Si vous n’êtes pas abonné à Libé, vous devrez payer 2,90 € pour télécharger le « livre » intitulé Dieudonné, histoire d’une dérive. Mais si vous êtes abonné, ce sera gratuit. Une chance. Dès l’ouverture de ce PDF de 86 pages, surprise : en guise de livre, une compilation d’articles sur l’humoriste depuis 1999. À part un chapeau de trois lignes, pas le moindre travail d’analyse ou de synthèse. Curieux, pour un journal débordant de journalistes... et de stagiaires. Du coup, on va faire le travail à leur place.
L’intro est sans ambiguïté : « Comment un type drôle, acteur doué, plutôt à gauche, qui se voulait « rempart » contre le FN, a-t-il pu devenir un polémiste antisémite, haineux, proche de l’extrême-droite et escroc ? Ce livre retrace l’histoire de ce parcours. »
Suivent une quinzaine d’articles et chroniques, journalistiques au début, qui finissent par devenir de vraies charges débordantes de haine et d’incompréhension. Les billets d’humeur de Marcela Iacub et Stéphane Guillon, deux plumes aussi poussives que convenues, cerises sur le gâteau mais avec des vers dedans, n’ajoutent rien au débat. La pseudo-sociologue en mal de buzz et le comédien sous-informé qui n’a jamais été drôle ponctuent un travail de procureur, non de journaliste. Il faut condamner, et donc trouver des preuves. Au besoin, en tordant la réalité, ou en écartant toute circonstance atténuante. Dès le début, la mort a été décidée. En haut lieu.
Iacub & Guillon, Laurel & Hardy de la Pensée
« Laissons divaguer nos pensées pour nous représenter l’horreur d’une réédition d’une politique d’extermination des juifs. » (Marcela Iacub)
Si Stéphane Guillon, au-delà d’un chapelet d’insultes – ces arguments de ceux qui n’en ont pas – conseille à Dieudonné de prendre le maquis (si ce complice du pouvoir déguisé en humoriste comprenait l’actualité, il saurait que c’est déjà le cas), Marcela Iacub, elle, verse dans le délire vengeur : « Si nous étions au bord d’une guerre, le devoir politique des véritables démocrates serait d’aller tuer Dieudonné, ses associés et ses admirateurs sans le moindre regret. Mais nous ne sommes pas dans une telle situation. »
Libé, journal populaire à ses débuts, ne dispose plus que de Guillon, sioniste par trouille, et Iacub, allumée du bocal, en guise d’intellectuels, pour co-lyncher un véritable humoriste, courageux et brillant, 40 ans plus tard. Drame des flicaillons de la pensée situés du bon côté de la matraque, qui s’imaginent être du bon côté. S’ils savaient… Soyons sérieux, et revenons sur les articles proprement dits, dont l’évolution du contenu traduit fidèlement l’évolution idéologique du journal. Ce qui permet d’émettre un doute sur la liberté éditoriale laissée par les propriétaires.
Ce qui ressort de la lecture pesante de ce dossier à charge, c’est la prise de position suicidaire d’un journal qui non seulement a perdu le peuple de gauche, mais aussi les jeunes. Il reste encore quelques bobos parisiens et leurs rejetons lycéens pour acheter ce tract de propagande qu’on appelle comiquement Libération.
Rothschildisation des esprits
Le choix pro-européen en 2005 contre la base gauchiste (on ne parle même pas des souverainistes de droite), la soumission au sionisme dans les pages Politique et International ont tué l’envie de lire ce canard bodysnatché (changé de l’intérieur mais à l’extérieur identique). Chaque diktat anti-populaire ou antifrançais venu d’en haut l’enfonce un peu plus. Et le diktat « feu à volonté sur Dieudonné » décroche de Libé les derniers énervés que ce journal enfumait encore.
C’est simple : entre 2004 et 2009 (Rothschild entre en scène en 2006), on note un changement dans le traitement de l’information appliquée à Dieudonné (tiens, un excellent sujet de thèse pour un étudiant en journalisme). Au début, on est dans le factuel, sans jugement. Puis, devant la radicalisation de Dieudonné, due à un durcissement de son traitement médiatique, le jugement prend le dessus, le factuel ne servant plus qu’à durcir un jugement… pré-établi. Les journalistes en charge de la question deviennent alors des auxiliaires de justice, puis des auxiliaires de police, et enfin des auxiliaires de Bercy.
