L’eau nationale à la découpe ?
C’était à la fin mars 2023, pendant le chaos du passage en force de la réforme des retraites et le tabassage des manifestants. Macron lance soudain le plan Eau, sur la base de projections à l’horizon 2030. Tiens, ça ressemble à un agenda, celui des mondialistes de Davos...
Le Président y détaille son « plan de sobriété » en 53 mesures destiné à économiser l’eau des nappes phréatiques, en prévision de sécheresses à venir, puisque les mêmes mondialistes nous prédisent depuis des décennies un grand réchauffement (qui tarde à venir).
À ce propos, il paraît qu’il fera bientôt 50 degrés à Paris, et que beaucoup de gens vont mourir.
L’exercice de crise « Paris 50 degrés » n’est pas une blague. Pour voir comment les Parisiens réagiront quand leur ville atteindra la température du désert de Mojave, nos têtes pensantes ont imaginé des « jeux de rôle et des mises en situation »...
« Paris 50 degrés », est prévu en octobre 2023. Il doit permettre à la Ville de se préparer face à un scénario de chaleur extrême. Cet exercice s’appuiera sur un scénario de canicule d’une longueur et d’une intensité inédite (dôme de chaleur à 50 °C).
Il doit permettre d’analyser finement les conséquences possibles d’un tel événement sur la vie des Parisiens, des acteurs économiques mais aussi de tester la fluidité des décisions de la Ville et de l’écosystème parisien. (France Bleu)
Malheureusement, dans ce magnifique plan écolo-sanitaire, ne figure pas ce qui suit, et qui est beaucoup plus inquiétant pour la sécurité nationale de notre approvisionnement en eau...
Les Français qui vont manquer d’eau cet été – c’est Macron qui l’a annoncé – seront heureux d’apprendre qu’une partie de notre eau douce risque d’être échangée contre des hydrocarbures du Moyen-Orient. Si la décision est appliquée, des Français risquent de connaître une authentique sécheresse, pour le coup.
Ce sont deux journalistes de Marianne qui ont levé ce lièvre géant. Voici le début de l’article, payant dans sa totalité :
En ce 22 mars 2022, une dizaine de participants prennent place autour d’Alexis Zajdenweber, l’un des principaux spadassins d’Emmanuel Macron*. Conseiller en économie, finances et industrie du président de la République depuis l’élection de mai 2017, Zajdenweber prendra bientôt les commandes de l’Agence des participations de l’État (APE). Pour l’heure, il reçoit dans le secret des murs de l’hôtel de Marigny, une petite merveille architecturale de style néo-XVIIIe devenue, à l’initiative du président Georges Pompidou, l’annexe du palais de l’Élysée. Le mini-symposium ne figure pas à l’agenda officiel. Et pour cause, l’enjeu est pour le moins sensible : eau douce française contre hydrocarbures étrangers, comme le révèle Marianne.
Dernière chose, dans le plan Eau : Macron souhaite une « tarification progressive et responsable » de l’eau. On a entendu la même chose sur l’électricité et le chauffage. Comprendre que les tarifs vont exploser. Le progressisme, c’est le progressisme des prix !
Alors que la France était une grande puissance électrique européenne, et qu’elle est encore une superpuissance hydrographique, elle risque de basculer dans le dénuement pour ces deux domaines stratégiques. On vous laisse deviner qui va engloutir des commissions gargantuesques sur ces immenses deals.