Il y a deux jours, l’Assemblée Nationale votait en première lecture le texte de la loi dite « Florange », qui visait à éviter la réédition d’une crise comme celle que l’on avait connue à la fin de 2012.
Dans le même temps Arnaud Montebourg, le Ministre du Redressement Productif qui s’était fortement engagé pour une solution industrielle dans la crise de Florange, et qui avait été désavoué par le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, multipliait les sorties, que ce soit sur la nécessité de faire « baisser l’euro » ou sur les « talibans du droit à Bruxelles ».
Dans ce dernier cas, c’est la direction de la concurrence de l’Union Européenne qui est directement visée. La concomitance de ces faits invite à la réflexion tant sur l’attitude d’Arnaud Montebourg que sur la signification profonde de son action.
Une loi émasculée
La loi concerne les implantations industrielles (les « établissements ») que le propriétaire souhaite fermer alors que ces implantations dégagent des profits. Il faut ici souligner que le texte laisse une certaine latitude aux entreprises pour présenter de manière comptable les résultats de ces établissements. Parions que rares seront les cas où la comptabilité de l’établissement mis en cause présentera des profits dans le futur…
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