La déontologie vole en éclats, les « journalistes » donnant l’impression de se battre pour amener à La Justice, c’est-à-dire Maître Jakubowicz, les preuves les plus éclatantes pour faire condamner le coupable… qui l’était dès le début.
Ainsi, la stratégie de défense de Dieudonné, depuis 10 ans qu’il a commis son sketch bénin chez Fogiel (qui n’a choqué personne, sauf les « associations »), défense contre les agressions médiatiques, juridiques, fiscales, devient une politique d’agression dans la bouche des journalistes. Projetant leur haine sur Dieudonné, qu’elle soit personnelle ou hiérarchique, ils ne se rendent même plus compte qu’il s’agit de leur haine, que cette personnalisation dessert l’information, et surtout, que le public ne suit pas, les sondages non-publiés du ministère de l’Intérieur le prouvent.
Ou comment perdre sur les deux tableaux, celui de l’honneur journalistique et celui de la survie économique, c’est-à-dire des ventes. Libé, dans cette affaire, perdra encore des ventes et le peu d’honneur qui lui reste. Insensé de la part de journalistes qui devraient avoir appris à penser par eux-mêmes. À moins que la pression du licenciement ne soit devenue trop forte dans un contexte de crise absolue, où des milliers de journalistes perdent leur emploi. Ceci expliquant cela… Notons l’absurdité du calcul de ceux qui sont prêts à toutes les bassesses pour garder un job dans un journal qui coule…
Crescendo de la haine anti-Dieudonné
Si au début les journalistes de Libé reconnaissent le talent de l’humoriste engagé, lorsque cet engagement ne prend pas la direction « prévue », c’est-à-dire gauche antiraciste sur la ligne BHL, les quelques appréciations positives se noient alors dans un torrent de perfidies, menaces, et condamnations. D’une violence, pour le coup, inouïe. Tout ce qui est reproché à l’extrême droite devient curieusement l’apanage de la gauche bien-pensante : attaque ad hominem, lynchage immonde, injustice brutale, racisme virulent. Un grand retournement… impossible à assumer ! Le logiciel de gauche pris à son propre piège.
« Pendant ce temps-là, mister Dieudonné claque la portière de sa Mercedes S500 et gère son entreprise, Bonnie Production, avec fermeté et professionnalisme. » (Michel Holtz, 29 avril 1999)
« La pseudo-campagne électorale de l’artiste ne serait-elle qu’une vulgaire opération commerciale ? » (Didier Hassoux, 2 février 2002)
Dieudonné « souligne de manière douteuse le « charisme » de Ben Laden, supérieur à celui de Bush, etc. […] Dieudonné M’Bala M’Bala n’est donc pas quelqu’un qui inspire une sympathie aveugle. » (Gilles Renault, 26 mars 2002)
« Dieudonné, lui, n’est poursuivi que pour diffamation à caractère racial, à cause de son foutu sketch sur France 3, avec treillis militaire, chapeau et papillotes juives, transpirant l’antisémitisme. » (Renaud Lecadre, 3 avril 2003)
« Me Jakubowicz peut plastronner. “Pas besoin d’être spécialiste en politique pour comprendre : les juifs saluent Sharon comme les nazis saluaient Hitler.” » (Renaud Lecadre, 3 avril 2003)
« C’est l’histoire d’un mec qui, un jour, a pété non pas les plombs mais plus haut que son talent. Et il ne s’en est pas remis. […] Mais ce qui, ce soir-là, était au moins aussi glaçant que la scène du rabbin nazi imaginée par “l’humoriste”, c’était le sentiment que les bornes et tabous qui ont longtemps exclu la parole antisémite de notre culture commune, avaient sauté à ce point qu’elle pouvait faire irruption à une heure de grande écoute télévisée. » (Jean-Michel Helvig, 21 février 2004)
