Depuis que François Asselineau n’est plus en course pour la présidentielle, il revient à son cœur de métier : l’analyse et la démonstration, dans un style plus digeste que ses interminables – mais intéressantes – premières conférences des années 2000. Un mal pour un bien, car comme le rappelle Alain Soral, chacun doit rester à sa juste place.
François Asselineau revient donc sur la présentation qui est faite de Vladimir Poutine dans les médias depuis 20 ans, et force est de constater (ou confirmer pour ceux qui suivent l’affaire depuis son élection en 2000) que le portrait n’est pas flatteur.
Cette guerre russo-ukrainienne possède donc une vertu et provoque un vertige.
Sa vertu est de mettre à jour de façon flagrante la partialité sans réserve de l’intégralité des médias français (et occidentaux) qui ne fournissent aujourd’hui que de la propagande de guerre ukrainienne, cataloguant minutieusement les destructions dues aux Russes, les matériels capturés ou détruits russes, le détail plus ou moins fantaisiste des morts ukrainiens, les témoignages de réfugiés ukrainiens, etc.
Le vertige est celui que l’on ressent lorsqu’on expérimente en temps réel cette propagande orwellienne de guerre entre l’Eurasia, l’Oceania ou l’Estasia, et que l’on prend conscience soudainement que nous vivons véritablement et précisément dans une telle dystopie informationnelle. Nous sommes rentrés dans le roman.