Le 4 février 1992, le MBR-200, dirigé par Hugo Chávez, tente un coup d’État contre le président Carlos Andrés Pérez accusé de mener une politique contraire aux engagements électoraux et d’avoir engagé l’armée dans une vague de répressions sanglantes qui indignent Chávez (lequel prétexta un arrêt maladie pour ne pas y participer). Le putsch prend pour nom « opération Ezequiel Zamora ».
Cette tentative échoue, et Chávez est emprisonné pendant deux ans. Lors de son séjour carcéral, il enregistre une vidéocassette dans laquelle il appelle à l’insurrection. Elle est diffusée vers 4 heures du matin dans la nuit du 26 au 27 novembre 1992, lors d’un deuxième coup d’État préparé par le MBR-200. La deuxième tentative avorte également, bien que les membres du MBR-200 aient tout de même pris le contrôle du pays pendant quelques minutes. En 1994, Rafael Caldera est élu pour la deuxième fois au Venezuela. Réalisant une de ses promesses politiques faites avant d’être élu, il ordonne la libération de Chávez. (Wikipédia)
La popularité d’Hugo Chávez l’amena au pouvoir 4 ans plus tard, en 1998. Il fut réélu sans discontinuer et remporta quasiment toutes les élections et référendum intermédiaires, jusqu’à sa mort, hautement suspecte, du 5 mars 2013.
Un autre coup d’État aura lieu bien plus tard, en avril 2002, cette fois dirigé contre Hugo Chávez, président en exercice. Mais la population vénézuélienne, très majoritairement en faveur de son Commandante, va faire échouer ce putsch secondé par la propagande médiatique nationale.
Nous ne saurions trop vous conseiller de visionner ce documentaire exceptionnel de l’évènement vu de l’intérieur par deux journalistes piégés avec bonheur dans la grande Histoire :