« Des spectacles annulés, des gens choqués, un homme seul. Non, non, assure-t-il. “Je suis très entouré, vous n’avez pas idée du nombre de gens qui me soutiennent.” » (Françoise-Marie Santucci, 20 février 2004)
« Jusqu’où pousser la provocation ? Jusqu’à faire monter sur la scène du Zénith le négationniste Faurisson. Dieudonné ne recule plus devant rien. Enquête sur la galaxie de ses amis, militants d’extrême droite et Français issus de l’immigration, réunis dans la détestation du “sionisme” et de l’État d’Israël. » (Christophe Forcari, 2 janvier 2009)
« Pour Sabrina Goldman [avocate de la LICRA], il est clair que la quenelle a un “caractère antisémite”. » (Sylvain Mouillard et Fabrice Tassel, 28 décembre 2013)
« Et même si Dieudonné faisait une requête sur le fond de l’affaire, il y a fort à parier que le Conseil d’État ne reniera pas le juge Bernard Stirn, deuxième personnage le plus important de l’Institution. » (Sonya Faure, Willy Le Devin et Sylvain Mouillard, 10 janvier 2014)
« Condamné à des milliers d’euros d’amendes, l’“humoriste” antisémite a mis sur pied un système pour échapper au fisc. De sa maison à sa boîte de production, décryptage d’un montage qui lui a permis de narguer l’État. » (Dominique Albertini, 7 janvier 2014)
« L’insolvabilité organisée de l’agitateur prend l’eau. Lors d’une perquisition, les enquêteurs découvrent plus de 650 000 euros et 15 000 dollars en liquide au domicile de l’“humoriste”. Qui s’est toujours dit incapable de régler les sommes que la justice lui réclame. » (Violette Lazard, Willy Le Devin, Sylvain Mouillard, 30 janvier 2014)
« Rencontre, en marge de son spectacle parisien, avec le public de Dieudonné, qui défend son “humour noir”, malgré la dérive antisémite. » (Quentin Girard et Sylvain Mouillard, 7 janvier 2014)
« Limoges résiste à Dieudonné. La ville autorise le spectacle de « l’humoriste » mais organise une contre-soirée républicaine au musée de la Résistance. […] Dans la capitale régionale, ce soir, au détournement du Chant des partisans qui remplace désormais la chanson finale Shoananas, pourrait bien répondre la rumeur des paroles originales de Joseph Kessel et Maurice Druon : “Ami, entends-tu […], il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves…” » (Julie Carnis, 24 janvier 2014)
Maltraitance journalistique
Au cours de ce faux livre mais vrai non-travail, nous découvrons l’évolution du système accusatoire de la fausse gauche, avec son néo-danger hitlérien, qui justifie toutes ses dérives et tente ainsi de faire oublier ses propres fautes. Si Dieudonné a définitivement endossé à son corps défendant le rôle du Diable, son conceptualisateur s’appelle Alain Soral, et l’organisation diabolique Égalité & Réconciliation. C’est le système bien pratique de la « chaîne de contamination », qui stipule que si A est en relation avec B, qui est en relation avec le Diable, alors A est forcément en relation avec le Diable. Adieu nuances, la diabolisation est totale, automatique. Cela permet aux « journalistes » qui mettent des guillemets à « humoriste » pour Dieudonné, de faire l’impasse sur l’analyse d’un succès populaire (Dieudonné) et d’un succès politique (Soral).
Dieudonné a droit à la maltraitance journalistique. Par exemple, quand Jany Le Pen l’accompagne au Cameroun en mars 2007, le voyage « destiné à attirer l’attention des Français sur le sort des Pygmées » est taxé de « pseudo-humanitaire » par Christophe Forcari. En revanche, quand une star de la gauche part en vacances au Burkina-Faso, paradis des esclavagistes et des pédophiles, sa sincérité ne fait aucun doute et ne fait pas l’objet d’une dénonciation sous forme de papier.
