petites citations de Pierre-Joseph Proudhon, socialiste national, anti marxiste (il qualifiait marx de "ténia du socialisme") sur la question du logement :
« Nous affirmons sans hésitation qu’il n’y a pas, pour toute la civilisation de notre siècle tant vanté, plus terrible dérision que le fait que, dans les grandes villes, 90 % de la population, et même plus, n’ont pas un lieu qu’ils puissent considérer comme leur appartenant. Le véritable centre de vie morale et familiale, la maison et le foyer, est emporté par le tourbillon social… Sous ce rapport, nous sommes bien au-dessous des sauvages. Le troglodyte a sa caverne, l’Australien sa cabane de torchis, l’Indien son propre foyer, le prolétaire moderne n’a pas, en fait, d’endroit où reposer sa tête. »
"La maison une fois bâtie représente un titre juridique éternel sur une fraction déterminée du travail social, même si la valeur réelle de la maison a, depuis longtemps déjà et d’une façon plus que suffisante, a été payée au propriétaire sous forme de loyers. C’est ainsi qu’une maison construite, il y a mettons cinquante ans, a couvert pendant cette période avec ses loyers, 2, 3, 5, 10 fois, etc., le coût initial."
c’est très exactement le même fonctionnement que celui du marché de la dette et de l’usure ! !
"Dans le département de la Seine, une population de 1,800,000 âmes, répartie sur une surface d’environ trente lieues carrées, ce qui fait 60,000 personnes par lieue carrée, est à la merci de 25 à 30,000 propriétaires. N’est-ce pas là un fait exorbitant, qui doit attirer toute l’attention et la sollicitude du Pouvoir ? Comment est logée cette population énorme, livrée sans défense à la discrétion de 25,000 spéculateurs ? Quelles conditions d’espace, de commerce, de salubrité, de prix, lui sont faites ? Se peut il que le Pouvoir, par un respect mal entendu du droit de propriété ou d’une prétendue liberté des transactions, l’abandonne à tous les excès du monopole et de l’agiotage ?"
(a suivre)
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