Ce que l’article de BFMTV ci-dessous ne dit pas, c’est que les poursuites en première instance portaient sur la provocation à la haine raciale, la contestation de crime contre l’humanité et la diffamation raciale. La cour d’appel a donc procédé à deux relaxes et des trois « infractions » n’en a retenu qu’une seule : la diffamation raciale. De même, la condamnation en première instance s’élevait à 12 000 euros. Elle a donc diminué, au total, de 4 000 euros.
Nous rappelons qu’en audience d’appel, le Ministère public avait requis 6 mois d’emprisonnement ferme.
La cour d’appel de Paris a condamné jeudi l’essayiste d’extrême droite Alain Soral à 4 000 euros d’amende pour diffamation, pour avoir publié et mis en vente sur son site une affiche visant les juifs, mais l’a relaxé s’agissant du délit de négationnisme.
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La cour d’appel a estimé que cette image relevait de la diffamation publique en raison de l’origine ou de la religion, mais ne constituait ni une provocation à la haine, ni une négation du génocide.
En tant que responsable de la boutique en ligne de l’association présidée par Alain Soral, Égalité & Réconciliation, Julien Limes a été condamné à 1 000 euros d’amende pour complicité.
Les deux hommes devront verser solidairement 1 000 euros de dommages et intérêts à la LICRA, partie civile et à l’origine de la plainte dans ce dossier, ainsi que 2 000 euros au titre des frais de justice.
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