Bonjour le pléonasme. On ne pouvait pas ne pas honorer à notre façon tous ces amis du genre humain. C’est quand même un peu grâce à eux qu’on est là, et qu’on connaît ce succès populaire grandissant. Alors, comme l’ingratitude c’est pas le genre de la maison, on va faire de la belle publicité aux dix premiers, qui manquent justement de reconnaissance populaire.
C’est vrai, quoi : à chaque fois qu’ils ouvrent le bec, tout le Net se tape sur les cuisses, et ça finit au mieux en détournements grotesques, au pire en carnage de commentaires. Malgré la détestation qu’ils éprouvent pour nous, nous devons apprendre à aimer ces petits diables, car seul l’amour peut réduire la haine. Et qui sait, un jour peut-être, apprendront-ils à nous aimer en retour.
Avant de découvrir les dix gagnants, petite découverte en passant : une étonnante loi se dessine pour l’observateur attentif de la vie politique, médiatique et culturelle de notre pays. La faible attractivité matérialisée par le faible nombre de lecteurs, téléspectateurs ou auditeurs spontanés des propagandistes du type BHL, ne permettant pas à ces derniers de toucher un large public, explique ce rattrapage qu’est leur apparition surdimensionnée dans les médias, par rapport à la « demande » de BHL, si l’on prend pour exemple BHL. Une représentation inexplicable, illégitime. Par rapport à la demande du public, mais surtout par rapport à leur influence intellectuelle ou artistique réelle. Traduction : si « eux » ne sont pas populaires, le système pallie leur impopularité en forçant le public à les considérer comme tels. Popularité factice, venue et décidée d’en haut.
C’est la méthode Coué sioniste, dite aussi méthode Cohen.
Ce mécanisme ne déclenchant pas plus de popularité, c’est le moins qu’on puisse dire, ces individus fondamentalement impopulaires imposés par le système disposent d’une seconde chance : s’accrocher à des personnalités vraiment populaires pour détourner en leur faveur l’amour du public et diffuser leur message de propagande communautaire. Gilles Lellouche, qu’on retrouve souvent aux côtés des Français qui cartonnent, même provisoirement, comme Jean-Paul Rouve, Guillaume Canet ou Jean Dujardin, est devenu un acteur de premier plan alors que son nom ne déclenche pas les mouvements de foule. C’est lui qui, lors de la sortie du biopic, fera la promo du film en démolissant Albert Spaggiari et ses amis, déclarés fascistes infréquentables. Un job de commissaire politique sur plateau télé, où il s’exprimera à la place de l’acteur réalisateur Jean-Paul Rouve, trop limité intellectuellement. Et politiquement. Nous avons retrouvé cet échange, qui a eu lieu pendant l’émission de Marc-Olivier Fogiel, T’empêches tout le monde de dormir, diffusée sur M6 le 15 avril 2008.
Gilles Lellouche s’adresse au médecin Maurice Rollet (cofondateur du GRECE, décédé début 2014), copain activiste de Spaggiari :
« Quand j’entends ça, je commence à avoir un peu la gerbe. […] Moi je préfère la vision de Jean-Paul qui est celle de servir un ego, une mégalo fondamentale avec cette phrase qui est sans arme, ni haine, ni violence, qui est finalement une phrase de publiciste donc c’est presque un type qui crée son propre mythe, je préfère qu’on aille dans cette voie-là et qu’on se nourrisse de cette thématique-là que la thématique de faire un casse pour servir des idées de merde, voilà. »
Naïf, Jean-Paul Rouve ne comprend pas tout de suite l’oukase :
« On peut être sympathique et avoir des idées très dangereuses, que moi j’estime dangereuses. Les leaders pour pas les citer d’extrême droite qui passent à la télé comme Marine Le Pen sont éminemment sympathiques, c’est pour ça qu’ils sont dangereux. Et je veux aussi montrer ça. […] Il faut arrêter avec les gens bien sont sympathiques et les gens mauvais sont antipathiques le monde est pas fait comme ça. […] Moi j’aime bien aller sur ce terrain-là, de pas politiquement correct. »
Heureusement, sous la pression de son « copain » Lellouche, Rouve se reprend :
« Le personnage m’intéresse, il ne me fascine pas. J’ai aucune admiration pour lui, j’ai aucune émotion, il ne provoque rien, je le regarde, je le trouve assez médiocre en fait, oui je trouve pathétique ringard, il me fait penser à un artiste de cabaret un peu sur le retour. […] J’ai refusé de rencontrer les gens qui l’avaient rencontré parce que je voulais pas quelque chose de subjectif, ça reste un film, je veux pas racheter quelqu’un. »
Empêtré dans ses contradictions, Rouve se tourne vers Rollet :
« Et je le dis sincèrement monsieur vous êtes à côté de moi et je vous le dis parce que vous êtes à côté de moi, j’exècre ce que vous représentez et tout ce que vous pouvez penser politiquement et moralement, c’est la pire chose que je peux...
