interdisons les insoumis, truquons les élections, libérons la racaille, houspillons le terrorisme, et merci pour vos redevances bande de truffes.
Morel & Morin sont deux morts idéologiques qui parlent encore.
L’inversion accusatoire « fasciste » est épuisée. Ça n’empêche pas Morin de jouer au résistant contre une Charlotte d’Ornellas qu’il déguise en collabo.
La démagogie supersonique du raciste antifrançais issu des Deschiens éclate dans ce billet primaire, preuve de la confusion mentale et de la malhonnêteté profonde de cette gauche bien-pensante qui croit encore être majoritaire en France :
Réponse brillante mais hémiplégique du spirituel #FrançoisMorel à #EricZemmour. Il a choisi des prénoms, la plupart pour le meilleur, pour une #France https://t.co/hFjxvWWhx0 y en aurait eu beaucoup d’autres à citer pour le pire dans une #Francevictime @LeHuffPost
— Philippe Bilger (@BilgerPhilippe) 24 septembre 2018
Moréline et humour oligarchique à la louche
Comme dirait un insolent dans les commentaires, il a oublié les prénoms des frères Kouachi. Qui ne rentraient effectivement pas dans sa démonstration bisounours. Cette liste de Schindler morélisée est l’illustration parfaite de la borgnitude volontaire de la gauche culturelle : elle voit le « meilleur », mais refuse de regarder le pire, c’est-à-dire ce qu’elle a engendré : un pays attaqué de toutes parts, et surtout de l’intérieur.
Ce sentiment de supériorité de la gauche antinationale sur la droite nationale – visible sur le visage radieux d’autosatisfaction du Morel – perdure alors que l’équilibre des forces gauche/droite a complètement basculé dans notre pays. C’est pour cette raison que les médias, acquis à la cause gauchiste à 80% sous la demande expresse oligarchique, se cassent tranquillement la gueule : ils sont décalés, vieux et faux.
Pour une fois, on va utiliser l’argument de la modernité – ou de l’obsolescence – pour montrer toute l’incongruité de communiqués de victoire de la part d’un groupe politique perdant sur le terrain. Comme si après un match de foot perdu 5 à 0, le speaker au micro annonçait sans complexe aux spectateurs la défaite absolue des vainqueurs. Surréalisme de la situation actuelle…
Tous ces nantis financés par nos soins deviennent alors de véritables ennemis du peuple, au sens stalinien, ou trotskiste, et ils ne s’en rendent même pas compte, persuadés qu’ils sont d’être non seulement du bon côté de la barrière idéologique, mais majoritaires. Ce paradoxe, qu’on peut prouver par les chiffres, ne semble pas effleurer l’esprit des Morel et autres Morin. Nous n’en voulons évidemment pas à ces deux chroniqueurs, dont les billets sont composés de 90% de propagande et de 10% d’humour, toujours les mêmes : la vieille et croulante rengaine antifasciste et antiraciste sûre d’elle, de son fait, de sa victoire éternelle.
Le rire, lui, a déjà changé de camp.