À peine étions-nous rentrés de notre colonie de vacances au Zimbabwe que l’actu brûlante nous tombait sur la gueule comme un bombardement israélien au phosphore. Les tronches abhorrées de Valls et Fourest sur tous les écrans, le coup de savate de Pat Évra dans la gueule d’un supporter de l’OM, l’hélico bourré de princes saoudiens qui se crashe à la frontière du Yémen (les mecs fuyaient la vengeance de Salmane Jr ou quoi ?), le shooting dans l’église du Texas pour mettre la pression sur Trump, le lynchage de Tariq Ramadan, le procès Merah 2, les placements secrets de la Reine d’Angleterre aux îles Caïmans...
Il ne faut pas non plus focaliser sur les trucs déprimants sinon c’est pas la peine de vivre. Si c’est pour se gâcher la vie... Non, l’actu doit servir à comprendre l’actu, mais elle nous surprendra toujours. Tenez, aujourd’hui étaient attribués les prix littéraires, qui récompensent en général les auteurs bien-comme-il-faut, souvent chiants, souvent tristes. Franck Ribéry n’aura jamais le Goncourt, ce qui est une sorte de discrimination. On passe sur le Goncourt, consacré à un truc inconnu qui s’appelle « lashoah », et on embraye direct sur le Renaudot, refilé à Olivier Guez pour son livre sur Mengele.
« Je vivais avec lui, avec ce personnage abject, d’une médiocrité abyssale. Je montais sur le ring. Les six premiers mois, il m’arrivait de crier son nom la nuit. » (L’amer Guez au Figaro)
Résumé de l’action par le site babelio.com :
« Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet international trente ans durant ? De quelles complicités en Allemagne de l’Ouest et en Amérique du Sud a-t-il bénéficié ? L’histoire est inouïe, elle est dérangeante. La barbarie nazie y croise la modernité des années 1960 et 1970, et nos ambiguïtés occidentales : que faire des hommes qui ont commis le mal ? La disparition de Josef Mengele est une plongée au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d’opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l’argent et l’ambition. Voici l’odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre. »
- Josef, au centre, plaisante avec ses amis avant de partir en voyage au Brésil
Pour vous dire la vérité, les Américains n’en avaient rien à braire de Josef, un des médecins du camp d’Auschwitz. Ils s’intéressaient plus aux ingénieurs qui avaient travaillé sur l’avion à réaction allemand – le Messerschmitt Me 262 – et aux membres du réseau Gehlen qui avait placé des espions en URSS. La realpolitik, madame, voilà ce qui compte. Le reste, c’est de la littérature de bas étage. La littérature justement, pour maquiller le renoncement aux « droits de l’homme » par les Américains, a transformé les quelques nazis de troisième zone en fuite en monstres de l’humanité.
Le public mondial, manipulé par la presse mondiale, elle-même déterminée par les agences qui sont toutes américano-sionistes (sauf Tass), vivra les aventures du Club des Cinq à la poursuite du méchant découpeur de jumeaux. Chez nous, c’est le couple de foire Beate & Serge Klarsfeld qui aura l’honneur de faire la voiture-balai de ceux dont les Américains n’avaient pas voulu. Menu fretin boiteux pour vengeurs communautaires...
La presse a toujours induit les peuples en erreur, dans l’intérêt bien compris de l’oligarchie, c’est-à-dire la Banque et la Bourse. C’est d’ailleurs par et pour elles que la presse a été créée. Relisez L’Argent, de Zola. Alors le père Guez, au lieu de sa chasse au Mengele en chambre, il devrait plutôt s’intéresser aux nazis d’aujourd’hui, ces organisateurs du chaos mondial, de la guerre civile généralisée. Mais ça, ça semble trop compliqué pour les âmes simples germanopratines. Cependant, là où le Guez a raison, c’est que le lecteur occidental, qui est statistiquement une lectrice (de romans), a besoin de nazis et de sexe, d’un grand méchant et de sexe pour oublier tout le merdier précité.
Ce film date de 2015 mais c’est pas grave, ça résume bien le p(r)opos :
Cette bande-annonce nous avait échappé, alors on la remet au goût du jour, car elle illustre avec une finesse inouïe la volonté de la dominance de nous ensevelir sous une mélasse porno-culturelle. Il faut quand même que ça colle à l’actu et là, bingo, on a trouvé une déclaration terrifiante de Karin Viard qui a été « violentée » à la fin des années 80.
« Tu es une femme, tu sais ce que ça veut dire. Tu as été agressée ou pas, mais c’est très compliqué, parce que c’est très ancré quoi, c’est l’idée que quand tu te fais siffler qu’on dit : “Ouah dis donc t’es bonnasse”, tu fais “Ah c’est sympa merci”, en fait ce serait valable si l’inverse pouvait être valable. C’est-à-dire si on voit passer un type et qu’on lui dit : “Eh dis donc t’as un super beau cul”, ça, ça pourrait marcher mais c’est toujours du même côté en fait. C’est toujours les femmes qui se font... J’ai passé 6 mois à me faire harceler, violenter sexuellement trois fois par semaine, mais je pensais que c’était normal. »
Sacrée Karin, passer du gros film de cul à ce puritanisme réatroactif... Ah, les actrices, toujours dans le sens du vent, Weinstein un jour, anti-Weinstein le lendemain, et attention à ne pas se gourer de sens !
- « Le chaos terroristo-immigrationisto-libéral ? Qu’est-ce que j’y peux ? »
C’est comme notre ministre de l’Intérieur, qui ne sait plus où donner de la tête. Mettez-vous à sa place : il faut accepter des centaines de milliers de migrants mais pas trop, il faut avaler le retour des djihadistes mais éviter les attentats sur notre sol, il faut réarmer la police moralement et matériellement mais pas trop car sinon les flics vont vraiment mettre de l’ordre et ça, ça cadre pas avec les plans de l’oligarchie... En vérité on vous le dit, ministre de l’Intérieur dans la France socialo-sioniste, c’est être entre le chien et l’os.
De petits plaisantins se sont amusés à surnommer Gégé « son altesse sénilissime », sous prétexte qu’il a 70 piges. Tout ça parce qu’un remaniement se précise dans l’entourage d’Édouard Philippe, qui va devoir couper quelques têtes sur ordre du roi Macron 1er. Mais ne rêvez pas, l’ensemble ne va pas devenir antilibéral ou antisioniste pour autant ! Le remaniement, ça sert uniquement à punir les trop grosses têtes, les glandeurs, les pas-assez-alignés et à promouvoir ceux qui vont donner plus pour la Cause (mondialiste), c’est-à-dire qui vont nous piquer plus de fric encore !