@Titus : on ne peut pas envoyer bouler un traité n’importe comment même si il a été appliquer par un déni de démocratie ou que certaine de ses clauses se révèlent être inconstitutionnelle (même si c’est 2 raisons légitimes de révocation).
Dans chaque traité internationale qu’un état signe il y a une clause permettant de le révoquer bilatéralement, si ce n’est pas le cas alors vous pouvez invoquer une des conventions de Viennes, je ne sais plus laquelle qui déclare que le traité est invalide dans un tel cas, l’article 50 du traité de Lisbonne dans le cas de l’UE, c’est le seul moyen de faire diplomatiquement. Autrement c’est l’incident diplomatique majeur, on va a Bruxelles et on tue tout le monde...
Pour qu’un dirigeant ai la légitimité populaire d’invoquer ce fameux article il faut qu’il l’ai proposé dans son programme électif et que les citoyens ai quand même voté pour lui ou mieux, qu’il organise un référendum sur la question et que la réponse soit oui. Mais attention, on voit en Angleterre depuis près de 5 ans, des girouettes proposant la méthode B, le référendum à tout bout de champs et sans rien faire, ils n’organiseront jamais ça, la City (pas le reste de la population mais c’est la City qui décide) a beaucoup trop à perdre, ce sont des promesses en l’air. Vous pouvez parler sur Farage, je ne sais pas d’où viennent ses financements mais il me parait quand même plus crédible sur sa volonté, après il faut voir ce qu’il met dans ses programmes de campagne, si il ne parle pas de l’article 50, c’est un escroc parce que c’est la seule solution.
Asselineau a raison, promettre un référendum n’engage à rien, il faut expliquer aux gens la façon de faire ainsi que les conséquences de ce choix pour que vos paroles soient crédible.
Le piège de ce fameux article 50, c’est qu’il y a une clause qui dit "la sortie se fait en accord avec la constitution de l’état nationale concerné" et la constitution quand elle a été amendé par le félon Sarkozy on lui a ajouté un article, la France est membre de l’union européenne. Donc il faut sans doute amender la constitution avant d’invoquer l’article 50, soit en réunissant le congrès (députés+sénateurs), soit par référendum, si c’est possible. Le piège est surement la, le référendum est d’initiative parlementaire (députés, congrès ?), l’amendement de la constitution aussi alors l’avis du gouvernement et de la majorité populaire ne suffit peut-être pas, est-ce que le FN parle de ça ?