Il y a deux mois, nous avons tenté d’alerter sur les résultats paradoxaux des vaccins contre le covid-19 en publiant les courbes de mortalité pré et post vaccination d’Israël et de Grande-Bretagne [1] qui montraient déjà que ces vaccinations ont été suivies d’une hausse considérable des contaminations et de la mortalité durant 6 à 8 semaines après le début de la vaccination. [2]
Depuis cette période, les campagnes de vaccination se sont étendues mondialement même aux pays où le covid était peu présent. Et partout elles ont été suivies d’une hausse considérable des nouvelles infections et de la mortalité pendant plusieurs semaines ou mois. [3]
Combien faudra-t-il de morts et d’accidents sévères pour que les dirigeants, l’OMS, les agences de santé FDA, EMA, entre autres, regardent les résultats avérés de cette pseudo-vaccination expérimentale dans le monde réel et en tirent les conséquences ?
Rappel des faits avérés publiés par l’OMS
Nous présentons ci-après les courbes de l’épidémie des pays les plus vaccinés telles que publiées par l’OMS (avec nos commentaires en rouge).
Asie
Au Népal, pays de 28 millions d’habitants, la campagne de vaccination, utilisant le vaccin chinois et l’AstraZeneca indien, a commencé fin janvier 2021. Jusque là, après dix mois d’épidémie, le pays comptait 270 092 cas confirmés et 2017 morts et la moyenne journalière de nouveaux cas s’élevait à 350.
Quatre mois après le début de la vaccination, l’épidémie a explosé avec une moyenne actuelle de 8000 nouveaux cas quotidiens. Au 22 mai, le Népal comptait 497052 (+90%) cas confirmés et 6024 morts (+200%.)
En Thaïlande, pays de 70 millions d’habitants, la campagne de vaccination utilisant le vaccin chinois a commencé dans la première semaine de mars. Jusque là, depuis le début de l’épidémie, le pays ne recensait que 25000 contaminés et 83 morts attribuées au Covid-19.
Depuis le début de la vaccination, en 2 mois, le nombre des contaminés a été multiplié par 5 (123 066 au 22/5) et celui des morts par 9 (735 au 22/5).
Au Cambodge, pays de 27 millions d’habitants :
En Mongolie, pays de 3,3 millions d’habitants :
Amérique du Sud
En Colombie, pays de 50 millions d’habitants, pays fortement éprouvé par la maladie l’épidémie amorçait une franche décrue jusqu’au début de la campagne de vaccination le 18 février 2021.
Depuis, le nombre de contaminations quotidiennes a quadruplé et la mortalité journalière multiplié par 3.
Au Chili, pays de 18 millions d’habitants, la vaccination a commencé le 24 décembre et un total de près 17,1 millions de doses de vaccin a été administré à moins de 20 millions d’habitants. Mais malgré un taux de couverture vaccinal le plus élevé d’Amérique du Sud et des confinements durs, le nombre de contaminations quotidiennes et le nombre de décès restent près du triple de ce qu’ils étaient avant le démarrage de la campagne vaccinale...
Au Brésil, pays de 217 millions d’habitants, la vaccination a débuté le 18 janvier alors que la mortalité hebdomadaire se stabilisait autour de 7000
Moyen-Orient
Aux Émirats arabes unis, pays de 10,5 millions d’habitants :
Au Koweït, pays de 4,2 millions d’habitants :
Europe
En Hongrie, pays de 9,8 millions d’habitants, la campagne de vaccination débutée fin février a été suivie d’une forte hausse des contaminations hebdomadaires passées de 25576 le 25/2 à 62265 un mois plus tard, avant de redescendre progressivement au niveau prévaccinal.
En deux mois et demi la Hongrie a ainsi doublé ses chiffres de contaminés (400000 à 800000) et de morts (de 14000 à 29000) atteints après 11 mois d’épidémie.
