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Frappe de Trump contre le globalisme : conflagration USA-UE inévitable ?

Les choses vont très vite : au moment où Aigouy publiait son long tweet, Leyen craquait et acceptait de négocier avec les Américains.

 

 
La Rédaction d’E&R

 


 

Jusqu’à présent cantonné à la sphère géopolitique, le grand bouleversement vient d’entrer avec fracas dans la sphère économique : en imposant ses tarifs douaniers, Donald Trump a pris le diable de la mondialisation débridée par les cornes.

« Le monde tel que nous le connaissions a disparu. C’est la fin de la mondialisation. »
Keir Starmer

Réindustrialiser, revenir à l’économie réelle – celle qui produit de la valeur et non plus l’ultra-financiarisation qui prospère sur sa destruction –, rendre aux travailleurs le fruit de leur travail ; l’ambitieux projet du président américain ne vise rien de moins qu’à renverser la table et redéfinir les règles du jeu.

Quand l’Empire, mondialiste par nature, cherche la destruction des États-nations au profit d’un marché unique globalisé, in fine régit par des acteurs transnationaux (concrètement Blackrock & co), Donald Trump remet les nations au centre des débats.

La sienne en premier lieu, mais les autres aussi qui devront suivre contraintes et forcées si son audacieux mouvement l’emporte.

S’il est impossible d’en prédire le résultat, une chose est sûre, c’est un coup de poignard à la jugulaire du monde que dessinent depuis des années les Young global leaders du WEF, le groupe Bilderberg et toutes ces organisations mondialistes qui ont formé, formaté et cornaqué la quasi totalité des dirigeants actuels du monde occidental pour qu’ils en promeuvent l’idéologie.

À vrai dire, c’est un second coup du poignard après celui qu’il venait de leur glisser sous l’aisselle, sectionnant leur artère axillaire lorsqu’il a stoppé les financements de l’USAid. La mission de l’USAid (comme celle de la NED et de la ribambelle d’ONG et de médias qui vivaient à leur crochet) ne consistait qu’à alimenter un terreau pour amener au pouvoir des dirigeants mondialo-compatibles dans les pays récalcitrants. Il ne s’agissait de rien d’autre que de la conquête d’une nation de l’intérieur.

Donald Trump est donc entré en guerre contre ce monde là, ce qui augure de violentes turbulences, particulièrement en Europe. Car dans ce conflit, son principal ennemi c’est avant tout l’UE, dernière assise politique de l’Empire avec qui il vient d’engager un combat à mort.

À ce titre, le discours de JD Vance à Munich était un coup de semonce. Adaptez-vous au monde qui arrive ou mourrez. En annulant les élections en Roumanie, en interdisant des médias, en censurant les réseaux sociaux, le camp mondialiste réfugié à Bruxelles a fait son choix.

À partir de là, la confrontation ne peut aller qu’en s’accentuant, d’autant que pour sécuriser son assise chancelante, l’Empire fait avancer l’UE à marche forcée vers la fédéralisation.

La dissolution des nations dans un bloc uniforme et fondamentalement opposé au modèle que l’administration Trump tente de construire rend la conflagration inévitable.

L’analyse optimiste du Grenier de l’éco

 

Le coup de poker mondial de Trump

 






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36 Commentaires

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  • Larry Fink, le PDG de Blackrock, a déclaré que c’était la fin du monde, que la bourse allait encore baisser de 20%, que les USA étaient en récession, que la Réserve Fédéral allait augmenter ses taux... Mais que la baisse des bourses était une opportunité.
    Il a même réussi a placé de la propagande en disant que 62% des américains étaient exposé au cours boursiers. Evidemment, il n’a pas dit que 88% étaient détenu par 10% de la population et que 50% (38% selon lui) (les électeurs de Trump) n’en ont rien à faire.

    Quant à l’offre de l’UE, elle est ridicule. Le vrai problème, ce sont les barrières commerciales non-tarifaires (en français : les normes et regulations).

    Une information qui n’a pas beaucoup transpiré, est que le but est probablement de créer une zone économique dont la Chine serait exclue.

     

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  • C’est un monde merveilleux qui nous est promis et qui est en gestation ; vive les nations . Et leurs systèmes différents .. A bas la financiarisation . Enfin le plus bas possible , s’entend .......

     

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    • Vous rêvez tout éveillé ! Le but des Americains est de créer une zone de libre échange alliant le continent américain ( Mexique inclus), l’Europe ainsi que le Japon et la Corée du Sud…Les frontières ne reviendront pas, les cryptomonnaies en sont là manifestation la plus éclatante…

       
  • Quel que soit le résultat pour les USA qui n’a pour l’essentiel d’importance que pour eux, ce qui est certain c’est que cela s’ajoute aux énormes dégâts provoqués par l’UE sur les pays qui en participent : énergie, guerre contre la Russie, guerre économique avec les USA, tyrannie piège contre les populations prises en otage, domination étrangère malfaisante. Un bilan difficile à aggraver auquel ne manque qu’une conflagration internationale. Un échec cuisant et catastrophique qui discrédite définitivement ses responsables, commanditaires, complices et larbins, qui ne fait que confirmer que le parasitisme est une malédiction, les sociopathes une plaie, les mercantis présomptueux sortis de leurs boutiques, des incapables. Un 180° s’impose rapidement. Dont acte.’’