– Qu’est-ce que vous en savez de ce que pense politiquement et moralement ? Si je vous l’expliquais en dix mots vous seriez très surpris !
– L’OAS ça me dégoûte, donc je le dis sincèrement.
– Monsieur, ne parlez pas de l’OAS, vous étiez trop jeune, vous saviez pas les circonstances historiques qui ont fait que des gens, et j’étais pas le seul, y en a eu quand même plusieurs centaines de mille, qui se sont engagés dans un mouvement à l’époque ! »
« Et alors, c’est pas la quantité qui fait la qualité », lance Rouve en toisant le plateau, fier de sa trouvaille.
- Sans arme, ni haine, ni violence, ni talent
Lellouche vole au secours de Rouve, en perdition :
« Il vaut mieux voir le film dans le prisme d’un type qui fait un casse flamboyant comme une espèce de Robin des Bois machin sans, en oubliant le côté je vais faire un casse pour financer un parti extrême parce que ça ça nous intéresse pas, donc c’est pas le propos du film, et je crois qu’on part sur un mauvais débat voilà, parce qu’on va donner une couleur au film qui n’est pas la bonne. »
Après le départ de Rollet, Rouve avoue à Fogiel, dans sa syntaxe puissante :
« Tu stresses surtout quand tu m’invites des gros fachos comme ça ! […] On a bien compris que je cautionnais pas tout ça ! […] C’est comme le mec qui a fait La Chute le film sur Hitler qui est sublime, et très intéressant, c’est comme si t’invites un ancien nazi, là d’un seul coup tu fais on peut parler des choses mais on n’est pas obligé de fréquenter les gens de qui sur lequel on parle. […] Là je montre au colonialiste raciste et tout. Mais je peux pas fréquenter ces gens-là ! »
Le mot de la fin pour Lellouche, mimant un alcoolique :
« Ils sont sympas, une bonne bière un drapeau français et c’est parti ! »
Fogiel :
« La suite pour vous ? »
Lellouche :
« C’est Mesrine au mois d’octobre. »
- Denis Robert coincé entre Richard Malka et Gilles Lellouche
Mesrine ? Un facho notoire ! Quant au résultat du Spaggiari, un flop à 350 000 entrées pour les deux protagonistes, aussi médiocres à l’écran que donneurs de leçons. Rien d’étonnant quand on confie à de ternes Laurel & Hardy antiracistes la bio d’un fasciste flamboyant. Pourquoi ne pas faire incarner Adolf Hitler par Patrick Timsit pendant qu’on y est ? Heureusement, laissant Rouve à ses rêves de réal, Lellouche se refera en devenant le poisson-pilote de Dujardin, véritable requin baleine du cinéma français. Aujourd’hui, Gilles assure la promo de L’Enquête, le film de Vincent Garenq sur la vie du journaliste Denis Robert. Denis Robert invité dans Le Grand Journal, flanqué de Lellouche qui refuse de commenter le rôle de l’avocat Richard Malka dans l’affaire Clearstream, qui sera à l’origine des attaques de Val, Charb et Tignous contre l’enquêteur… La liberté d’expression a des limites. Commissaire politique, quand tu nous tiens !
Quelques mois après la sortie du Spaggiari, en octobre 2008, BHL tentera le même coup en se collant au derrière de Houellebecq et de ses ventes pharaoniques, afin de le gagner à sa cause, par le moyen d’un livre d’échanges épistolaires.
