L’ouverture des Jeux Olympiques d’Hiver à Sotchi est l’occasion de jeter un coup de projecteur sur la situation économique de la Russie.
Nombre de commentateurs insistent sur le coût de ces Jeux. Il est clair que coût est élevé, avec 36 milliards d’euros. Mais il est aussi clair que dans ce coût il faut intégrer le développement et la modernisation des infrastructures tant à l’échelle d’une région (le district fédéral « Sud » de la Russie) qu’à l’échelle du pays. Les causes des dépassements de budget sont nombreuses, de la sous-estimation initiale de l’ampleur des travaux jusqu’à la corruption. Mais, ces coûts ne sont que l’un des éléments dans le développement de la Russie.
En fait, l’économie russe connaît à l’heure actuelle un fort ralentissement de son économie dont la croissance qui est tombée de 3,4% à 1,5%. Ceci est un problème sérieux, mais la Russie continue d’avoir des résultats qui sont très supérieurs à la France ou à l’Allemagne. Depuis la crise de 2008-2009, dont elle est sortie rapidement en 2010, elle est à la recherche d’un nouveau modèle de croissance.
La dynamique des années qui ont précédé la crise financière de 2008 ne saurait en effet être reproduite à l’identique aujourd’hui. Si l’économie s’est rétablie depuis 2010, la croissance reste relativement faible, et elle a baissé de manière particulièrement importante depuis l’automne 2012, avec une baisse particulièrement sensible de l’investissement.
Cela pose la question de l’identification des causes de ce ralentissement, causes qui sont à la fois conjoncturelles et structurelles, mais aussi de ce que devrait être une nouvelle politique économique et de ce que plus d’intégration à l’échelle du continent eurasiatique pourrait apporter à la Russie.
Lire l’intégralité de l’article sur russeurope.hypotheses.org