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Sortir de l’aliénation libérale – Conférence de Charles Robin à Nice

14 février 2015

E&R PACA accueillait l’essayiste Charles Robin à Nice le 14 février dernier pour une conférence sur le thème : « Sortir de l’aliénation libérale ».

 

 

 

L’intervention de Charles Robin :

 

Les questions du public :

 
 






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22 Commentaires

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  • Je ne suis pas d’accord avec sa définition de l’intérêt général : il s’agit bien de la somme des intérêts individuels et contrairement au bien commun, c’est un concept niveleur.

     

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    • Ce n’est pas une définition, c’est une vision. C’est la vision des économistes de l’intérêt général. Rien ne nous oblige à partager ce point de vue. Personnellement je n’ai jamais entrevue l’intérêt général de cette manière.

      L’intérêt général est que la société fonctionne harmonieusement de manière durable.
      Dans notre système effectivement l’intérêt général est la somme des intérêts individuels, c’est pour ça que ça se casse la gueule et même si c’est légèrement durable ça manque furieusement d’harmonie et de stabilité.

       
  • Charles Robin confond conscience de classe et bien commun : la division raciale, culturelle et religieuse est une destruction du bien commun et non de la conscience de classe. Pour communier, il faut partager avec les autres des éléments raciaux, culturels et religieux. Sinon, la société se divise et s’atomise. Il faut se reconnaître dans l’autre : en quoi un français peut-il se reconnaître dans un arabo-musulman ou je-ne-sais-quel étranger ?
    Le vivre ensemble est détruit lorsque l’on divise la France par l’immigration, le cosmopolitisme, le communautarisme et le multiculturalisme.

    Il nous dit aussi que le régime engendre son contraire sous un enchainement dialectique. Alors il doit accepter l’idée que le régime libéral individualiste dans lequel nous vivons est l’inverse du régime monarchique fondé sur le bien commun de l’ancien régime.

    Foi et raison doivent cohabiter et non s’affronter, le vrai c’est le tout comme le dit Hegel. Comme quoi, les marxistes, en voulant favoriser le matérialisme et nier l’idéalisme, disent n’importe quoi.

    Les droits de l’Homme sont une création maçonnique, c’est-à-dire vétéro-testamentaire : on est un homme que si on est élu. Les catholiques ne sont pas des élus par leurs attaches au nouveau testament.

    Ce n’est pas parce qu’un étranger se dit français qu’il aime la France et la respecte : lorsque l’on refuse de s’assimiler, que l’on rejette l’héritage de la France et sa civilisation, et que l’on refuse de s’inscrire dans la filiation française (et la filiation, c’est la lignée, la race), on n’est pas français, on est juste un colon et un raciste. Qui des étrangers présent en France se reconnaissent dans nos ancêtres, notre glorieux passé et notre histoire millénaire ?

     

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    • "Pour communier, il faut partager avec les autres des éléments raciaux, culturels et religieux."

      "il doit accepter l’idée que le régime libéral individualiste dans lequel nous vivons est l’inverse du régime monarchique fondé sur le bien commun de l’ancien régime."

      Vous ne faites qu’énoncer deux postulats, deux dogmes, sans apporter le moindre argument sur leur validité.

      Il ne serait pas possible d’après vous de communier avec quelqu’un si on ne partage les mêmes traits génétiques (en l’occurrence, ce que vous nommez la "race") que cette personne ? Pourtant, il est évident que des gens d’origines et de cultures très diverses communient au sein de la religion chrétienne.

      De même, selon vous il n’existerait que deux régimes politiques fondamentaux : le régime libéral individualiste et le régime monarchique de type ancien régime ? Un rapide coup d’œil sur l’histoire des structures politiques humaines montre que c’est une vision bien étriquée de la réalité et de ses possibilités.

      Vous confondez à l’évidence le bien commun et la soumission à vos dogmes.

       
    • Je pense qu’ils parle de la race tel que le comprends Gustave Lebon rien a voir avec la génétique mais plus avec le caractère d’un peuple...Sinon cela n’aura aucun sens....

       
    • "Pour communier, il faut partager avec les autres des éléments raciaux, culturels et religieux" : c’est quoi les "éléments raciaux", machin ?