Bernard-Henri Lévy : le marteau-pilon
3 721 exemplaires en 2010 pour Pièces d’identité, et 5 282 pour De la guerre en philosophie, et encore, on se demande si ces chiffres squelettiques par rapport à une industrielle promotion ne sont pas gonflés de quelques ventes forcées. Comparés aux 300 000 de La Possibilité d’une île, ou aux 400 000 de La Carte et le territoire, pourtant deux grosses bouses, c’est triste pour le philosophe multimillionnaire. Qui aura quand même touché 300 000 euros d’avance sur droits d’auteur pour Ennemis publics, une mégabouse qui fera flop et floc en retombant au sol. Dès qu’il y a BHL, il y a crash éditorial. On dirait que la France refuse le génie de ce penseur. Pourquoi ? Jalousie devant celui qui a tout (beauté, intelligence, argent, réseau) ? Ou parce qu’il essaye de nous enfoncer son suppositoire de sionisme à la moindre occasion ?
- Ultime lecteur de BHL
(extrait du film On achève bien les livres,
de Bruno Deniel-Laurent)
Caroline Fourest : ich bin partout !
Chacun avait réussi à effacer de sa mémoire ce visage de madone collabo qui débite des propos moitié inventés moitié haineux, lorsque la tuerie de la rédaction de Charlie – qui l’avait foutue dehors quand elle avait essayé d’en prendre benoîtement la tête – remit la pasionaria sur le devant de la scène médiatique. La 9ème plaie de France après le chômage de masse, les promesses socialistes, les magouilles UMP, le terrorisme trafiqué, le détournement du trésor national, l’effondrement de l’école, les médias aux ordres et la délinquance des quartiers.
Mais ce n’est pas le soldat qu’il faut incriminer, seulement l’organisation faustienne qui l’emploie, et le manipule : Karoline n’est qu’une kapo qui a été reversée dans le camp des hommes, pour être encore plus cruelle !
Jacques Attali : Punisher
Le cancer de la vanité ayant dévoré tout son discours, Jacques a l’avantage de dévoiler la stratégie du lobby. Avec dix ans d’avance, il balance les plans de la dominance. C’est à la fois incroyable, jouissif et flippant. Mais si l’Organisation le laisse là, c’est qu’il y a une raison : Jacques est la vigie qui nous prévient des menaces… que ses amis nous préparent.
Frédéric Haziza : Goebbels de service public
Nous infliger un adversaire de ce niveau est inqualifiable. L’homme qui scotche le président de la République français dans son voyage en Israël est un pur propagandiste communautaire rémunéré sur les deniers publics. On ne voit pas trop quel est l’intérêt de la France de se flageller à ce point, mais elle n’a pas dû avoir le choix. C’est la question de fond : qui permet à Haziza de rester en poste ?
Alain Finkielkraut : le nerf (fragile) de la guerre
Après des années de philosophie raisonnable saupoudrées de quelques pétages de plombs, Finky peut enfin lâcher ses dogues, et révéler le fond de sa pensée : si ça continue, les racailles vont détruire la France, sa culture, sa littérature. Il faut qu’on lui explique calmement que de tous temps, les bannis sociaux ont été bannis de la culture dominante, et donc de sa littérature. Aucune chance donc de voir débarquer des lascars avec des molosses dans les studios molletonnés de France Culture, pour déranger notre intelligentsia en pleine digestion livresque. Certes, l’école de la République s’est un peu effondrée comme la tour 7 du WTC, avec des charges explosives placées aux endroits stratégiques : interdiction de l’autorité menant tout droit à la violence et au harcèlement, allègement des programmes à destination des futurs esclaves-consommateurs, et noyautage pédo-trotskiste antinational au sommet. Brighelli, sors (définitivement) de ce corps !
Ariel Wizman : Bouddha Bar
Que dire. Branche desséchée de la branchitude des années 80 (pourquoi ne pas l’inclure dans la tournée à la con des années du même nom ?), Ariel a trouvé une famille d’adoption dans l’atroce Nouvelle Édition sur Canal+. Mélange d’inculture satisfaite et de sionisme en gros sabots, la quotidienne sert à rappeler aux sceptiques combien notre télé est sous contrôle : pour UN Ali Baddou qui aura osé critiquer l’assaut israélien contre la flottille humanitaire pour Gaza, une super escorte de sionistes en plateau. Un Arabe, d’accord, mais entouré d’Israéliens.