En Roumanie, pays de 20 millions d’habitants, la campagne de vaccination a débuté fin décembre à une période où l’épidémie décroissait, et d’après les données officielles du 4 mai 21, Bucarest a le taux de vaccination le plus élevé du pays avec 31,2% de sa population éligible vaccinée. Mais peu après le début de la vaccination, le nombre des contaminations quotidiennes et la mortalité ont augmenté.
Avant la vaccination après dix mois d’épidémie, la Roumanie recensait 618000 infectés et 15000 morts. Après cinq mois de vaccination, elle en compte le double.
Monaco, pays de 38000 habitants, comptait seulement 3 décès avant la vaccination et 32 depuis la vaccination :
Gibraltar, 34000 habitants : la vaccination de la totalité de la population a été suivie d’une augmentation de 800% de la mortalité de 10 à 94).
Que peut-on déduire de ces données officielles ? Hypothèses
Les victoires à la Pyrrhus [4] israélienne et britannique
Les avocats de la vaccination prétendent que les vaccinations en Israël et en Grande-Bretagne auraient été des succès, car les contaminations et la mortalité quotidienne, actuelles sont faibles.
Mais ces succès apparents correspondent en fait à la disparition d’une grande partie des personnes à risque (le « moissonnage ») réalisée par la vaccination et à la régression spontanée de la maladie observée aussi dans les pays peu vaccinés.
Le « moissonnage » vaccinal
Dans ces deux pays, la mortalité attribuée au Covid a fortement augmenté durant 4 à 6 semaines égalisant la totalité des morts de l’année 2020. La courbe de mortalité covid péri vaccination en Israël est démonstrative.
Le « moissonnage » de 1404 personnes en janvier et de 949 autres en février, soit l’équivalent d’une année complète de mortalité Covid sans vaccin (l’année 2020) a fortement réduit le nombre d’Israéliens à risque, entraînant de facto probablement une diminution du risque apparent de mortalité dans l’année à venir, dans cette tranche d’âge.
Mais parallèlement à cette diminution de sa cible initiale, le virus s’est transformé par mutation pour s’attaquer à d’autres segments de la société et en particulier aux groupes d’âge plus jeunes.
En novembre 2020, les données du ministère israélien de la Santé ont révélé qu’Israël avait détecté 400 cas de coronavirus chez des enfants de moins de deux ans. En février 2021, ce nombre est passé à 5 800.
Le même « moissonnage » a été observé en Grande-Bretagne. Comme le covid-19 ne menace qu’une petite partie de la population (les grands vieillards avec comorbidité) la disparition péri-vaccinale d’une grande partie de cette population (autant que les morts de l’année 2020) à risque, diminue mathématiquement la mortalité observée, au moins transitoirement.
Depuis la campagne de vaccination britannique, la mortalité moyenne par million d’habitants en Grande-Bretagne (934/M) dépasse le double de celle des Pays-Bas (411/M).
La régression naturelle de l’épidémie
Explique aussi la chute de mortalité ainsi que le montre la comparaison entre la Grande-Bretagne très vaccinée et les Pays-Bas très peu vaccinés :
Les courbes de mortalité par million d’habitants suivent la même temporalité dans ces deux pays proches. Celle du Royaume-Uni souffre d’un pic péri-vaccinal beaucoup plus élevé, la mortalité actuelle des Pays-Bas est légèrement plus élevée traduisant l’absence du « moissonnage » anglais.
La vaccination actuelle, accélérateur de l’épidémie et de la mortalité ?
La revue des principaux pays apôtres de la vaccination large montre qu’en population réelle, la vaccination généralisée se comporte plus comme un accélérateur de l’épidémie et de la mortalité que comme une prévention de celles-ci. [5]
Dans tous les pays très vaccinés, la mortalité comptabilisée durant les deux mois post vaccinaux égale ou dépasse celle de toute l’année 2020.
