Tout d’abord, je n’aime pas l’expression ‘’religion zombie’’. Et pour cause, elle sous-tend l’idée que ’’Dieu’’, la foi et d’autres supports comme les livres sacrés sont sans failles, dignes de confiance et d’une vérité absolue. Or, il suffit de se pencher sur le contenu de la Bible pour s’apercevoir d’un nombre considérable de contradictions. Ou encore, de discuter avec des croyants pour se rendre compte de leur raisonnement spirituel souvent, très souvent tronqué, faillible et ligoté à l’émotionnel plutôt que la raison.
Ensuite, analysant les influences s’alternant et de la religion, et de la politique sur le dos des populations, il est intéressant de noter une relation de type vase communicant laissant apparaître une connivence entre ces deux autorités que sont d’un côté l’Église. Et de l’autre la Politique. Ainsi on comprend aisément qu’évidemment la religion sert la politique - et inversement - en ce sens qu’elle (la religion ou l’Église) donne de l’espoir (vain mais espoir quand même) à la populace en plus de la menacer de châtiments divins si elle se rebeller ; tout ça pour qu’elle (la populace) reste tranquille pendant qu’elle se fait dépouiller. Mais aussi de rappeler, comme c’est écrit dans la Bible au verset 1 au Chapitre 3 du livre de Tite : ‘’Rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, d’obéir, d’être prêts à toute bonne œuvre’’. Voyez et saisissez la manœuvre : obéir aux autorités (tels les magistrats et qu’importe leur accointance avec les politiques corrompus) est une ouvre bonne. Idée à opposer - et laissant apparaître une contradiction – à : ’’ Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes’’ (Actes 5 ;29)
Donc, citant ci-dessous les propos rapportés par Me Viguier il n’y a rien d’étonnant à ce qu’on ne retrouve pas réellement chez les hommes de lois et de droits les prétendues lois et droits de ‘’Dieu’’ : ’’ Quand le thermomètre de la religion était haut (c’est-à-dire, quand l’Église avait une emprise sur les populations) le thermomètre de la répression politique était bas. . . Et que dès le thermomètre de la religion baissait, . . . le thermomètre de la répression politique montait ’’.
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