Serge Klarsfeld : Shoalin Soccer
Détrompez-vous, chez les K, l’influent, c’est pas Arno, aussi crédible qu’un SDF dans un conseil d’administration d’Halliburton, mais le père. Et ne vous fiez pas à son air débonnaire de petit épicier du Marais. L’homme qui nous ramène chaque jour 70 ans en arrière est l’un des shoatistes les plus influents du monde. Son obsession est devenue l’obsession de nos dirigeants, soumis par on ne sait quel biais : la banque ? Les taux d’intérêt ? L’empathie ? Pour subir un chantage aussi lourd (la France exterminatrice) et aussi permanent (s’il le pouvait, Serge nous ferait une commémoration par jour), il faut vraiment une raison économique lourde.
Claude Askolovitch : L’Inévitable
L’Inévitable, nom du sous-marin médiatique numéro un. On n’arrive plus à compter ses jetons de présence à la télé. T’allumes une chaîne de foot, tu tombes sur Claude. Tu zappes sur un débat politique, paf, re-Claude. Une chaîne d’info ? Claude. Une pub pour couches-culottes ? Clau. Pourquoi ne pas lui attribuer sa chaîne de télé, Asko TV, histoire d’éviter de tomber sur lui à l’improviste ? Bien sûr, cela pourrait inciter au zapping. Faudra-t-il déclarer le zapping antisioniste ?
- La reine de l’informassion
Ruth Elkrief : Route 666
Méchante, c’est le mot qui vient tout de suite à l’esprit. Quand Dieudonné se fait flinguer par un piteux Conseil d’État le 9 janvier 2014, elle laisse éclater sa joie. Ruth pourrait servir de modèle morphopsychologique pour la méchante à Hollywood. On ne sait pas ce qu’on lui a fait, mais elle a l’air de nous détester de tout son cœur, si elle en a un. Purée, mais qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? On ne voit pas un gramme d’humanité dans ses sorties quotidiennes sur BFM TV. Comment lui faire aimer la France et les Français ?
Pascal Elbé : Tsahal gueule
Acteur cantonné aux seconds rôles communautaires (le bon juif, le mauvais juif, le juif mi-bon mi-mauvais) dans des films limités aux frontières du Marais parisien, Elbé l’a ouverte à l’occasion de son rôle dans 24 Jours… le biopic sur le meurtre d’Ilan Halimi, la meilleure manière de tuer le jeune homme une seconde fois, en faisant de lui un héros sioniste. Elbé qui appellera à l’assassinat de Dieudonné, sifflant sa haine entre ses dents, prouvant qu’il est un sioniste qui joue au cinéma plutôt qu’un acteur qui joue les sionistes. D’ailleurs, il joue très bien les sionistes, autrement dit, il joue très mal. Alors que le film aurait pu être une enquête approfondie sur les vraies raisons de ce « fiasco » politico-policier, 130 589 entrées viendront sanctionner cette piètre tentative de propagande. La messe est dite.
Manuel Valls : Larbin 1er
On se demande quelle mouche israélienne a piqué le Barcelonais. Depuis le livre d’Emmanuel Ratier, on sait que la conversion subite du Manu à la kippa a accéléré sa carrière. Il est vrai que les propalestiniens qui réussissent en politique ou dans le showbiz se comptent sur les doigts d’une seule main, à laquelle une grenade en aurait déjà retranché trois. L’ambition, d’accord, mais pas la soumission, Manu.
Un Vichy ultrasioniste
Le dénominateur commun de ces personnalités est la férocité envers tout ce qui n’est pas sioniste, qui va de pair avec une stupéfiante absence de doute et la conviction absolue d’avoir raison, envers et contre tous. Quitte à exclure du débat les intellectuels soi-disant déviants, à l’image des pouvoirs communistes imposant une ligne de pensée tranchante. Et à se retrouver seuls, impopulaires, pour ne pas dire détestés.
Nous sommes en présence d’un racisme politique et culturel d’Etat, jamais vu dans notre pays depuis Vichy. Un racisme qui ne dit pas son nom, malicieusement déguisé en antiracisme, et qui voue aux gémonies toutes les populations à risque… d’antisionisme : militants nationalistes, penseurs libres, journalistes non-alignés, humoristes insoumis, sans oublier les grandes communautés chrétienne et musulmane. 99 % du pays mis à l’écart, qui dit mieux ? Même Staline ou Hitler au meilleur de leur forme n’ont jamais atteint ce score. Amateurs !