L’argumentation de Libé vire parfois à l’humour involontaire : « En mai, Jean-Jacques Pujol, le maire (UMP) de Perpignan, avait pris un arrêté dans ce sens. Mais le tribunal administratif de Montpellier avait cassé sa décision avec un argumentaire jésuitique : d’un côté, les magistrats ont admis que l’opposition de l’élu à des propos racistes et antisémites était fondée ; mais de l’autre, ils ont estimé qu’à partir du moment où Dieudonné avait renoncé à chanter Shoah nanas le risque de trouble à l’ordre public ne se justifiait plus. »
On se frotte le yeux : « Ils ont estimé qu’à partir du moment où Dieudonné avait renoncé à chanter Shoah nanas le risque de trouble à l’ordre public ne se justifiait plus. » Oser écrire ça sans rire, on croit rêver. Shoananas, la chanson qui fait trembler la République !
À propos d’humour, revenons sur le sketch du Conseil d’État, avec sa décision rapide comme l’éclair sioniste : « Bernard Stirn, ouvre l’audience publique : d’entrée, Pascale Léglise (la commissaire du gouvernement, NDLR) , décoche les flèches : “Les propos de Dieudonné dans ses spectacles relèvent de l’indicible. […] C’est une erreur de droit de ne pas considérer qu’il s’agit de propos atteignant la dignité humaine.” »
Ou comment triturer les textes afin d’obtenir une jurisprudence douteuse qui fait honte à beaucoup de magistrats indépendants et à encore plus de Français épris d’équité. Pourquoi ne pas l’écrire ? Les « journalistes » de Libé étaient pourtant trois, Sonya Faure, Willy Le Devin et Sylvain Mouillard, ce 10 janvier 2014, pour approfondir le sujet.
Dernière stratégie d’attaque en date, c’est quand les « journalistes » de Libé, quotidien soutenu par notre argent à travers les subventions publiques (10 millions d’euros en 2010), se font les auxiliaires de Bercy. Tout l’argent de Dieudonné, honnêtement gagné, malgré le boycott massif des médias dits français, qui ne choque visiblement pas ces vertueux amis de la liberté, devient alors le produit d’une escroquerie.
« L’“humoriste” est démissionnaire de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) et ne possède aucun droit à la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD). En France, l’adhésion à ces sociétés de gestion collective n’est ni obligatoire ni indispensable. Toutefois, selon Emmanuel Pierrat, avocat spécialisé dans la propriété intellectuelle, “la première raison de fuir ces organismes est bien souvent la soustraction au fisc”. » (Dominique Albertini, 7 janvier 2014)
Maître Pierrat, cet expert en « racket » des magazines people, donneur de leçons ? On aura tout vu. En tout cas, quand les deux frenchies de Daft Punk refusent d’adhérer à la Sacem, ils n’ont pas les honneurs d’une déclaration du piètre Pierrat.
Le « journaliste » Dominique Albertini cite alors une source… des RG : « Dieudonné est avant tout un trublion qui communie avec ses fans et qui leur vend des babioles, déclare une source du renseignement intérieur. Les spectateurs arborent souvent des stickers en sortant de la salle. C’est un boutiquier. »
Boutiquier, l’infamie. On a les sources qu’on peut. Mais qui parmi ces jeunes a aujourd’hui envie de se balader avec un sticker de Libé ?
Achevons cette étude sur une note jeune, populaire et positive, grâce au reportage de Quentin Girard et Sylvain Mouillard du 7 janvier 2014 à la Main d’Or.
Une popularité aussi inexplicable que coupable
Ah, si Libé était aussi populaire… En attendant une hypothétique mutinerie des vrais journalistes à Libération, pour un changement de cap salutaire, l’approche de Quentin et Sylvain du dangereux public dieudonnesque est une perle de reportage animalier.
« Quel est ce public qui vient et revient à la Main d’or ? “Des gens qui vont voir Dieudonné [pour] entendre casser du Juif”, comme l’a affirmé l’avocat Arno Klarsfeld samedi ? Ou des “écervelés incultes qui pensent pour la plupart que le mot "antisioniste" est une marque d’insecticide”, comme l’a écrit Stéphane Guillon dans Libération ? »
Ça commence fort : on a le choix entre nazi et crétin (pas les deux à la fois ?) Poursuivons cette lecture désopilante, qui révèle en creux les carences du journalisme « libertaire »…
« Devant le théâtre, aux journalistes, ils ne parlent pas. Seulement des phrases de soutien lâchées à la volée. Mais, au calme, nous en avons rencontré plusieurs. Ils développent leur pensée et leur soutien apparaît plus nuancé. »
Traduction : en s’éloignant du troupeau, la Raison leur revient. Mais ils ont peur.