Absence de données expérimentales solides
Les essais de ces vaccins ont été insuffisants, sans recul, car ils sont en cours. Les premiers résultats sont promis pour début 2023.
Aucun d’entre eux n’a signalé la possibilité d’une possible augmentation des contaminations et de la mortalité qui heureusement paraissent transitoires. Ils sont peu informatifs sur les effets secondaires plus ou moins graves, comme la fréquence des accidents vasculaires précoces dans les jours suivant la vaccination, ou encore les multiplications de fausse-couche et les troubles menstruels des femmes par exemple et bien sûr les possibles complications plus tardives à moyen et long terme.
La course à la vaccination accélérée à tout prix pourrait à terme être contre performante pour la confiance populaire en toutes les vaccinations. Rien ne sert de courir, il faut partir à point aurait dit la Fontaine. Mais les nouveaux milliardaires comme le PDG de Moderna ne pensent probablement pas comme la tortue de la Fable ayant d’ores et déjà amassé des fortunes.
L’avenir est aux traitements précoces maîtrisés par les médecins de terrain
Des études transparentes sont indispensables pour comprendre le mécanisme de ces aggravations transitoires de l’épidémie après vaccination et en déduire d’éventuelles mesures préventives, si une nouvelle poussée survenait.
D’autant que l’avenir, après cette hécatombe vaccinale, reste très incertain. Les dirigeants qui ont violé les bases de la médecine et de la démocratie en imposant la vaccination expresse sans respect des procédures habituelles pour la sécurité et l’efficacité des drogues mises sur le marché, se retrouvent tous à promettre à leurs populations des traitements précoces pour les vagues futures, prouvant par-là, comme Boris Johnson qu’ils ne croient plus à la vaccination qu’ils ont imposée. [6]
La médecine ne doit pas être décidée par la politique
La politique sanitaire ne doit plus être imposée ni guidée par des simulations le plus souvent inexactes (et leurs affichages parfois influencés par les politiques comme l’avouent les scientifiques anglais), mais doit reposer sur le respect de la démocratie et de l’expérience clinique des médecins de terrain guidés éventuellement par de simples recommandations non contraignantes.
Toutes les données doivent être transparentes comme les chiffres du Réseau Sentinelles qui reflète le nombre de malades réels, consultant les médecins pour des signes cliniques. Beaucoup plus fiables que les éternels chiffres de contamination basés sur des tests PCR peu fiables.
Liberté de soigner et d’être soigné
Surtout les médecins doivent être autorisés à traiter librement leurs patients avec tous les moyens à leur disposition sans diktat bureaucratique, et ce dès le début de la maladie, comme dans toute autre pathologie. Dès le début de l’épidémie, les traitements précoces basés sur les antibiotiques, macrolides, l’hydroxychloroquine, l’Artemisia, les vitamines D et C et le zinc, puis l’ivermectine étaient connus et diabolisés par les médecins de plateau au service de nouvelles drogues hors de prix comme le remdésivir, et surtout des futurs vaccins.
Le choix politique d’interdire le libre choix du traitement par les autorités a conduit dans plusieurs pays du monde, dont la France, à des morts nombreuses dont au moins une partie était évitable. Les procès en cours donneront la parole aux familles des victimes sans réparer l’irréparable perte d’un être cher.
Moratoire indispensable
Le totalitarisme, la censure systématique et la persécution des opposants et la suppression des libertés fondamentales n’aboutissent en science, en médecine comme en économie, qu’à des catastrophes à plus ou moins long terme, y compris pour ceux qui en sont responsables.
Il est grand temps de revenir aux faits avérés et à leur examen critique sans a priori. Dans tous les pays, les vaccinations expérimentales ont été suivies par une augmentation des contaminations et de la mortalité attribuée au covid-19 et l’apparition de mutants. Tant que le phénomène n’aura pas été élucidé, un moratoire des vaccinations anticovid est indispensable et urgent.