      Mais, vraiment, le concept de "race", du XIXe siècle, ça ne vaut que si on compare l’homme à une vache limousine, un setter irlandais ou un chat angora : il y a l’ espèce homo sapiens - ou alors argumentez sur le biologique et l’archéologique jusqu’à nous prouver qu’on est dans l’erreur, machin, et qu’existent des "races" d’humains (les Indiens, les Africains, les Caucasiens, les Asiatiques pour ne parler que des plus célèbres) et que "race" implique effectivement que tous ces braves gens ne peuvent absolument pas avoir des enfants entre eux, ou des morts-nés, ou des bâtards stériles ou autres.
      Ou alors, machin, définissez "race" gentiment et posément façon "2015 on se comprend".

      Mais je n’aime pas trop votre façon de ramener l’homme à du bétail en l’introduisant dans la "race".
      La race, c’est de l’élevage, ou la sélection naturelle qui rend des animaux impropres à se reproduire entre eux. L’homme, ce n’est pas de l’élevage.

      A un moment donné, c’est bien de réviser ses propres concepts, aussi.
      Il n’y a pas de "races humaines" : conceptuellement, c’est de la zoubia pour les feignants du cerveau.
      Il y a des sociétés, des peuples, des ethnies, des tribus, des groupes, des clans - biologiquement les mêmes.
      Par contre culturellement, là, oui, il y a de la différence, machin.

      Voilà. J’espère vous avoir machiné (étymologiquement parlant).

       
    • @Ouah ouah
      L’espèce humaine est divisée en différentes races. L’Homme est un mammifère comme peuvent l’être les bovins, les caprins...
      Qu’est ce qu’il y a de choquant ? Prenez-vous l’Homme pour un demi-Dieu ? Le croyez-vous sorti de la cuisse de Jupiter ?

      La race, c’est la lignée. Par exemple, les mérovingiens étaient appelé la première race de France car elle était la première dynastie de roi. Chaque lignées a un parcours différent et génère une culture, des croyances, des mœurs, une religion différente... C’est ce qui fonde l’altérité.

      @truc
      Ce n’est pas un dogme, c’est du ressenti, du vécu. En réalité, l’empiètement de la France par des immigrés altère gravement l’identité des français, ébranle leurs mœurs, leur coutumes, leurs traditions, leurs croyances... Et les remettre en question, c’est déjà rejeter la France dans sa totalité, c’est vouloir une France à la carte, en réalité débarrassé de tout idéalisme pour n’en garder que le matérialisme, les richesses matérielles. En fait, c’est du colonialisme. Le seul remède à cela, c’est soit l’assimilation qui protège la France de la destruction de son altérité, soit la remigration et l’arrêt de l’immigration.

       
  • #1149217

    Comme tout bon intello à formation philosophique, il parle très bien (tout en "beaugossité") et semble expliquer clairement sa pensée, mais à l’arrivée, ça manque de concret, d’engagement sur le "pourquoi" des réalités, de proposition de solutions : il ne fait pas le boulot jusqu’au bout.
    Je suis malgré tout globalement en accord avec son discours, mais durant les questions du public, je le trouve parfois confus, voire discutable.
    Par exemple, sur la liberté d’expression, il la considère comme indispensable car "on ne peut accéder au vrai que par la confrontation des idées contradictoires. On arrive au vrai que par la réfutation du faux. Il faut que le faux s’exprime pour pouvoir le dépasser" (vers 13’40") => pas d’accord du tout. Tout d’abord, pas besoin forcément d’entendre le "faux" ou le "vrai" pour les reconnaître, ou pour savoir ce qui est bien et ce qui est mal. De plus, la liberté d’expression, ce n’est pas la manifestation du faux ou du vrai débouchant sur la bonne révélation intellectuelle, c’est simplement les possibilités + ou - grandes de pouvoir dire ou faire des choses au sein d’une société humaine donnée régie par lois (naturelles et législatives). Ainsi pour tenter de comprendre la notion de "liberté d’expression", il faut surtout se poser la question suivante : qui fixe les limites de la liberté d’expression ? Là ce trouve le pouvoir réel, l’influence politique. La liberté d’expression, c’est comme un outils, un instrument de mesure, une variable d’ajustement.
    La liberté d’expression est à l’esprit ce que le pouvoir d’achat est à l’économie.