     

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  • Guerre en Ukraine...Le conflit dont il est question est une erreur politique et stratégique majeure. Une énorme faute de discernement, pour l’entièreté de protagonistes ; commanditaires et larbins qui à l’évidence se surestimaient de beaucoup, tout en négligeant plutôt assez stupidement leur adversaire. Il semblerait que les responsables de cet échec aient tirés de leur situation vis à vis de populations qu’ils tyrannisent et brutalisent impunément, une outrecuidance qui a faussé leur jugement quant à ce qu’ils pourraient faire subir à d’autres. Une erreur de jugement qui risque fort de leur être fatale ; à laquelle viennent se surajouter désormais les très fâcheuses conséquences déterminantes de la volte face des USA qui les lâchent en route après les avoir manipulés et finalement si cyniquement trompés. Un boite de Pandore qu’ils pourraient assez vite douloureusement regretter d’avoir ouverte.

     

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    • @john.
      Voilà qui semble plutôt pertinent, si l’on pense qu’en plus, après la capitulation de l’Ukraine, les forces disponibles surentraînées et suréquipées pourront se consacrer en grande partie à épuiser les conséquences de la victoire. Ce qui est surtout le cas là où l’abjection a pris ses aises.

       
  • Il y a 65000 militaires USA en Europe et à proximité, dont pour ce qui est des bases :
    7 en Italie
    13 en Allemagne
    3 en Belgique avec le SHAPE à Mons
    2 en Espagne
    2 au Pays Bas
    2 en Turquie
    Les USA nous en veulent alors qu’ils reprennent leur équipements et qu’ils dégagent.

     

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  • Le ’’globalisme’’ comme fils puîné du ’’cosmopolitisme’’ d’antan ou, en son temps Custine disait déjà qu’en ce bas monde toute chose a au moins deux noms ; une seule et même chose sous deux noms différents.. ? Il y a à l’évidence des faits qui démontent que c’est bien essentiellement, mais pas que car il y a des complices, de cela qu’il s’agit. Avec cette différence toutefois que du temps de Custine, les influences mises en cause ne disposaient pas encore d’endroit d’où elles pouvaient, en plus, donner collectivement libre cours et au grand jour, au service de névroses ataviques soigneusement entretenues par un formatage permanent. Cela ne rend supérieur à personne d’autre, mais entretient malheureusement de dangereuses illusions dont on subit périodiquement le contrecoup. Dommage.

     

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  • Ils savaient ce qu’il voulait faire mais son premier mandat empêché les avaient un peu endormis et ce qui se passe est une surprise pour eux de par la force de la " mauvaise " habitude prise depuis plus de trente ans . Trump croit absolument dans sa politique et il est sûr que cela portera de bons fruits pour l’Amérique dans les trois prochaines années ou au bout de ces trois années . Il est plus que probable que les républicains conserveront cette politique pendant des décennies .
    Les européens ne sont absolument pas préparés , ils ne seront pas capables de continuer l’UE . je ne vois pas par quel miracle l’UE peut continuer . ils sont perdus et ..... complètement focusés sur ...... l’ukraine et la lutte contre la Russie , alors que les Americains deviennent copains avec le Russes . Perdus ils sont , perdus ils resteront et perdus ils périront . Ainsi soit-il !

     

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  • "l’Empire fait avancer l’UE à marche forcée vers la fédéralisation"

    Très intéressante observation, qui serait une belle occasion de faire une revue historique sur l’émergence, à partir de 13 colonies américaines, d’une fédération appelée États-Unis d’amérique.

    Cette transition s’est faite en plusieurs étapes, et certains développements clés, survenus derrière des portes closes à l’initiative des milieux d’affaires de l’époque, ont été particulièrement non-démocratiques. Le même genre de force sera à la manoeuvre, via des procédés tout aussi douteux, si l’UE va au bout de la trajectoire de fédéralisation sur laquelle elle est engagée.

     

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  • Dialectique du maître et de l’esclave : le maître américain a exploité 50 ans les esclaves chinois et lui a appris à travailler et à produire : l’esclave s’est émancipé et maintenant il inonde de ses produits le maître fainéant-maquereau US . La Chine n’a pas pillé l’Amérique c’est la maquerelle US qui au finish a fini par se faire avoir par les travailleurs, elle a préféré exploiter un peuple pauvre plutôt que de moderniser et robotiser ses usines, comme l’ont fait les Japs . Presque tout le textile vendu aux USA est chinois !

     

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  • La guerre des taxes douanières est à double tranchant, et ce sont les PME qui en font les frais en fonction des contrats qui les lient à leurs partenaires ou fournisseurs commerciaux étrangers.

    Les taxes douanières ne sont pas toujours à la charge de l’entreprise qui exporte. Souvent ce sont les entreprises américaines qui importent des produits étrangers, et ce sont elles qui doivent prendre en charge les frais de dédouanement des produits importés.

    Par exemple, aux États Unis de nombreuses PME son liées par des contrats très contraignants avec leurs fournisseurs chinois, elles sont obligées de respecter les commandes programmées ou de compenser les pertes pour le producteur chinois, et ces PME n’ont pas les moyens de payer les nouvelles taxes douanières.

     

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