« À chaque représentation ou presque, la salle est pleine à craquer. Les derniers arrivés, pas rebutés par le prix des places (38 euros pour 1h10 de spectacle), s’installent sur les marches des escaliers. »
Traduction : c’est extrêmement cher pour un faux humoriste, surtout pour s’asseoir par terre comme des Roms. L’horreur mercantile. On rappelle que le vrai humoriste sans guillemets Gad Elmaleh vend les places de ses spectacles à moitiés pompés à 54,50 € minimum, et jusqu’à 68 €. Rire sioniste coûte cher.
« Des hommes, mais aussi pas mal de femmes, black-blanc-beur. “Sa façon de dénigrer tout le monde, de dire ’Ferme-là !’, ça me fait marrer”, raconte Mehdi, 29 ans. Technicien aérien en Suisse, il est allé voir Le Mur en septembre : “Dieudonné répond aux accusations qu’on lui fait et les tourne en dérision.” Rien de choquant selon lui. »
La France black blanc beur, mince, justement le lectorat socio-logiquement de gauche que Libé a perdu, un manque à gagner qui envoie le journal à la casse, ou chez Rothschild, ce qui est pareil, d’un point de vue (im)popularité.
« Lorsqu’au milieu de son show, “Dieudo” incarne Alain Jakubowicz, le président de la Licra, il devient tout à coup sérieux et l’insulte copieusement. Cette obsession dérange certains de ses premiers admirateurs. »
Les insultes immondes de Guy Bedos n’ont pas déclenché l’ire de la Licra. Cette « salope » de Nadine Morano n’a qu’à se convertir !
« Ces nouvelles amitiés ne dérangent pas tout le monde. Christophe, 22 ans, est membre d’Égalité et Réconciliation, l’association de l’essayiste d’extrême droite Alain Soral. Pour lui, Dieudonné “s’est rendu compte qu’il s’était fait arnaquer par la gauche. Alors que quand il est allé voir Le Pen dans sa maison, il ne s’est pas fait pendre, au contraire”. Il pense “qu’il est entré dans un combat politique par l’humour. Il a créé un nouveau truc, un peu comme Beppe Grillo en Italie. Il défend des idées tout en continuant à faire marrer les gens”. »
Libé nous livre une information inconnue : Alain Soral est d’extrême droite. Les 100 000 lecteurs quotidiens du site E&R le savent-ils ? Ah, ils sont trompés. Comme le public de Dieudonné. Passons sur cette insulte à l’intelligence de chacun, et proposons officiellement un débat aux « journalistes » de Libération. Les lecteurs des deux « camps » jugeront sur pièce.
« Les admirateurs sont partagés quant au sens véritable de ces “idées”. Le sketch chez Fogiel en 2003, où le comédien apparaît déguisé en juif orthodoxe faisant le salut nazi ? Ils le trouvent souvent mauvais, mais ne voient “pas le problème”. »
Quant aux autres humoristes, comme Michel Leeb, ils n’ont évidemment jamais fait de mauvais sketch, ou de mauvais spectacle, comme Papa est en haut, de l’irrésistible « humoriste » Gad Elmaleh. Et si on essayait « Bibi est en haut » ? Justement, c’est la conclusion de Girard et Mouillard…
« Dans les discussions, si ce n’est la main d’un “lobby juif”, celle d’une “influence supérieure” n’est jamais loin. “Des mecs se sont fait tabasser pour avoir fait une quenelle [allusion à un récent fait divers à Lyon]. Si c’était arrivé à un petit David Bensoussan, la réaction médiatique n’aurait pas été la même”, soutient Christophe. »
Christophe, si tu t’abonnes à Libé, ce navire que même le rongeur aux grosses joues Demorand a quitté (c’est une image), on te pardonnera ces folles déclarations.
Voir aussi, sur E&R : « Libération en soins palliatifs »