     

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    • La liberté d’expression c’est la liberté de damnation. Vive la vérité d’expression.

       
    • #1150212

      C’est qu’un shtroumpf a lunette parmi d’autre...

      "on ne peut accéder au vrai que par la confrontation des idées contradictoires." : c’est vraiment du n’importe quoi, c’est dans la grande tradition des branleurs (i.e. Kantienne).

      C’est par l’action (dans le reel bien sur) que la connaissance, la verite se trouvent et s’epprouvent (tradition Piaget et autre).

      Comme toujours, je sais a quoi sert mon coiffeur, mon boulanger. Mais un philisophe a quoi sert-t il ?

       
  • Charles Robin, le seul principe révolutionnaire, c’est Dieu.
    Un chrétien qui veut sauver son âme a peur du qu’en dira Dieu, il ne veut surtout pas Lui déplaire.
    Le libéral, lui, a peur du qu’en-dira-t-on. Toute la différence est là. Plaire à Dieu ou plaire à l’Homme.
    La seule vraie réforme -que vous demandez dans cette conférence- est spirituelle et chrétienne.
    Que vous le vouliez ou non, c’est un combat pour le salut de l’âme et c’est très sérieux.

     

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  • Comme beaucoup de philosophes Mr robin a une culture historique limité ce qui fausse son jugement dans le concret comme par exemple sur son concept de la république, je pense qu’il n’a pas lu la conjuration antichrétienne de Msr henri delassus, en effet quand on sait sur quel terrain intellectuel a germé une idée, qu’on comprends donc la finalité...

     

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  • #1149493
    Le 26 mars 2015 à 14:25 par Pierrefeuilleciseaux
    Sortir de l’aliénation libérale – Conférence de Charles Robin à (...)

    L’analyse de Charles Robin est brillante.

    Ce n’est pourtant pas la première fois que je l’entends, d’autres personnes moins lettrées tiennent le même discours. Mais comme l’écrit Cornélius avec ses mots, Charles Robin est un communiquant charismatique, ce qui confère un poids supplémentaire à son discours.

    Cette analyse est selon moi, la clef du mieux vivre ensemble. Chacun peut en effet apporter sa pierre à l’ édifice pour une société plus juste, plus humaine et harmonieuse. Cela ne me semble pas être une utopie, mais une volonté de bon sens commun. La religion et la philosophie ne devraient pas être considérées comme antinomiques. Pour quelles raisons devraient-elles l’être ? Parce qu’une poignée d’érudits et de religieux psychorigides l’ont décidé pour nous ?
    Apprendre à penser par nous-mêmes, quitte à déplaire aux autres, combien de nous en son capables ?, combien d’entre nous ont atteint ce degré de conscience ?. Pourtant, il est à la portée de tous. Mais pour l’atteindre, le sacrifice est grand et se nomme l’égaux...
    Aïe ! ce n’est pas agréable et ça pique ! Mais si les plus douillés d’entre nous résistent à cette douleur (qui n’est bien souvent qu’une égratignure), quelle avancée et quelle victoire sur nous mêmes !
    Comme le dit Charles robin, le chemin risque d’être long, mais l’on peut déjà entrevoir une faible lueur au bout du tunnel. Alors que les hommes et les femmes de bonne volonté ouvrent la marche, que notre France cesse de baisser les yeux et lève enfin la tête : au-dessus c’est le soleil ! Alors yalla !

     

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  • #1149495

    A consommer sans modération !

     

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  • Sa façon de parler est vraiment marrante.

    Et il est vraiment impressionnant dans les réponses qu’il fait aux questions du public.

     

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  • #1149632

    Tres bon expose, clair, eloquent et articule, par lequel il demontre philosopiquemnent le pathos de notre systeme, et l’importance d’une unification (et non uniformisation) collective dans la poursuite d’un ideal sain commun qui transcende le moi-je consumeriste.

     

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  • #1149635

    Tres bon expose, clair, eloquent et articule, par lequel il demontre philosophiquement les causes du pathos de notre systeme, et l’importance d’une unification (et non uniformisation) collective dans la poursuite d’un ideal sain commun reposant sur le bon sens qui transcende le moi-je consumeriste.

     

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