Ce jeudi 16 janvier de l’an de grâce 2025, à 11 heures, une messe publique est donnée en hommage à Jean-Marie Le Pen, décédé cinq jours plus tôt.

Des milliers de personnes, sympathisants, amis ou curieux sont attendus à l’église du Val-de-Grâce, dans le Ve arrondissement parisien. L’église ne comportant que 500 places, beaucoup de gens se tiendront dehors. Heureusement, deux écrans géants seront déployés, comme pour les fanzones de la Coupe du monde.

Pour la presse, ce sera d’ailleurs un peu la finale de la Coupe du monde du fascisme à la française, malgré sa version édulcorée, car le RN de 2025 est très loin du FN de 1972 ou de 1984. De l’eau a passé sous les ponts, et le capitaine a cédé son bateau de pêche aux voix à sa fille, qui l’a quelque peu recentré. On n’y pêche plus de vilains patriotes pas très mondialismo-compatibles, mais des jeunes fans de Bardella.

Il y a un monde entre Jean-Marie et Jordan, mais c’est la loi des générations. Tout le monde pourra donc assister à cette messe, en direct ou à la télé, tout le monde, sauf deux olibrius, pourtant très aimés du président à vie Le Pen : Soral, et Dieudonné. Mais l’humoriste viendra quand même :

En vérité, Jean-Marie aurait voulu voir Alain dans l’église, mais comme par hasard, ils est sous la menace d’une arrestation, politique, s’entend : il n’a tué personne, c’est pas comme les 4 000 Franco-Israéliens qui participent de près ou de loin au génocide des Palestiniens. Toujours bien garder ce rapport entre les choses.

Aujourd’hui, en quête de respectabilité, validé par le CRIF, le RN veut montrer patte blanche au Système. Est-ce un loup déguisé en mouton ou un mouton déguisé en mouton ? On parierait pour la version mouton-mouton.

Pour info, l’église du Val-de-Grâce est rattachée aux diocèse des Armées. C’est pour cela que la cérémonie aura lieu là et pas, par exemple, à Notre-Dame de la Franc-Maçonnerie avec sa déco en carton et ses vitraux à la con. Un gros service d’ordre est prévu, surtout après les scènes de liesse des gauchistes place de la République. Les cloportes ont célébré la mort du lion, qui les terrorisait : c’est dans l’ordre naturel des choses. De son vivant, ils n’auraient pas osé le toucher.

Même si le lion est mort, les gauchistes flippés (pléonasme) continuent de le poignarder. Exemple avec Mediapart qui ressort le dossier algérien à travers une vieille dame qui, visiblement, ne sait pas ce qu’est la guerre.

Du côté de la culture subventionnée ou validée par le Système, on tente de rire de la mort du sage. Ici, Alexis Tramoni, un Stéphane Guillon en (mauvaise) herbe, fait le job pour la LICRA et SOS Racisme.

La captation d’héritage est une tradition française, dit-on. S’il faut bien mourir un jour, il est prudent pour un vieux lion de préparer sa succession. Mais on ne sait jamais ce que vont devenir les lionceaux.

Le Pen a réveillé l’amour de la France au moment où ses occupants voulaient la faire détester. Il a créé un pôle de résistance, qui lui survivra, que ses dirigeants soient forts, voués à Dieu, ou faibles, c’est-à-dire tentés par le Diable.

Bonus : les parias du 16 janvier