Cher compatriote, salutations à Marion qui me permet de reprendre des points à éclaircir. Je dois préciser que j’ai eu un certificat de latin à la Sorbonne en 1961 ou 2, et mon professeur était Perret. Mais toute ma génération, en licence de philo, devait traduire une version latine obligatoirement au certificat d’histoire de la philo, car la licence était divisée en certificats. L’instruction latine était largement répandue, d’autant que j’avais eu M.Michard en khâgne, préparation de lettres. J"ai lu le Père Hardouin à la bibliothèque de Poitiers et m’y suis rendu exprès, c’est là que j’y ai lu ce nullum documentum, aucune pièce pour la période mérovingienn etc. Mais l’anglais Johnson,à la fin du 19ème siècle a traduit du Hardouin en anglais que j’ai sous les yeux édité en Allemagne. L’édtion latine d’une oeuvre classique dans la collection Litterature ans Language, Joannis Harduini, Jesuitae ad Censuram scriptorum veterum prolegomena se trouve chez l’éditeur Ecco, qui traite le 18ème siècle, d’après un scannage de l’édition du British Museum. J’ai lu à Poitiers la démonstration latine de l’impossibilité que l’Enneide de Virgile soit celle du même auteur que les Georgiques !
Je promets un long article sur mon site aux lecteurs curieux ! et ayez une pensée pour mes professeurs défunts qui seraient horrifiés de voir le cours des études de maintenant, où l’on apprend de la philosophie sans latin, grec, allemand, bref sans la culture ! le prix à payer en est l’anarchie, la violence et la misère. Merci de me rappeler mes années de vrai Sorbonne avant le déluge de soixante-huit ! Je viens de me rappeler mon thème latin à l’examen, dans l’actuelle salle de Bibliothèque,un passage de Bossuet, de son Discours sur l’Histoire universelle, et au lycée, en khâgne, nous apprenions du grec et du latin par coeur pour le réciter, on y passait la fin du week end à apprendre un passage de Demosthène, et en philo on nous demandait de lire du Spinoza, du Descartes et même du Kant en latin (la thèse de Kant de 1770) c’est une autre époque. Bien à vous Pierre Dortiguier