La 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris a rendu aujourd’hui 18 septembre 2020 trois jugements à l’encontre d’Alain Soral. Les débats avaient eu lieu le 24 juin dernier. Me Viguier représentait Alain Soral. Il devait plaider pour la défense de son client face aux avocats chargés de représenter des associations défenderesses de l’intérêt collectif de lutte contre l’antisémitisme : maîtres Terel, Mercier, Soskin, Bernstein et Lilti.
Le Harfang
Dans une première affaire était reproché à l’écrivain français une interview pour le magazine Le Harfang, dans laquelle il parlait de subir « la censure exigée par le pouvoir juif », de « la même communauté cosmopolite et dominatrice dont se plaignait déjà le général de Gaulle en 1967 » ou du « pouvoir juif incarné par le CRIF ».
Propos pour lesquels il était poursuivi du chef de provocation raciale et d’injure envers un particulier. Le parquet avait requis UNE ANNÉE d’emprisonnement et les parties civiles, SOS Racisme (Bernstein), LICRA (Soskin), UEJF (Lilti) et MRAP (Lagarde), avaient demandé en tout 20 000 euros de dommages-intérêts et 7500 euros de frais de justice.
Le tribunal a déclaré Alain Soral coupable de provocation raciale et l’a condamné à 80 jours-amende de 50 euros. Chaque partie civile a obtenu 1 euro de dommage et intérêts et 1500 euros au titre de l’art. 475-1 (frais de justice).
VK
Dans une deuxième affaire, il s’agissait de divers propos tenus sur un compte VK au nom de « Alain Soral » suite à l’incendie de Notre-Dame de Paris. Comme par exemple que « la haine du Christ et de ses lieux de culte provient d’abord de la Synagogue ».
Les poursuites avaient lieu à la fois du chef de diffamation raciale et de provocation raciale. Le parquet avait requis UNE ANNÉE d’emprisonnement et les parties civiles avaient demandé en tout 20 000 euros de dommages-intérêts et 7500 euros de frais de justice.
Alain Soral est déclaré coupable de provocation raciale et en répression condamné à 90 jours-amende de 60 euros. Chaque partie civile a obtenu 1 euro de dommage et intérêts et 1500 euros au titre de l’art. 475-1 (frais de justice).
La vidéo du mandat d’arrêt
Enfin, la troisième affaire concernait la vidéo tournée par Alain Soral après qu’il eut failli être incarcéré par une grossière erreur des magistrats de la 13e chambre correctionnelle, le même jour que l’incendie de Notre-Dame. Il y disait avoir face à lui des « gens dont les mamelles sont historiquement peuple élu et terre promise », et parlait d’une communauté qui « cache la Torah derrière la Shoah ».
Pour ces derniers propos, l’auteur était poursuivi des chefs de diffamation raciale, de contestation de crime contre l’humanité et d’injure publique. Le parquet avait requis UNE ANNÉE d’emprisonnement et les parties civiles, SOS Racisme (Bernstein), LICRA (Soskin), UEJF (Lilti) et MRAP (Lagarde), avaient demandé en tout 20 000 euros de dommages-intérêts et 7500 euros de frais de justice.
Alain Soral est renvoyé des poursuites au titre de la diffamation, mais déclaré coupable d’injure publique et de contestation de crime contre l’humanité (en récidive) et en répression condamné à 90 jours-amende de 60 euros. Chaque partie civile a obtenu 1 euro de dommage et intérêts et 1500 euros au titre de l’art. 475-1 (frais de justice).
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Le total du jour s’élève donc à 260 jours de prison ou 14 800 euros d’amende et à 22 500 euros de frais d’avocats (adverses). Soit la somme de 37 300 euros. Mais le parquet réclamait trois années d’emprisonnement ferme et les parties civiles près de 60 000 euros de dommages-intérêts, en plus des frais d’avocats.
Alain Soral a fait appel.
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